Publicité

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« le: 07 Mai, 2017, 12:04:58 pm »
Bonjour,

Premier voyage pour moi au Spitzberg, réalisé mi-Avril de cette année.

Initialement, il s'agit d'un voyage sportif. Une randonnée de 13 jours en ski+pulka et en autonomie (avec GNGL). Mais le parcours se fait sans difficulté pour quelqu'un de sportif et bien préparé. Ce qui permet de profiter davantage du paysage et de faire des photos (à condition de ne pas se laisser distancer par le reste du groupe).

Il s'agissait de la fin de l'hiver et malgré un soleil pratiquement présent en permanence, nous avons tout de même eu -25°C (plus le facteur vent). La météo était de notre côté. Nous avons eu seulement deux jours de tempête et deux jours un peu gris. Le reste s'est résumé à un ciel bleu et une neige étincelante.

Comme vous le verrez ci-dessous, les photos sont surtout des paysages de trois types: vallées, glaciers, banquise. Dans tous les cas, on profite de l'immensité des paysages (à en perdre un peu la notion de distance) et l'absence presque totale d'activité humaine en dehors des quelques villes côtières (avec des passages de motoneiges). La saison se prêtait assez mal à la photographie animalière, car la banquise était encore bien en place et lointaine. Nous n'avons donc pas rencontré les animaux vivant sur celle-ci: ours, phoques, morses, renards (suivant les ours). J'ai tout de même pu photographier des rennes du Spitzberg (assez différents des autres sous-espèces de rennes, plus trapus) et quelques fulmars boréals. D'autres voyages sont organisés l'été, notamment en canoë, et semblent plus propices à la photographie animalière (à méditer pour un prochain voyage).

Niveau matériel, j'avais peur de manquer de quelque chose ou de ne pouvoir palier à une panne. J'ai touché du bois, tout s'est bien passé. Mais j'ai emporté beaucoup de matériel qui s'est ensuite révélé inutile.

Paysages
Je pensais principalement utiliser mon reflex, mais les conditions météo rendaient un peu délicat le changement d'objectif (surtout en pleine randonnée) et probablement un peu rude pour le matériel. J'ai donc réalisé la plupart des paysages avec un compact expert (Canon PowerShot G7 X Mark II). Très pratique pour le glisser dans la veste (primordial pour la bonne tenue des batteries). La principale difficulté rencontrée est le trop plein de lumière (avec toute cette neige). Le compact étant limité à f/11, 1/2000s et iso 125. L'autre difficulté étant d'avoir un premier plan à insérer dans la composition (pas encore très doué sur ce point-là).

Animalier
Du coup, j'ai opté pour utiliser mon reflex (Nikon D7100) quasi-exclusivement pour la photo animalière. Je l'ai gardé dans mon sac à dos, prêt à sortir (encore que pas assez rapidement bien souvent) et équipé avec le Nikkor 200-500mm f/5.6. Les distances étant plus importantes qu'il n'y paraissait, le 500m n'était pas de trop et je ne regrette pas d'avoir laissé le 70-200mm à la maison.

Anecdotique
J'ai fait quelques paysages et photos macro au reflex, histoire de ne pas avoir transporté ces deux objectifs pour rien:
- Nikkor 28mm f/1.8 G
- Sigma DG EX 105mm f/2.8 macro

Au secours, mon boitier tombe en rade
Initialement, le compact expert était le "boitier" de secours de mon reflex. J'avais également un reflex argentique Nikon FM2 sur lequel je pouvais mettre plusieurs objectifs emportés. J'ai finalement fait une pellicule au 20mm f/3.5, histoire de ne pas l'avoir transporté pour rien encore une fois. Et comme je suis ceinture et bretelles, j'avais emporté une GoPro Hero 3. Dans un sens, je suis content de l'avoir emmenée pour rien celle-là :).

Autre
Parmi le matériel s'étant révélé inutile pendant ce voyage, j'avais également:
- Filtre ND1000: trop de lumière, même avec le ND1000, je n'arrivais pas à obtenir de très longues poses (13s à tout casser).
- Trépied/mini-trépied: pour les mêmes raisons.
- Nikkor 35mm f/2 D et 50mm f/1.4 D. La difficulté de changer les objectifs et le compact 24-100mm ont rendu ces objectifs inutiles.

