En effet comme il a été dit , la résolution des capteurs a dépassé celle de l'argentique, mais ce qui joue beaucoup c'est la géométrie de la surface.
En argentique en faisant simple on utilise des grains de matière sensible disposés de façon aléatoire sur la surface, avec en couleur en plus différentes couches superposées. Donc l'incidence de la lumière n'a pas une grande importance, si la lumière touche un grain, la modification chimique s'effectue.
Sur un capteur, les photosites ont une forme précise, ne peuvent recevoir la lumière que sous un certain angle et entre il y a une zone de non détection.
Au centre où l'incidence est quasi de 90° il n'y a pas de problème, mais sur les bords les rayons qui ne sont pas homogènes arrivent sur une surface qui elle l'est, et qui en plus ne les détecte que sur le côté du capteur. Comme chaque site est dédié à une couleur en plus, si par exemple un rayon cyan n'est pas transmis exactement de la même façon que le vert les différents capteurs ne vont pas détecter de la même manière et au dématriçage on verra une aberration colorée. J'ai pris cet exemple car sur les optiques dernière génération il faut beaucoup plus corriger ces aberations qui au delà des franges joue beaucoup sur le contraste général de l'objectif. Mais ce phénomène touche aussi la réso, le vignetage ..etc.
Néanmoins comme il a été dit, les ingénieurs de Nikon ont fait des merveilles dans le passé et entre tous les objectifs anciens certains sont encore aujourd'hui excellents : par exemple le 105 macro AIS, les super télé 300mm 2.8, 400mm 2.8 etc... qui utilisaient déjà des verres spéciaux
Il y a pas mal d'article à ce sujet. L'avantage de la bague Nikon est que si on n' a pas besoin de l'AF et que l'on a un boitier avec l'option : objectif sans microprocesseur, on peut utiliser des optiques datant de 20 ans ou plus, excellentes et leur prix en occas est vraiment interessant.