Comme l'a écrit Sini, pas de règle absolue : certains objectifs n'ont pas bougé ou presque (au niveau de la formule optique s'entend) au fil des versions (comme le 24/2,8 par exemple) alors que d'autres ont connu plusieurs variantes (cas du 28/2,8).
De plus, tous les Ais ne sont pas forcément supérieurs aux versions antérieures (cas du 300/4,5 ou du 85/1,8 par rapport au 85/2 qui lui a succédé entre autres). Donc encore une fois, à étudier au cas par cas.
Pour les objectifs manuels Nikon, il y a 3 grandes familles :
- les F, ou "non Ai" qui ne sont montables que sur les boîtiers à monture non Ai ou disposant d'un ergot amovible (F3, F4, Fe, Fm et quelques Nikkormat…). Pour les utiliser sur des boîtiers à monture Ai qui ne disposent pas de ce fameux ergot amovible, les objectifs doivent avoir été mis à la norme Ai (quand c'est physiquement possible). Cela est faisable de 2 façons : soit dans les règles de l'art par remplacement de la bague de diaph, soit de façon (plus ou moins bien) bricolée, par limage. Dans les 2 cas, on parle alors d'objectifs "modifiés Ai".
- Les objectifs Ai "d'origine".
- Les objectifs Ais. Ceux-ci comprennent 2 "sous familles", les Serie E et les Aip.
Les "Serie E" sont des objectifs Ais économiques, dont la construction fait beaucoup appel au plastique (grand sacrilège à l'époque : pourtant par rapport aux critères actuels ils sont très très bien construits

). Leut formule optique est souvent simplifiée, de même que le traitement de surface des lentilles de certains modèles.
Les Aip sont des Ais disposant de la même puce que les objectifs AF (de première génération). A ce titre, ils sont utilisables même avec des boîtiers incapables de faire la mesure de lumière avec les Ai/Ais, ainsi qu'en mode P et S, ainsi qu'en mesure multizones. Bon Nikon n'a pas sorti grand chose dans cette gamme : un 45/2,8 "pancake", un 500/4 pas donné, et un 1200-1700/5,6-8 très rare et très très cher.
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