C'est moins une question de quantité que de qualité : le cliché porte sur l'ambiance et les silhouettes. Celles-ci sont finalement peu détaillées car les arbres forment une masse compacte dont les contours sont peu expressifs. La découpe de l'ombre sur le lac à la surface troublée n'est pas non très parlante.
La difficulté en photo est de parvenir à laisser de côté l'affectif pour observer et décortiquer un cliché de manière objective : c'est sans doute un souvenir agréable, chargé d'émotions diverses.
La photo elle-même s'analyse plus froidement en terme de formes, couleurs, textures, lumière, ...
Quand je garde des clichés sans intérêt du point de vue photographique c'est parce qu'ils sont des déclencheurs pour la mémoire et restituent des souvenirs précieux. Donc on peut tout à fait garder des images d'intérêt discutable pour soi.
Soumis à un regard extérieur, ces mêmes clichés ne sont pas percutants.