Les fichiers fournis aux imprimeurs sont intégrés dans une production avec une chaîne graphique propre à chacun d'entre eux.
Mais ils ont tous en commun, un outil de mise en page pour la création du journal, livre, magazine, etc.. (qu'il s'appelle Indesign, Xpress, etc..), et une série d'imprimante (impression offset, laser, etc..).
Donc il faut comprendre que pour l'imprimeur l'image n'est qu'un élément parmi d'autre qu'il faut agencer dans une page, il essaye donc, et c'est normal, d'avoir le moins de boulot possible avec les images, d'où une demande de standardisation, le 300 dpi en fait partie (nécessaire pour l'impression offset ou la linéature fait 150lpmm), pareil pour l'équilibre colorimétrique, il peut même vous imposer le point noir (5 - 8) et le point blanc (240 - 248) en fonction de ses machines.
Je ne penses pas qu'ils désirent faire le boulot de De-RAW eux-mêmes, trop de type de RAW (utilisation de Lightroom peut aider à réduire le problème), trop de choses à connaître, de paramètres à régler (qui va vérifier que la BdB est correcte ?)
Pour moi la tendance serait à avoir les photographes d'un coté, et de retoucheurs numériques, je les nomment ainsi car le métier est balbutiant. Les agences commencent à avoir ce genre de personnes qui sont là pour trier, ranger et traiter les images (beaucoup de travail par lot, on traite spécifiquement pour les commandes magazine pas pour les journaux).