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Re : Ensemble d'objectifs
« Réponse #15 le: 26 Fév, 2016, 19:03:45 pm »
Le rôle principal du diaphragme est de gérer la profondeur de champs. C'est à mauvais escient que l'on s'en sert pour la lumière. A moins de vivre dans un monde en deux dimensions.

C'est pour cette raison (entre autre) que les objectifs grand-format ultra lumineux n'existent pas: aucun intérêt, compte tenu de la profondeur de champs résultante. Sauf en photographie aérienne, quand la distance de mise au point est suffisamment importante pour obtenir une bonne profondeur de champs, même à f/2.
Boitier: Nikon D610 Optiques: AF-S Nikkor 24mm f/1.8G ED - Sigma 35mm f/1.4 DG Art - AF-S Nikkor 50mm f/1.8G - AF-S Nikkor 85mm f/1.8G - Nikkor 105mm f/2.5 AI - AF DC Nikkor 135mm f/2 D

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Re : Ensemble d'objectifs
« Réponse #16 le: 27 Fév, 2016, 08:43:36 am »
Bonjour,

avant oui, mais avec les capacités en ISO des capteurs actuels, c'est surtout pour la pdc que les grandes ouvertures sont intéressantes.

Je monte en ISO, seulement quand je ne peux pas faire autrement : on perd vite de la dynamique, donc des couleurs, et au delà d'un certain seuil, le bruit apparaît.

C'est à partir de f/11 que les objectifs redeviennent mauvais, car la diffraction commence à se manifester, en particulier avec les capteurs DX 24Mpx. ...

A partir de F/11, certains objectifs restent bon, très bon, ou même excellent en piqué, aberration chromatique, etc. mais pas tous ... non, non ! regarde dans dxo.
La diffraction n'est pas forcément une mauvaise chose, notamment en nocturne, je ferme de temps en temps le diaph pour avoir des effets de diffraction sur les lumières.

Le rôle principal du diaphragme est de gérer la profondeur de champs. ...
...

Oui, pour toi, et même souvent pour moi aussi... mais pas toujours, et pas pour tout le monde !
Le diaphragme, autrement dit, l'ouverture sert à :
- gérer la pdc (du bokeh à un large plage de pdc jusqu'à l'infini pour que tout soit net) ... bien-sur !
- quantifier la lumière qui va entrer sur la capteur, en fonction de la vitesse, parce-que parfois, c'est la vitesse qui est prioritaire
- maximiser la quantité de lumière, parce-que parfois, c'est l'iso et la dynamique du capteur qui est prioritaire.

Bon week-end.
« Modifié: 27 Fév, 2016, 08:45:33 am par jp_g »

Re : Re : Ensemble d'objectifs
« Réponse #17 le: 27 Fév, 2016, 10:27:30 am »
Un diaphragme, ça sert à gérer la profondeur de champs.
C'est une conséquence indirecte.

Un diaphragme, ça a pour rôle premier de fermer le trou par lequel entre la lumière.
Et cette action de fermer le trou a deux conséquences :
- réduire la quantité de lumière qui entre (tous paramètres égaux par ailleurs)
- augmenter la PDC

Sur certains clichés, la PDC a une grande importance et on choisit le diaphragme en fonction de ce critère.
Sur certains clichés, faire entrer de la lumière est l'élément le plus important et on choisit le diaphragme en fonction de ce critère.
Et très souvent, lorsque la lumière est mauvaise, on cherche l'équilibre le moins mauvais entre ces deux critères.

Re : Ensemble d'objectifs
« Réponse #18 le: 29 Fév, 2016, 02:54:23 am »
Bien que les sources divergent, il semblerait que le diaphragme à iris (ou diaphragme pupille, ou œil de chat) a été inventé par Kircher au XVIIième siècle. A l'époque, ça lui servait à étudier le comportement des différentes longueurs d'ondes.

C'est Daguerre qui, le premier, a adapté le système sur une chambre photographiques. Certains l'attribuent à Niépce, mais c'est bien Daguerre qui lui avait fourni la chambre, déjà équipée.
Dans la documentation qu'il a fourni avec la chambre, il y explique que ce diaphragme sert à la mise au foyer de la chambre, mais que dans la mesure du possible, il convient de le laisser ouvert au maximum.

