Bonsoir,
C'est un sujet qui revient toujours, et toujours.
La puissance d'une optique n'est qu'un argument commercial, souvent à la limite du mensonger.
Lorsqu'un fabricant annonce qu'une optique de 50 mm de diamètre permet un grandissement de 500x, il oublie le plus souvent de mentionner les conditions requises pour obtenir ces performances : objet ultra-lumineux (pour l'astronomie) ou luminosité importante (pour l'observation terrestre), acuité visuelle de l'observateur et état de l'oeil de l'observateur, et j'en oublie...
Pour les instruments d'astronomie, on admet généralement que la puissance maximale utilisable (on parle de puissance de confort) est de 2x le diamètre en mm du capteur principal (lentille frontale sur une lunette, miroir sur un télescope), et ce dans des conditions particulièrement favorables d'observation (atmosphère parfaitement stable, ciel d'un noir profond, absence de pollution atmosphérique ou lumineuse, observateur jeune possédant une parfaite acuité visuelle et aucune aberration oculaire). Mais, la plupart du temps, on préfère se contenter de ne pas aller au-delà de 1,5x. Les objets paraissent moins gros, mais offrent plus de détails que si l'on poussait le grossissement.
C'est d'ailleurs logique : la puissance d'une optique étant fonction du diamètre du capteur, l'accroissement artificiel de cette dernière par adjonction d'un oculaire répartit la quantité de lumière renvoyée par le capteur sur une surface proportionnelle à la puissance résultante.
Et c'est valable pour toutes les formules optiques - hélas! -.
Jean-Luc