Un hybride n'a pas toujours de viseur (dans l'entrée de gamme), il faut alors viser avec l'écran. Lorsqu'il y a un viseur, c'est forcément un viseur électronique. Il y en a qui aiment et d'autres non. Avec un hybride, la monture de l'objectif est différente. On peut repartir d'une feuille blanche pour concevoir une nouvelle monture et corriger certaines limitations des montures actuelles. Un hybride n'a plus de miroir et de mécanisme qui va avec. Il est donc silencieux et il permet une rafale plus rapide. Le parc d'objectif pour les hybrides est pour l'instant moins fourni. Il est parfois possible de réutiliser des anciens objectifs en adaptant des bagues. On perd souvent les automatismes (mesure de lumière, autofocus, stabilisation...).
Je pense qu'il faut trouver un boîtier hybride qui permettent d'utiliser les anciens objectifs (Canon, Nikon, Pentax, Sony/Minolta selon la marque du boîtier hybride). Cela permettra aux futurs acheteurs de pouvoir réutiliser leurs objectifs (souvent très chers). S'il faut se reconstituer un parc d'objectif, cela va être un frein. Et évidement, il faut que les objectifs conservent leurs automatismes (soit en pouvant les monter directement sur la monture du boîtier, soit en utilisant une bague de conversion).
A taille de capteur égale, la différence de poids et de taille n'est pas toujours très flagrante entre un hybride et un reflex (je parle bien du couple boîtier/objectif). Ce n'est donc pas vraiment un argument en faveur de l'hybride. On peut voir les différences de tailles avec quelques exemples en photos dans cet article :
https://petapixel.com/2016/04/04/sonys-full-frame-pro-mirrorless-fatal-mistake/Si on veut garder une ensemble compact, il faut se limiter à des objectifs qui ouvrent à f/4 et quelques focales fixes qui ouvrent à f/2.8 ou f/1.8.
Reste aussi à voir comment sera accepté le viseur électronique parmi les photographe.