L'implémentation de ce diaphragme dans un système photographique a donc bien été pensée dans le but de gérer la netteté, et c'est la perte de lumière liée à sa fermeture qui est une conséquence, non pas indirecte, mais secondaire, et même gênante à l'époque.

Avec des procédés ayant une sensibilité théorique de 1 iso, voire moins, il ne serait venu à l'idée de personne, à l'époque, d'inventer un système pour diminuer la luminosité. Par contre, sur du grand format, inventer un système pour maximiser la profondeur de champs, ça avait du sens.


Donc, oui, aujourd'hui, on considère le diaphragme comme un outil servant à gérer la quantité de lumière. Mais c'est, le plus souvent, une erreur, car ça change radicalement le résultat de la photo, et le reste du temps un substitut, à défaut de pouvoir gérer autrement.

Quand je dis
Le rôle principal du diaphragme est de gérer la profondeur de champs.
c'est un fait, pas une vision personnelle de la pratique photographique. Le diaphragme a été implémenté sur les systèmes photographiques dans ce but. C'est la pratique courante (et l'augmentation de la sensibilité des émulsions/capteurs) qui en a détourné l'usage. Et c'est la raison pour laquelle on voit tant de photographies à la profondeur de champs si mal gérée, qui auraient pu être bonnes, mais qui ne le sont pas...

oui pdc pour grand angle sur courte distance
mais je constate que ce n'est pas le cas pour longue distance et photo ciel de nuit ou tous recherche un objectif lumineux ca la pdc ne joue plus
et donc comment savoir ce qui est le plus important d'un objectif lumineux ? la pdc courte distance
ou plus de luminosité longue distance de nuit car pdc sans iùportance car infini
 va dire a ceux qui ont besoin de luminosité pour ciel de nuit  qu"ils se servent plutot de pdc que de la luminosité pour leur ciel et qu(il vivent dans un monde a 2 dimensions

Ceux qui photographies le ciel vivent effectivement dans un monde en deux dimensions, puisque de là où nous sommes, on peut considérer (dans le cadre de la photographie) que toutes les étoiles sont sur un même plan.

De plus, la luminosité maximum d'un objectif ne dépend pas de son diaphragme. Selon les formules optiques, cela va dépendre soit de la taille de la lentille d'entrée, soit de la taille de la lentille de sortie, soit du diamètre interne du fut optique.

Dans une certaine mesure, cela dépend aussi de la qualité des verres utilisés et de leur agencement. Certains objectifs ouvrants à f/5.6 se révèlent plus lumineux que d'autres ouvrants à f/4. Mais ce dernier point est vrai surtout sur les anciens objectifs, bien que l'on constate encore ce genre de phénomène sur certains objectifs plus récents.
Boitier: Nikon D610 Optiques: AF-S Nikkor 24mm f/1.8G ED - Sigma 35mm f/1.4 DG Art - AF-S Nikkor 50mm f/1.8G - AF-S Nikkor 85mm f/1.8G - Nikkor 105mm f/2.5 AI - AF DC Nikkor 135mm f/2 D

Re : Re : Ensemble d'objectifs
« Réponse #19 le: 01 Mar, 2016, 19:03:27 pm »

...
De plus, la luminosité maximum d'un objectif ne dépend pas de son diaphragme. Selon les formules optiques, cela va dépendre soit de la taille de la lentille d'entrée, soit de la taille de la lentille de sortie, soit du diamètre interne du fut optique.

Dans une certaine mesure, cela dépend aussi de la qualité des verres utilisés et de leur agencement. Certains objectifs ouvrants à f/5.6 se révèlent plus lumineux que d'autres ouvrants à f/4. Mais ce dernier point est vrai surtout sur les anciens objectifs, bien que l'on constate encore ce genre de phénomène sur certains objectifs plus récents.

Bonsoir
Oui,  est-ce cela ne s'appellerait pas la mesure "transmission" dans les tests dxomark ? 

Re : Ensemble d'objectifs
« Réponse #20 le: 01 Mar, 2016, 21:00:35 pm »
De plus, du temps des boitiers argentiques et de la MAP manuelle, une grande ouverture facilitait le réglage de la MAP en faible lumière (et une fois le film chargé, plus question de changer la sensibilité)

désolé de parler d'un temps que les moins de ...
On ne fait jamais d'erreur sans se tromper...

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