Accessoires
- 5 batteries EN-EL15 (pour le D7100). 1 seule utilisée sur le voyage.
- 2 batteries NB-13L (pour le Canon PowerShot). 1 utilisée, la 2e légèrement entamée.
- 3 batteries pour la GoPro (non utilisée)
- Convertisseur Prise 12V (allume-cigares) vers prise 220V (pour les chargeurs de batterie). Le convertisseur était destiné à être utilisé sur le panneau solaire emporté par le groupe. Mais finalement, je n'ai même pas eu besoin de m'en servir (les batteries ayant magnifiquement tenu).
- Cartes mémoires: 2 x 64Go, 2 x 32Go et 1 x 8Go

C'est la bonne surprise technique du voyage. Hormis la bonne tenue globale du matériel face au froid (j'ai juste eu quelques faux contacts vers -25°C), la grosse surprise est la très bonne tenue des batteries. J'avais peur d'être juste. Et au final, je suis plutôt large. La solution ayant consisté à garder en permanence les batteries et appareils photos sur soi: les batteries rangées dans un étui à lunettes à l'intérieur de ma polaire, mon compact collé contre moi à l'intérieur de ma polaire (je dormais avec les deux dans le duvet pour maintenir au chaud également) et le reflex contre mon dos dans le sac photo. Et bien sur, réduire tous les paramètres énergivores (luminosité de l'écran, fonctions gps/bluetooth, mode veille...).

L'album en meilleure qualité :
https://flic.kr/s/aHskUrkUAq

N'hésitez pas si vous avez des questions/commentaires. Certaines photos iront faire un tour dans d'autres sections pour plus de discussion.
Pierre

PS: emvri, j'ai copié ta présentation. Tes comptes rendus étant toujours superbes.

1) Arrivée à Longyearbyen
Principale ville de l'île située sur la côte ouest. Un vent moyen balayait la neige sur la piste d’atterrissage de l'aéroport.



2) Ne rien oublier
Nous préparons le premier jour le matériel et les rations alimentaires à emporter.



3) Visite rapide
Nous avons le temps de nous balader une heure ou deux avant l’arrivée du « taxi » pour le départ. Et déjà un cadre magnifique, tout enneigé, dans cette petite ville encastrée entre les montagnes.




4) La route principale
Très peu de routes goudronnées au Spitzberg. La principale traverse Longyearbyen et rejoint l’aéroport.



5) Le taxi arrive
C’est lourd, c’est lent, c’est inconfortable. Mais ca permet de nous amener à 60km de la ville et de profiter immédiatement de la randonnée.



6) Le point de non-retour
Le taxi repart. Il est trop tard pour reculer. 13 jours d’autonomie complète dans la neige et le froid.



7) Notre principale compagnie
Très vite, nous croisons les premiers rennes.



8) Notre guide cherchant un endroit pour monter le camp
Ayant besoin d’un peu de profondeur pour dresser la tente messe, nous avons parfois dû avancer pendant 45min pour trouver le bon emplacement. On commence à perdre la notion de distance. Un caillou pourtant pas si lointain, se trouve en réalité à 1km ou 2.



9) Tout droit
Nous continuons notre avancée dans la vallée de Reindalen plusieurs jours d’affilée.



10) Quand il n’y en a plus, il y en a encore.
La fin de la randonnée quotidienne ne signifie pas la fin des efforts. Il faut encore monter les tentes et la tente messe. Commence alors plusieurs heures de cuisine pendant lesquelles nous faisons bouillir de la neige fondue. Cette eau chaude étant indispensable pour boire et manger. Nous consommer 4 ou 5L par jour et par personne.



11) Have a break, have a…
Nous effectuons plusieurs pauses pendant chaque randonnée. 2 pauses rapides (une le matin, l’autre l’après-midi) et une pause plus longue pour le déjeuner et les nouilles chinoises en guise de repas. A chaque pause, il faut se rhabiller rapidement avec les grosses doudounes prévues à cet effet. A -15°C, on se refroidit très très vite.



