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Avec le numérique, c'est vrai qu'on se permet plus de flexibilité et le taux de photos qu'on considère comme vraiment réussie est aussi bien moindre, les vraiment ratées (floues, mauvaise exposition, etc...) doit se situer à 10%, le reste c'est montrable mais réussie, faut que j'apprenne encore toutes les finesses d'une bonne photo 
Perso elles me conviennent.
Disons qu'il doit y avoir 30% que je ne voudrais pas perdre
On en revient toujours au même sujet, du genre serpent qui se mord la queue (aïe !) ou vis sans fin : qu'est-ce qu'une bonne (ou une mauvaise) photo ?
- Professionnellement, une bonne photo est celle qui correspond à la commande du client ; c'est aussi celle qui est vendue. À l'inverse, une mauvaise photo ne correspond pas à la commande ; c'est aussi celle qui n'est pas publiée.
- Amateuristiquement (j'ose les néologismes osés

), on s'en fout ! Une bonne photo est celle qui plaît. Une mauvaise, celle qui fait bâiller. Une bonne et une mauvaise peuvent avoir procuré le même plaisir lors de la prise de vue : la bonne enchante, la mauvaise déçoit.
Pauvre poubelle nourrie généreusement avec le rebut de nos délires argentico-numériques… !

C'était mon quart d'heure « philo à 3 € le litre », et ça mange pas de pain.
Il y a quand même des photographes qui n'appuient sur le bouton que lorsqu'ils sont certains que tutto va bene, mais le numérique en fait une espèce en voie de disparition.
Pour ma part, j'adore une belle image verticale : très difficile, le cadrage vertical… Et ça en rebute plus d'un !


Celle-ci est pour moi un exploit sportif, car faite au petit matin avec mon fusil-photo, pas du tout prévu pour le cadrage vertical, donc manipulé dans une position pas possible (merci pour les lombaires

). J'ai aimé ce dernier petit bout de lune, et c'est à pleine ouverture à f/4 (car 2,8/300 + TC-14) et à 1/20s… Alors, pinaillez pas trop pour la netteté… ISO = 400.
Après, je suis allé tirer le portrait à quelques hérons et aigrettes dans un marais voisin…
Amicalement

Désolé pour le poids et la lenteur à l'ouverture : j'ai pas fait attention… On cause, on cause…
