Le fait d'être "bloqué" à 50 mm a été un peu destabilisant au début, mais cette contrainte est rapidement devenu un défi : il a fallu que je me creuse vraiment la tête au niveau des cadrages pour réussir à faire les images que je voulais malgré l'absence de zoom. Buzzz
Il faut bien préciser de quels sujets photograohiques on parle !
J'ai déjà essayé cette démarche en paysage, avec mon beau 50 f/1,8 tout neuf : chaque fois, ce fut un échec ! Trop court, trop long....
Ma démarche, commune je pense à tous les paysagistes, est d'abord en me déplaçant de repérer une perspective, puis dans cette perspective une composition intéressante. Ensuite, je peaufine le cadrage en ajustant la focale... Ca pourrait être une série de fixes, par commodité, c'est pour moi un zoom ! Et au final, je me fiche que ce soit fait à 28 ou à 300. Je suis incapable de me dire qu'il faut absolument faire rentrer la nature dans un angle donné !
J'ai déjà publié cette photo, typique de ma région (vallée du Doubs), qui est une de mes préférées dans ma petite production : elle est faite à la focale de 200mm en APS-C (18-200 VR). Cette perspective s'est tout de suite imposée à moi, bien que couvrant un angle de champ très réduit. Ce matin-là, par -12°C et sur une route verglacée, j'aurais été bien malheureux avec un 35mm (équivalent à 50mm FF)

Ceci étant cette démarche de l'objectif unique peut être envisagée en ville, je te l'accorde : l'homogénéité des résultats peut être un plus : il m'est arrivé de faire un effort

, en emmenant mon vieux 24-85 non VR à Londres au lieu du 28-300. Mais je n'en suis pas encore au 50 seul !