Bokeh: mot japonais signifiant flou. En fait le fond flou provenant d'une faible profondeur de champ avec un téléobjectif à grande ouverture.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bokeh
D'ac, je finis par comprendre.
À l'époque où il m'arrivait de jouer avec un extraordinaire 2/200 AIs, je faisais, tel M. Jourdain de Molière, du bokeh sans le savoir. Car les flous (et justement ceux d'arrière-plan) obtenus avec cette optique de très grande classe même à pleine ouverture, sont très beaux.
La zone où est fait le point est nette et très piquée, et le flou "démarre" en douceur, pour se fondre en une sorte de lavis genre aquarelle. Me fais-je bien comprendre, et ai-je moi-même bien compris ?
Dans ma vie de faiseur d'images, j'ai rencontré deux ou trois optiques de la sorte : le tout premier 2,8/80~200 ED (modèle à pompe, que m'avait prêté Nikon à l'époque), le 1,4/85, et le 2/200 (sans oublier le remarquable 2,8/400 AIs, malheureusement trop lourd, même pour moi

), toutes ces optiques étant alors manuelles.
À mes débuts, j'ai eu aussi un bête 5,6/400 Novoflex (et la tête 9/640) qui se montait sur le bloc des diaphragme dont l'iris était presque parfaitement circulaire tant il comprenait de lamelles… Flous extras !
Cet iris circulaire a été, si je ne m'abuse, conservé par Leica pour ses optiques M, à une époque où les Japonais nous fabriquaient des diaphragmes à six lamelles, donnant un iris hexagonal affreux et non circulaire, mais pas cher et costaud.
En ce cas, je suis ravi que Nikon revienne avec ses optiques modernes à des iris un peu plus proches du cercle…
Merci aux connaisseurs pour avoir éclairé ma lanterne.
Ceci dit, que le VR ne remplace pas un bon trépied, on s'en serait douté, mais dans tous les cas de photos d'action (sport, animalier…), c'est quand même une sacrée réussite ! En gros, vive le 2,8/300 VR qui me permet de jouer à la main malgré le poids de l'optique et des ans…

Amicalement
