C'est très intéressant graphiquement et aussi par cette complexité dans le placement des néons, qui " animent " la structure de ce béton qui est partout.
Ces allers et retours continus entre la matière grise du béton et les lignes lumineuses des néons, entre les zones claires et sombres de l'image, entre les pleins et les vides, entre ce qui monte et ce qui creuse, sont une sorte d'échange entre le matériel ( béton ) et l'impalpable ( lumière ).
C'est assez fascinant, d'autant plus que l'ambiance est glaciale et tout à fait sinistre !
Je verrais toutefois un cadrage en carré, qui supprime les deux néons proches, trop présents selon moi.
La poutre, non limitée à gauche et à droite par ce cadrage, devient aussi plus menaçante, plus pesante, plus longue en fait, puisqu'on ne sait pas où elle s'arrête.
On a aussi un néon éteint, un allumé, visibles tout de suite, qui créent comme un déséquilibre et cassent en quelque sorte la symétrie de l'image.
Mais ce n'est qu'un premier avis, il faut en attendre d'autres
