Bonjour,
On ne compare pas un appareil de type FM/FE à un boîtier-système de type F (F, F2, F3, etc.), mais ce furent tous d'excellents boîtiers très costauds malgré leur petite taille, et très fiables.
Le FM3A est apparu trop tard, et a disparu trop tôt : c'est en quelque sorte le jumelage en un seul boîtier d'un FM2 et d'un FE2.
Avec des piles, ses vitesses sont électroniques même si l'on ne se place pas en mode "A".
Sans piles, c'est un boîtier mécanique qui fonctionne à toutes les vitesses inscrites sur le barillet.
Son dos est amovible car il peut recevoir un dos-dateur (MF-16).
Il est motorisable avec le moteur MD-12, et reçoit trois verres de visée : le classique verre K3 (couronne de microprismes entourant un stigmomètre), le verre dépoli sur tout le champ de type B3, et le verre E3, dépoli et quadrillé (c'est celui que j'utilise).
Son mode de mesure de la lumière est la classique pondération centrale qui a fait ses preuves depuis les premiers Photomics destinés au Nikon F…
C'est bien entendu un appareil tout aussi professionnel qu'amateur, et nombre de "pros" ont eu soit un FM/FM2, soit un FE/FE2, soit un FM3A en complément de boîtiers plus complets offrant une visée à 100 %, ce qui n'est pas le cas des FM/FE/FM3A : 93 % seulement qui peuvent être très handicapants dans certains cas.
Ne pas revendre cet appareil, et le faire fonctionner de temps à autre afin de ne pas "gripper" les vitesses mécaniques : il pourra toujours servir un jour ou l'autre !

Amicalement
