Je suis d'accord avec vous, mais partant du principe que qui peut le plus peut le moins, je considère qu'un objectif lumineux, quand on n'a que le 18-55mm de base, n'est jamais du luxe. Surtout en APS-C.
Avec un 60mm f/2, elle pourra photographier bien d'autres choses, comme des portraits par exemple.
Et puis f/2 en APS-C, même en proxi (on ne parle pas ici de vraie macro), ça reste gérable niveau PdC.
Je rajouterai, même si personne n'a fait la remarque concernant la stab, qu'avec des sujets aussi vifs que des rongeurs, je pense qu'il vaut mieux gagner 1 diaph en vitesse grâce à l'ouverture plutôt qu'en compenser 3 ou 4 grâce à la stabilisation.
Entièrement d'accord avec tout çà ! En ce qui concerne la vitesse et la stabilisation, c'est aussi un peu ce que je voulais dire dans mon premier message :
C'est d'autant plus intéressant que, toutes choses égales par ailleurs, ça te permettra d'avoir une vitesse un poil plus rapide, ce qui devrait mieux figer le mouvement de la bête.
D'autant qu'il est bien possible qu'en studio, Angii-k utilise un pied, auquel cas, la stabilisation n'est pas trop conseillée.
Après, pour revenir aux histoires de profondeur de champ :
Un objectif permettant de cadré plus serré impliquera une PDC plus courte. La différence d'ouverture ne pourras pas avoir autant d'impact.
Exactement. Les références de la photo courante ne peuvent plus être prises en compte dès lors que le rapport de reproduction se rapproche de celui de la macro (1:1). Avec ce genre de rapport, n'importe quelle ouverture donnera toujours une profondeur de champ qui se limite à quelques millimètres et c'est le rapport de reproduction (donc la distance) qui impacte la PDC.
Je pense comprendre vos raisonnements ; je vois très bien comment ça s'applique à la "vraie" macro ; mais ici, il me semble qu'on est quand même assez loin d'un rapport de reproduction qui donnerait au moindre pouillème de distance au sujet en plus ou en moins une importance considérable et ferait de l'ouverture un paramètre négligeable en comparaison. Pour se rapprocher vraiment d'un rapport 1:1, il faudrait comme le proposait Richm faire de véritables "portraits", avec un cadrage ultra resserré sur la tête.
Encore une fois (comme tout le monde l'a dit, d'ailleurs) ça dépend fortement de la taille de la bête. Si je prends l'exemple de la photo postée par Angii-k, si je suppose qu'elle utilisait son objectif à la focale la plus longue (55mm), et si je suppose que le rongeur fait autour de 15-20cm de long, j'imagine qu'elle devait être à une distance capteur-cochon d'inde (nouvelle unité de mesure SI

) d'environ 50cm, peut-être un peu moins.
A f/5,6, compte tenu de ces paramètres, ça donne une profondeur de champ de 21mm. S'il avait été possible de descendre à f/2,8, ça aurait donné 10mm, et à f/1,8, 7mm. Certes, tout ça reste dans un mouchoir de poche, mais quelques millimètres de PdC en plus ou en moins, c'est aussi ce qui va permettre de mieux isoler certaines parties de la tête de l'animal. Or (toujours à la même focale), pour obtenir une profondeur de champ de 7mm à f/2,8, il faut se rapprocher à 41cm du sujet, mettons 40 pour arrondir (et si on devait rester hypothétiquement à f/5,6, il faudrait être à 30cm).
Je ne sais pas si toutes mes hypothèses sont bonnes. Mais se rapprocher du sujet de 10cm, quand on est déjà si proche, ça donne quand même un cadrage sensiblement plus serré. Ça n'est pas comme quand on photographie un insecte de près, et que le moindre décalage en matière de distance au sujet modifie complètement la PdC.
Un cadrage serré, ça peut au demeurant donner de très belles photos, mais je trouve curieux de partir du principe que la profondeur de champ souhaitée doit dicter le choix du cadrage (du moins, quand les différences sont aussi importantes) au lieu de dicter celui de l'ouverture.
Bref... Tout ça pour pinailler, mais à partir du moment où il existe des objectifs macro bien lumineux, on peut avoir le beurre et l'argent du beurre...
