quel dommage que tu précises dans ton commentaire que des gens lui tendent des chips.
C'est hélas une pratique de plus en plus courante qui dénature un les choses.
J'entends la remarque, mais je ne comprends pas le problème.
Il est de pratique courante de nourrir les passereaux en hiver, avec des graines ou des boules de graisse. Ou d’aménager pour les oiseaux migrateurs des zones protégées. Si bien protégées qu'ils se sédentarisent. Ou encore d'introduire des loups et des ours dans un habitat qui fut le leur il y a quelques siècles, mais dont ils ont été éradiqués, considérés (à juste titre) comme nuisibles pour la sécurité des hommes et de leur bétail.
Les renards, autant que je sache, ont toujours vécu en commensaux de l'homme, pas vraiment familiers, mais pas trop éloignés non plus (pour voler leurs poules

, manger leurs fruits dans leurs vergers et faire leurs poubelles). Que l'un d'eux se laisse nourrir à la main n'est pas différent des comportements observés avec d'autres animaux sauvages : cygnes, mouettes, goélands...
J'ai vu, il y a peu, un goéland mendier de la nourriture en criant, bec ouvert, en marchant à côté des passants en bord de mer. Idem pour des moineaux, guettant l'occasion de s'emparer d'un peu de pain. C'est évident, ces oiseaux ont compris que l'homme acceptait de les nourrir, comme il le fait pour ses animaux familiers.
Faut-il pour autant leur refuser toute nourriture ? Même traitement pour les passereaux en hiver ? et dans ce cas comment justifie-t-on la ré-introduction de loups et d'ours ?