Merci encore pour ces différents éléments, qui viennent donner de l'eau à mon moulin.
Mais tout à fait, mon cher Jean-Christophe, mes objectifs sont encore flous, mal définis (et c'est [facile, mais] le cas de le dire !

). Je pense aussi que dialectiquement, entre ce que je souhaite et les possibilités d'objectifs offertes, la réflexion avance : ne soyons donc pas statiques, dans la détermination de pôles de réflexion figés. Autrement dit, c'est en étudiant un peu ce que sont les téléobjectifs que mes besoins se déterminent.
Le gros problème du 2.8 est que je trouve que c'est bien trop cher pour ce que c'est, par rapport au prix d'autres téléobjectifs pour une qualité qui n'est pas très supérieure.
Je n'utiliserai plus mon D5300 même pour de petits reportages, comme celui d'hier pour une conférence politique : il y a longtemps que je ne l'avais plus sorti ailleurs que pour les vacances et je ne me souvenais plus qu'en conditions de basse lumière, pourtant non extrêmes (loin de là), je n'accrochais quasiment pas. J'ai dû passer au D7100, avec lequel j'ai pu faire le point bien plus souvent, quoique quand même avec un taux de raté qui me fait me dire que ces deux boîtiers ne sont pas des
Rolls à ce niveau.
Cette parenthèse pour en venir au D7100, mon second boîtier : si je l'utilisais vraiment comme second boîtier effectif et non uniquement comme boîtier de remplacement si le plein cadre avait un pépin, avec le facteur de conversion et le 85 mm chaussé, je pourrais déjà voir plus loin, avec quasiment un 130mm ! Et dans ce cas, j'embarquerais peut-être le D5300 comme boîtier nu, de remplacement, en cas de problème d'un des deux autres. Mais comme je n'aime pas trop les sangles, faire pendouiller un boîtier sur mes hanches et que je n'ai pas encore résolu la question de ce que je vais porter exactement, il me reste du grain à moudre...
Je me demande dès lors si je ne vais pas me contenter, pour un premier temps, de quatre cailloux : le 24, le 50, le 85 et le 60mm macro.
Pensons à Michaël Ferrire (belge comme moi) qui ne couvre ses mariages qu'avec une seule focale, ou du moins c'était ce qu'il prévoyait et ce qu'il a déjà fait au moins à une occasion, pour revenir à un fondamental : la photographie reste une question de choix et une possibilité de focales énorme n'est qu'une illusion de résolution des problèmes posés par le choix, problème qui reste le cœur de la pratique.
Pour répondre à J-C plus complètement : je ne dois peut-être pas me procurer de téléobjectif tant que je n'ai pas plus l'expérience du reportage de mariage et que le besoin ne s'en fait pas clairement sentir.