L'image est plaisante par sa composition et son ambiance.
Le choix d'un format 16/9 convient plutôt bien dans ce cas.
Mais s'il est banalisé par les tailles d'écran TV pour film et vidéo, il est surtout adapté à de l'image en mouvement et à des scènes qui impliquent de grands espaces.
Les formats cinéma sont nombreux et tout comme les formats photo, ils sont imposés par le matériel et/ou choisis par l'auteur pour des motifs artistiques.
Il existe de nombreux exemples qui expliquent ces choix et quelques minutes de recherche sur la toile en fournissent une passionnante pelletée.
L'excellent film de Xavier Dolan "Mommy " m'a laissé une très forte impression avec son format qui navigue entre carré et 1,33:1. Il est une parfaite et récente illustration de l'effet obtenu par un choix artistique : claustrophobie et oppression quand il le faut, urgence et malaise.
( Ce que l'on n'a pas du tout avec une image carrée en photo, où c'est la construction géométrique qui prime, la stabilité ).
Il y a aussi les possibilités et significations infinies des formats en BD, combinaison d'images fixes et de mouvements " virtuels "...
Bref, un vaste choix existe, rester au plein format du capteur ou de la pellicule a l'avantage de ne pas brider ce choix, et décider à l'avance peut être source de créativité et composition réfléchie minutieusement.
Il y a plein de solutions, et parmi elles le 16:9, mais pas que !