Et oui ! c'est une évidence ...
mais il faut malgré tout reconnaitre que dans ce monde de rapidité, la photographie est devenue par ( je ne dis pas grace) le numérique un consommable ... et que, ce coté rapide est très appréciable.
Toutefois, ( me semble t'il ) depuis quelques mois, une sorte de mouvement de résistance prends forme. Indépendamment des utilisateurs de films qui ont de plus en plus de mal à se fournir ( personnellement, je commande mes films noir et blanc et IR en Allemagne ), il est évident que, ceux qui ont connu cet aspect de la photo qu' est la chaine des manipulations chimiques , citée dans l'article, la vie miraculeuse de la chambre noire ( c'est si beau une photo qui apparait doucement dans la cuvette de révélateur, et, la vue formatée à la lumière inactinique, savoir sans peine évaluer une exposition et un contraste ... sans parler des odeurs... ) Tout ces sensations extraordinaires, sont totalement inconnues avec le numérique.
La frustration est grande, car même si, la facilité de faire simplement le mouvement d'appuyer sur un bouton, permet d'obtenir de superbes résultats, quelle valeur prends cette image ... c'est de nouveau la rangaine du " avec un si bel appareil, c'est facile ... et voilà que, la photographie, qui a eu tant de mal à se faire une vrais place dans le monde de l'art, et qui a réussi à ne plus être un produit inférieur à la peinture dans les galeries et les collections ... voilà qu'elle va redevenir une production facile ....
Et la réalité d'une image ??? C'est très juste que désormais, comment savoir ce qui est vrais, trafiqué, interprèté ???
Ce n'est pas interdit bien sur, mais cela banalise totalement l'acte photographique ...
Amis de la photographie argentique ... RESISTONS !