12) Toujours tout droit
Nous reprenons notre route dans cette vallée qui semble interminable. Chacun s’arrête fréquemment pour prendre quelques photos. Nous essayons de nous restreindre, ne sachant pas combien de temps tiendront les batteries. Mais comment résister?



13) La météo reste de notre côté
Le campement est monté. Nous profitons du paysage et le ballet des traces de pas dans la neige commence. Parfois ordonné, parfois plutôt chaotique. Nous profitons cette nuit-là d’un bon repos, car nous ne faisons pas de tour de garde. Nous sommes suffisamment éloignés de la côte pour ne pas rencontrer d’ours.



14) Vers l’Est, toujours vers l’Est
Nous nous rapprochons du glacier en passant par Reindalssletta. Les rennes accompagnent notre route.




15) Enfin un peu de contraste
De temps en temps, un terrain plus sombre nous offrait un peu de contraste dans nos photos.




16) J’ai l’impression d’être serré dans mon 2 pièces parisien
Toujours ces paysages immenses sans rien pour arrêter l’horizon.



17) L’arrivée du printemps?
Pour ainsi dire la seule trace de la flore locale que j’ai peu trouver pendant le voyage.



18) Les occasions ne manquent pas
Chaque soir est l’occasion d’un magnifique coucher de soleil. L’heure dorée et l’heure bleue si chères aux photographes durent bien plus d’une heure au Spitzberg, du fait de l’inclinaison du soleil.



19) Nous approchons du glacier
Le chemin devient un arpenté. La vallée fait place à davantage de montagnes. Nous jetons un dernier coup d’oeil derrière nous, laissant dans cette vallée interminable la trace de nos pulkas.






20) Un peu de glace pour l’apéritif?
Nous arrivons au pied du glacier Edvardbreen. Nous montons le campement au pied de cet énorme morceau de glace. La montée du glacier est prévue pour le lendemain matin.





21) Soirée photo
Je profite d’une belle lumière en fin de journée pour faire quelques photos. Le lendemain matin sera beaucoup moins propice. Nous monterons le glacier dans le froid, le vent, la neige et le brouillard.





22) De l’autre côté
Nous avons passé le glacier. Nous sommes à Inglefieldbukta, où le glacier se jette dans la mer, transformée en banquise à cette époque de l’année. Nous arrivons à la moitié de notre voyage. Les batteries tiennent le coup. C’est le moment de commencer à s’amuser.




23) Allô Maman?
Ne cherchez pas de réseau téléphonique. Il n’y en a pas en dehors des villes principales.

Publicité

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #1 le: 07 Mai, 2017, 12:05:45 pm »
24) La banquise
Nous installons le campement au bord de la banquise. Le tour de garde est de mise, les photos aussi.





25) Excursion sur la banquise
Nous restons une deuxième journée à Inglefieldbukta. Un peu de repos et un campement de moins à monter/démonter. Nous partons faire une ballade sur la banquise pendant l’après-midi, pour nous retrouver face au mur immense que constitue le pied du glacier au bord de la banquise.





26) Cap au Nord
Le lendemain, nous remontons la banquise vers le Nord.




27) Retour sur la terre ferme
Nous revenons systématiquement sur les plages pour monter le campement. Chaque soir, nous avons des lumières encore un peu plus magnifiques.





28) Attention « Ours méchant »
Nous repartons sur la banquise pour traverser la baie Agardhbutka. Nous croisons des traces d’ours s’éloignant vers le large (à défaut de voir l’ours lui-même).



29) Des vacances au soleil?
Deuxième jour de mauvais temps du voyage. Le vent se lève. Le froid s’intensifie. Le thermomètre électronique a gelé la veille. Nous avions -25°C en température réelle, -30°C en ressenti. Oui, ca pique un peu. Le moindre bout de peau est recouvert. La condensation gèle dans l’encolure de la veste, sur le tour de cou remonté jusqu’au nez, sur le verre des lunettes ou encore sur le pourtour du bonnet ou de la chapka. Nous avons la chance de pouvoir nous réfugier dans une petite cabane de pêcheurs. Le tour de garde sera tout de même douloureux.




30) Pause animalière
Nous croisons quelques oiseaux marins (des fulmars boréals) et quelques rennes.






