PHOTOKOR
(...) J'ai vécu plus de 5 ans en Asie du Sud-Est. Au Japon et en Corée du Sud principalement, une certaine élite intellectuelle continue toujours à écouter les disques vinyles sur des platines analogiques avec des amplis à tubes
(...)nouvelle génération, dès l'apparition du numérique, a déserté du jour au lendemain le marché de l'argentique très haut de gamme. aujourd'hui, il n'y a que les "vieux" qui continuent à s'intéresser au matériel argentique.
Dommage je ne pas suivi entièrement le débat que j’avais lancé. La crise existentielle de Photokor m’à beaucoup interpellé. Car elle est représentative d’un état d’esprit entre le vieux et le moderne. Sa crise est le propre de l’être humaine devant chaque bouleversement.
Hélas, le système de production ne tienne pas compte de nous. Et encore moins de notre façon de voir les choses. Depuis 1950, plus de 70 marques et modèles de motos ont disparus uniquement en Europe. La reliure ça vous dit quelque chose ? Des milliers de personnes vivaient de ça. Aujourd’hui des veilles dames qui n’ont jamais travaillé dans leur vie, payent une fortune pour apprendre la relieur. Oui, cher monsieur, il est possible que la photographie devienne un jour si élitiste que la relieur. Oui il est possible que la photo argentique ne s’adresse un jour qu’à une élite des vielles personnes qui n’ont jamais travaillé, mais qui trouverons amusant de faire comme dans le passé. L'image que véhicule Photokor de la vieillesse ou des « vieux » ne peut en aucun cas être généralisé. Au diable le pessimisme, si un jour l’argentique n’existe plus tant pis, au diable la photo. PALLAS