Oui.

C'est une question de positionnement de marché.

Les appareils d'entrée de gamme ciblent un marché d'amateurs occasionnels. Les réglages de bases sont fait pour permettre l'exploitation immédiate de la photo. Je prends la photos, je la transfère de la carte vers le minilab, j'ai mes photos. Fini. Sans soucis.
Les appareils comme le D200 ciblent un public un peu plus averti, qui veut garder le maximum de contrôle sur sa photo. Les réglages sont donc neutres. Le résultat, c'est que les photos semblent ternes sans post-traitement.
Solutions :
- quand on est en jpeg, modifier les réglages pour s'approcher de ce qu'on veut au maximum dès la prise de vue. Si on veut plusieurs réglages différents (extérieur, studio, etc), il est possible d'utiliser les 4 jeux de réglages du D200.
- quand on est en NEF, on peut aussi modifier les réglages sur l'appareil, mais il est plus simple de le faire avec l'ordinateur. C'est mon choix : tous les réglages numériques (balance des blancs, netteté, saturation, etc) sont faits en post-traitement et je ne m'occupe que des réglages photos sur le terrain (MAP, ouverture, vitesse, sensibilité).
Bien sur, un acheteur ne correspond pas toujours à la cible visée. J'ai vu pas mal de pros en D70/D50. On peut donc faire ces personnalisations avec tous les appareils, la différence étant simplement le réglage d'usine : flatteur-prêt-à-imprimer ou neutre-à-post-traiter.