Bien que les sources divergent, il semblerait que le diaphragme à iris (ou diaphragme pupille, ou œil de chat) a été inventé par Kircher au XVIIième siècle. A l'époque, ça lui servait à étudier le comportement des différentes longueurs d'ondes.
C'est Daguerre qui, le premier, a adapté le système sur une chambre photographiques. Certains l'attribuent à Niépce, mais c'est bien Daguerre qui lui avait fourni la chambre, déjà équipée.
Dans la documentation qu'il a fourni avec la chambre, il y explique que
ce diaphragme sert à la mise au foyer de la chambre, mais que dans la mesure du possible, il convient de le laisser ouvert au maximum.
L'implémentation de ce diaphragme dans un système photographique a donc bien été pensée dans le but de gérer la netteté, et c'est la perte de lumière liée à sa fermeture qui est une conséquence, non pas indirecte, mais secondaire, et même gênante à l'époque.
Avec des procédés ayant une sensibilité théorique de 1 iso, voire moins, il ne serait venu à l'idée de personne, à l'époque, d'inventer un système pour diminuer la luminosité. Par contre, sur du grand format, inventer un système pour maximiser la profondeur de champs, ça avait du sens.
Donc, oui, aujourd'hui, on considère le diaphragme comme un outil servant à gérer la quantité de lumière. Mais c'est, le plus souvent, une erreur, car ça change radicalement le résultat de la photo, et le reste du temps un substitut, à défaut de pouvoir gérer autrement.
Quand je dis
Le rôle principal du diaphragme est de gérer la profondeur de champs.
c'est un fait, pas une vision personnelle de la pratique photographique. Le diaphragme a été implémenté sur les systèmes photographiques dans ce but. C'est la pratique courante (et l'augmentation de la sensibilité des émulsions/capteurs) qui en a détourné l'usage. Et c'est la raison pour laquelle on voit tant de photographies à la profondeur de champs si mal gérée, qui auraient pu être bonnes, mais qui ne le sont pas...
oui pdc pour grand angle sur courte distance
mais je constate que ce n'est pas le cas pour longue distance et photo ciel de nuit ou tous recherche un objectif lumineux ca la pdc ne joue plus
et donc comment savoir ce qui est le plus important d'un objectif lumineux ? la pdc courte distance
ou plus de luminosité longue distance de nuit car pdc sans iùportance car infini
va dire a ceux qui ont besoin de luminosité pour ciel de nuit qu"ils se servent plutot de pdc que de la luminosité pour leur ciel et qu(il vivent dans un monde a 2 dimensions
Ceux qui photographies le ciel vivent effectivement dans un monde en deux dimensions, puisque de là où nous sommes, on peut considérer (dans le cadre de la photographie) que toutes les étoiles sont sur un même plan.
De plus, la luminosité maximum d'un objectif ne dépend pas de son diaphragme. Selon les formules optiques, cela va dépendre soit de la taille de la lentille d'entrée, soit de la taille de la lentille de sortie, soit du diamètre interne du fut optique.
Dans une certaine mesure, cela dépend aussi de la qualité des verres utilisés et de leur agencement. Certains objectifs ouvrants à f/5.6 se révèlent plus lumineux que d'autres ouvrants à f/4. Mais ce dernier point est vrai surtout sur les anciens objectifs, bien que l'on constate encore ce genre de phénomène sur certains objectifs plus récents.