Lorsque l'insecte est passé au congélateur, c'est assez facile à détecter, en raison de la condensation qui ne manque pas de se former sur le corps de l'insecte dès qu'il est à nouveau exposé à la température ambiante. Et la supercherie est tellement visible que la photo perd tout son intérêt.
Pour le reste, je ne vois en effet pas comment, à la seule vue d'une image, on pourrait savoir à coup sur si le photographe a utilisé des méthodes critiquables.
Les entomologistes ont l'habitude de disséquer leurs sujets pour illustrer, à fort grossissement, tel ou tel détail des pattes, ailes, mandibules, etc. Est-ce condamnable ? En tous cas, le nombre de leurs prélèvements reste infime, bien en deçà de la prédation naturelle, et certainement pas de nature à compromettre la survie d'une espèce.