C'est vrai que dans ce domaine du flash, Nikon semble s'évertuer à appliquer la maxime "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué".
Nikon devait tout de même, a minima, assurer la transition entre le système de liaison infra-rouge classique (CLS) et le système radio (SB 5000 + WR), ce qu'il fait, puisque on peut maintenant piloter jusqu'à 6 groupes de flashes déportés à la fois, 3 connectés en infra-rouge et 3 connectés en radio, et qu'on peut les mélanger à son gré dans cette limite de 3 + 3.
Autre avantage : l'ensemble fonctionne sans piles (sauf bien sur les piles d'alimentation du/des SB 5000 et la télécommande de déclenchement du boitier T10, qui n'est pas nécessaire en utilisation flash) : le module de commande de flashes WR-R10 est alimenté par le boitier et le récepteur radio intégré au flash, est alimenté par ce dernier.
Il y a probablement aussi des préoccupations économiques sous-jacentes dans ce système : il va être relativement difficile à copier, et je ne vois pas de flashes compatibles venir concurrencer le SB 5000, et sa liaison radio propriétaire, avant un certain temps.
Cependant ce système reste extrêmement onéreux, comparé à la concurrence, que ce soit pour le prix du flash SB 5000 ou pour le prix des accessoires transmetteurs. Et encore plus si on envisage d'avoir plusieurs flashes (le SB 5000 étant usuellement vendu environ 550€ pièce - 659€ à son lancement).
D'autre part, avec le système radio Nikon les réglages doivent se faire dans le menu du boitier, ce qui est (à mon avis) moins pratique et moins rapide qu'un réglage dédié, directement accessible sur l'émetteur.