31) Nous remontons sur la terre ferme
Nous repartons vers le Nord-Ouest par la baie Dunérbukta et le glacier Ulvebreen. Le tour de garde reste une nécessité. Bien que fatiguant, le tour de garde est l’occasion de faire de belles photos. Entre lumières magnifiques et du temps à revendre pour bien préparer ses photos. Nous avons désormais le jour polaire. Le soleil ne se couche légèrement qu’à cause des montagnes avoisinantes.







32) Le réveil
Certains matins, nous avons l’impression de découvrir un paysage différent de la veille au soir. Un ciel différent, certaines traces recouvertes par la neige, le givre apparaissant sur les cordages des tentes. Nous repartons en direction de l’Ouest. L’ambiance est au retour. Content de voir le bout de cette expédition. Mais nous réalisons aussi que bientôt, nous ne pourrons plus admirer ces paysages. On serait presque tenter de trainer les pieds pour rester encore un peu plus.





33) La dernière descente
Nous arrivons en haut du glacier Rabotbreen et profitons d’une des plus belles vues du voyage. Fort heureusement, la descente du glacier s’avère longue et nous permet de profiter pleinement du paysage.





34) Le vent se lève
Le vent se met à souffler assez fort. Mauvais signe pour le lendemain où une tempête semble se préparer. La neige commence à tomber en cascade de certains pics et certaines falaises.




35) Une pause pour admirer plus que pour se reposer
Nous effectuons une pause à mi-hauteur du glacier et profitons tant que nous pouvons de la vue.




36) Le plus dur est désormais derrière nous
Nous arrivons en bas du glacier et nous nous faufilons à travers la moraine jusqu’à Sassenelva. D’énormes morceaux de glace d’un bleu extraordinaire nous attendent. Le chemin débouche sur un lac gelé.





37) On vous attendait
Nous sortons de la moraine et sommes accueillis par deux rennes broutant le peu de nourriture présente.








38) Tous à l’abri
Nous montons le campement juste après la moraine. Nous y restons deux jours, bloqués par la tempête de neige. On distingue à peine tout se qui se trouve à 50m, même les tentes.




39) Rencontre avec les rennes
Les deux rennes de la veille sont toujours là et résistent à la tempête. Je profite des accalmies pour les photographier. Loin d’être farouche, la curiosité les poussent à venir me voir. Les voilà à 10m de moi. Mon 200-500m est désormais trop long pour pouvoir les prendre de plein pied. La vie de photographe est parfois difficile :).










40) Dernier jour d’expédition
La tempête est partie. Nous nous préparons tranquillement à ranger le campement, sous l’oeil de nos deux compères toujours présents. Nous repartons sous un beau soleil.







41) Retour à la civilisation
Nous voilà rentré à Longyearbyen. Une fois le matériel rangé et une douche méritée, nous visitons un peu la ville en attendant le retour en avion et un dernier coucher de soleil.




42) Un retour plus chaotique que prévu
Nous voilà bloqués 12h à Oslo par une tempête de neige et un avion annulé. Je suis partagé entre la perspective du retour à la maison et la tristesse de terminer ce magnifique voyage. Mais il faut bien rentrer un jour et se reposer. Du sommeil à rattraper et de l’énergie à récupérer (j’ai perdu 4kg pendant l’expédition).



Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #2 le: 07 Mai, 2017, 15:11:42 pm »
Bravo pour ce magnifique reportage, quelle aventure sportive et rude !

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #3 le: 07 Mai, 2017, 19:42:53 pm »
Bravo pour ce magnifique reportage, quelle aventure sportive et rude !

Merci. Certificat d'aptitude viking niveau 2 minimum.

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #4 le: 08 Mai, 2017, 10:04:41 am »
whaou, superbe reportage que tu nous as fait, tes photos sont magnifique  ;)
D3200 18/55 18/105
Tamron 70/300

https://www.flickr.com/photos/130869855@N05/

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #5 le: 08 Mai, 2017, 11:00:52 am »
whaou, superbe reportage que tu nous as fait, tes photos sont magnifique  ;)

Merci

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #6 le: 08 Mai, 2017, 17:47:14 pm »
C'est clairement un voyage pas courant
tes photos sont superbes, notamment les dernières des rennes, le pelage ressort d'une superbe manière
Excellent.

