Je ne sais pas quel est l'état des connaissances de Melodie48, aussi je me permets un point plus terre à terre.
Comme le souligne Weepbitterly, la cellule de l'appareil mesure la quantité de lumière à partir de laquelle l'automatisme (ou le photographe) va devoir trouver les réglages qui permettront d'exposer correctement la photo. Il dispose pour cela de 3 possibilités :
- La vitesse de déclenchement
- Le diaphragme
- La sensibilité ISO
Comme nos boitiers sont bien conçus (si si !) bouger d'un cran l'un ou l'autre de ces trois réglages a exactement le même impact sur l'exposition finale :
- Si la vitesse passe de 1/100 s à 1/50 s, la quantité de lumière est multipliée par deux
- Si le diaphragme passe de f/8 à f/5.6, la quantité de lumière est multipliée par deux
- Si la sensibilité passe de 200 à 400 ISO, la quantité de lumière est amplifiée par deux.
On peut vérifier sur le boitier qu'il y a chaque fois 3 crans pour passer d'un des règlages précédents au suivant. En effet, si doubler la lumière revient à gagner 1 IL, pour plus de précision, ces règlages sont gradués en tier d'IL.
Bien évidemment, si choisir d'agir sur l'un ou l'autre des réglages n'a pas d'impact sur l'exposition de l'image, il n'en est pas de même sur son esthétique. Choisir de travailler sur le diaphragme, c'est controler la profondeur de champ. Travailler sur la vitesse, c'est s'adapter à celle du sujet. Monter la sensibilité, c'est se donner plus de latitude pour le choix des 2 autres réglages.