C'est étrange de constater que finalement l'oeil demeure le plus fidèle allié alors que les automatismes devraient si je ne m'abuse conférer plus de sécurité. Avec tous ces exemples, je crois avoir tout compris. Comment fais-tu (didierropers) pour réussir à évaluer les conditions lumineuses et en déduire une valeur d'ISO appropriée ?
Juste une question d'entraînement, faire, refaire, et encore... Avec ton boitier, lorsque tu entres quelque part, tu regardes la lumière et tu te dis "quelle valeur iso pour avoir mon 1/60s ici ?". Tu tentes une réponse, puis tu mets l'oeil au viseur et tu vérifies. Tu te plantes 1 fois, 10 fois, 50 fois, et puis ça finit par marcher... Essaie, c'est un exercice amusant !
En fait, je pensais qu'il suffisait de choisir une vitesse ISO fixe et de faire varier les deux autres réglages en fonction de l'ambiance recherchée (profondeur de champ réduite, vitesse figée etc ...).
C'est cela. En général, tu te fixes l'un des paramètres en fonction de la photo. Par exemple une ouverture de f/2.8. En fonction de la focale utilisée, et peut-être aussi du mouvement du sujet, tu vas en déduire une valeur iso approximative qui permet d'atteindre la vitesse voulue. Comme le disait Weepbitterly, il vaut mieux toujours se fixer une petite marge.
En fait, on prend toujours le risque d'avoir des ISO qui montent et par conséquent voir du bruit apparaître fatalement +- bien géré par les boitiers. Je me rends compte que la valeur ISO 200 ou 100 n'est envisageable que dans des conditions lumineuses maximales (flashs studios etc ...).
Et en extérieur sauf cas particuier où on recherche de grandes vitesses. Il est certain qu'en intérieur, sauf exception d'un intérieur particulièrement lumineux, tu oublies les 200 iso et tu montes directement à 800. Avec le D300s, ça ne détériore en rien le résultat. Pour peu que l'exposition soit bonne (pas de sous-ex sinon gare au bruit en remontant la luminosité)