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #7 le: 08 Mai, 2017, 18:13:15 pm »
C'est clairement un voyage pas courant
tes photos sont superbes, notamment les dernières des rennes, le pelage ressort d'une superbe manière
Excellent.

Merci

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #8 le: 11 Mai, 2017, 14:16:16 pm »
Top tout ça !! ;)


*

Hors ligne HARDIV

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #10 le: 22 Mai, 2017, 12:05:40 pm »
Bonjour Pcolin.

SU-PER-BE.
C'est un voyage extraordinaire. Très bien présenté et conté. droit à l'essentiel.
Des images avec des vues & des angles bien différents. L'élément humain donne aussi une échèle face à cette immensité.
Les rennes plein de neige sont vraiment incroyables. C'est peu courant d'avoir de si belles images.

Le retour doit être dur et plein de souvenir.
bravo. ( et tu me donnes envie de partir)
Vincent H

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #11 le: 22 Mai, 2017, 12:40:29 pm »
Merci. On a eu pas mal de chance au niveau de la météo.

Pour les rennes, c'est une belle récompense Après avoir porté mon 200-500

Le retour est difficile oui. Surtout que je suis maintenant en Espagne pour le boulot. +60°C en quelques semaines c'est pas facile

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #12 le: 08 Août, 2017, 11:54:06 am »
Superbe aventure et photos pcolin !

C'est typiquement le genre d'expédition type hivernale que je rêve de faire.
Pourrais-tu me renseigner sur comment tu as organiser ça, par un club de montagne, un tout opérateur ? Ou toi même... Ainsi que le budget à prévoir.

Merci d'avance :)
Boitiers : D800 & F100
Objectifs : Nikkor 50 mm f/1.8 - Nikkor 14-24 mm f/2.8 - Nikkor 80-200mm f/2.8 AF-S

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #13 le: 08 Août, 2017, 18:27:50 pm »
Superbe aventure et photos pcolin !

C'est typiquement le genre d'expédition type hivernale que je rêve de faire.
Pourrais-tu me renseigner sur comment tu as organiser ça, par un club de montagne, un tout opérateur ? Ou toi même... Ainsi que le budget à prévoir.

Merci d'avance :)

Bonjour,

Je suis passé par une agence de voyage, grand nord grand large. On peut normalement organiser ça soi même, mais le Spitzberg est très réglementé du fait de la présence d'ours polaires, de la protection des animaux et de l'environnement. Il y a pas mal d'autorisations à obtenir auprès du gouverneur, je pense. L'obligation de partir avec un fusil et d'autres outils pour effrayer un ours si besoin. Matériel de survie, etc. Pas sur que le gouverneur laisse partir des gens ne connaissant pas le terrain.

Pour l'agence, le prix était de 3500€ si j'ai bonne mémoire et comprenait le vol aller-retour la nourriture (sauf le dernier déjeuner au retour), le matériel spécifique au voyage (ski et chaussures de ski, pulka, tente, duvet, veste et pantalon polaires...). Comme matériel perso, il fallait juste apporter des vêtements de montagne, une gamelle de camping, lunettes de ski, gants, bonnet et autres bricoles. N'étant pas un grand montagnard, j'ai dépensé 400€ pour m'acheter cet équipement. Donc disons environ 4000€ en budget total.

Tu peux trouver pas mal d'informations sur la fiche technique du voyage
https://www.gngl.com/ps-spitzberg/tp-circuit-accompagne/at-ski-fond-ski-nordique/spz001--traces-ours

Cordialement
Pierre

Voyage au Spitzberg - Randonnée en ski+pulka
« Réponse #14 le: 08 Août, 2017, 20:10:46 pm »
Au top merci pour les infos.

Niveau matos je suis au point, je pourrais même prendre mes ski de rando. Reste plus qu'à trouver un créneau avec le taf... Et à mettre un peu de côté  ;D
Boitiers : D800 & F100
Objectifs : Nikkor 50 mm f/1.8 - Nikkor 14-24 mm f/2.8 - Nikkor 80-200mm f/2.8 AF-S

Publicité