Sur la première image, remontoir + déclencheur chrono, la distance réelle entre les deux est de l'ordre de 1cm aux entraxes (variable selon la taille du cadran, mais ça fixe les échelles de distance).
Ici, ce centimètre occupe environ les 2/3 de l'image. Autrement dit, l'ensemble du détail visible sur l'image mesure probablement 1,5cm. Ce qui correspond à la hauteur d'un capteur DX/APSC (16mm).
Dit encore autrement, il faut, pour réaliser cette image sans la recadrer, un objectif qui autorise le rapport de grandissement de 1:1. C'est à dire un "vrai" objectif macro qui, à sa distance minimale de mise au point, atteint le rapport 1:1. Ou bien d'autres montages, à base de bague(s)-allonge ou de bague d'inversion BR-2a, qui permettent, avec un objectif approprié, de dépasser le rapport 1:1.
Ni le Tamron 18-200 ni la totalité des autres zooms "dits macro" du marché ne permettent d'atteindre ces rapports. Dans la totalité des cas, on peut atteindre les rapports 1:2 ou 1:3, c'est à dire 2 à 3 fois moins gros.
Avec un rapport de grandissement de 1:1, la profondeur de champ est très faible, de l'ordre du millimètre : on voit que les rainures du remontoir sont nettes mais que les inscriptions sur le cadran sont floues.
Pareil pour l'image suivante, où l'axe des aiguilles et la trotteuse sont nets, mais pas l'inscription "perpetual", et même pas les aiguilles des heures et des minutes, qui sont pourtant très proches de la trotteuse.
Cette particularité de la macro-photographie exige, pour ce type d'images, que le capteur de l'appareil photo soit strictement parallèle au cadran de la montre ; ce qui est plutôt difficile à obtenir à main levée. Il faudra prévoir en plus soit un (bon) trépied, soit un statif de reproduction à colonne.