Ce qui m'intrigue le plus avec le scanner en N&B, c'est les informations contradictoires qu'on reçoit à ce sujet. Longtemps, je scannais mes négas (et mes rares diapos ; je n'ai fait qu'un seul Agfa Scala jusqu'ici, les tarifs étant réellement prohibitifs, surtout pour le développement ; ben, à peine 2€ de plus que pour un E6 en France, mais c'est beaucoup quand même et en tout cas plus cher que le film lui-même à l'achat) "bêtement" en "niveaux de gris". Cela ne prenait pas trop de place, était plutôt rapide, et les résultats me convenaient. Pratique aussi et surtout pour les "chromogéniques" où l'on n'avait plus à se battre contre le masque orange typique du support C41.
Jusqu'au jour où je lise un malheureux article préconisant le scannage (ou faut-il dire scannérisation

?) tout en couleur, désaturation ensuite de chaque couche individuellement et enrégistrement en couleur aussi, évidemment. Peut-être, pour enfoncer le clou, quelques manips sur les niveaux au passage, simulant des filtrages. Depuis, j'avoue, je me sens plutôt mal à l'aise et ne sais plus très bien ce qu'il faut faire. Mais, en tout cas, j'ai un peu perdu le goût des N&B (pour ne pas parler de la honte que j'éprouve chaque fois que je porte un film N&B au labo au lieu de le développer moi-même ou de la hargne que je ressens quand on me présente, après un long délai d'attente, la facture pour des travaux de plus en plus mal faits).
Alors, le N&B est-il viable autrement qu'en passant par le labo "maison", la cuve, les bains chimiques et, soit l'agrandisseur, soit le "kit" d'inversion TMax ou Fomapan ? Je commence à en douter. Peut-être que la solution "idéale" serait un DCS 460 B&W. Mais où le trouver ? Et ses résultats seront-ils meilleurs qu'un passage au scanner en "niveaux de gris" ? J'avoue que je me trouve quelque peu déboussolé et désarmé face aux dernières évolutions tant technologiques qu'économiques

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