La vitesse de syncronisation :
Un réflex utilise un système de 2 rideaux dans son obturateur.
Lors de pauses longues, le premier rideau -originellement fermé- s'ouvre en glissant
vers le bas, la minuterie attend le temps programmé, puis le second rideau
-originellement ouvert- se ferme en glissant aussi vers le bas.
Lors des pauses rapides, le premier rideau n'a pas eu le temps de s'ouvrir entièrement
que le second rideau commence déjà à se refermer.
Plus la vitesse est rapide et plus on obtiens un effet et scannage de l'image (la fente
résiduelle entre le premier et le second rideau étant de plus en plus réduite.)
Dans les faits celà ne pose pas de problème en photographie sans flash (sauf dans des
cas précis de mouvements de mobiles très rapide)
Sauf que la durée d'un éclair est très faible et en cas de vitesse élevée l'éclair n'a
pas le temps d'impressionner toute la pellicule (ou le capteur) il s'ensuit une zone
sombre en haut (correspondant au 2nd rideau en cours de fermeture) et et une zone
sombre en bas (correspondant au 1er rideau en cours d'ouverture)
On en conclu que la vitesse limite pour obtenir une image bien éclairée au flash est la vitesse qui permet d'avoir la fenêtre entrièrement ouverte. On nomme cette vitesse
la vitesse de syncro.
On comprendra que cette vitesse est d'autant plus élevée que la célérité des rideaux (la vitesse de déplacement en m/s) est importante. Et donc que les ridaux sont solides, légers et bien guidés. Donc que le boitier est bien cher !
Pour palier ceci, les constructeurs de flash on inventé la 'syncro rapide'. Au lieu d'envoyer un seul éclair calibré. On envoie plein de petis éclairs, non seulement calibrés mais adaptés au défilement des rideaux.
Celà permet de repousser au maximum la syncro du flash, mais en contrepartie on ne peut pas utiliser le flash à puissance maxi puisque cette opération fait 1- perdre de l'énergie 2-ne permet pas d'avoir de multiples éclairs à pleine puissance.