On appelle ce phénomène le
focus-breathing.
Ça existe sur quasiment tous les objectifs, mais c'est particulièrement vrai sur les objectifs récents, dits à mise au point interne, et/ou sur les AFS.
Traditionnellement, pour faire la mise au point, on avance/recule le bloc optique, comme si tu avançais l'objectif entier, à la manière des chambres grand format. MAis afin de répondre à certains besoins, les opticiens se sont mis à développer des objectifs dont la longueur ne varie pas selon la distance de mise au point. Donc, au lieu de déplacer tout le bloc optique, on déplace seulement certains éléments internes de celui-ci. Sauf qu'en agissant de la sorte, on modifie la formule optique.
Même problème avec les objectifs AFS: pour faciliter le travail du moteur ultra-sonique, moins puissant qu'un moteur "normal", et pour augmenter la vitesse de mise au point, on a recourt à la même astuce que précédemment, ce qui entraine les mêmes conséquences.
En pratique, ce n'est guère gênant : cela fait des années que j'utilise des zooms et cela ne me préoccupe pas du tout !
Oui et non: le mec qui n'a pas les moyens de s'offrir un 200mm f/2 et qui s'achète un 70-200mm f/2,8 pour réaliser des portraits serrés, risque de faire la gueule en réalisant qu'à la distance minimale de mise au point, en position 200mm, il a en réalité un 135mm et les perspectives qui vont avec en plan rapproché. J'en parle car ça a faillit être mon cas, mais j'ai découvert le pot-aux-roses à temps.
Ayant déjà un 135mm f/2, qui me comble et que j'ai payé le prix d'un 70-200mm f/2,8, je me serais trouvé un peu con...