Bonjour,
Je vous remercie tous – avec du retard – pour vos échanges que je trouve intéressants, sur le thème de la netteté.
Et je remercie Luc Viatour pour les images postées pour illustrer l'effet de la diffraction.
Voici vos idées qui ont le plus retenu mon attention :
j'utilise très souvent mes objos à pleine ouverture car c'est le seul moyen pour dégager un sujet de son fond
et si je perds un poil de netteté..... je m'en fous.
le flou, la profondeur de champ bien maîtrisée, je préfère. J'aime ce qui vit, qui me donne une émotion. […] il est préférable d'obtenir une bonne photo peu piquée qu'une mauvaise très piquée.
Cette priorité me semble logique >
Un arrière plan flou, est souvent plusieurs important que la netteté maximale > Dans ce cas, ouvrir au maximum !
En macro, c'est la profondeur de champ nécessaire qui décide de l'ouverture, jusqu'à 32 s'il le faut, mais j'essaie de ne pas dépasser 22, même au rapport 12.
C'est vrai !
Donc, en macro, la PdC maximale est prioritaire sur la netteté maximale théorique.
tu as omis la problématique des téléobjectifs puissants. Confrontés à une effet de brume selon les cas et les distances. D'autre part, en utilisant un objectif ouvrant au mieux à 6,3 si on ferme de deux ou trois diaphragmes, ça ne fait plus guère de luminosité selon l'éclairage.
Je connais peu ce problème, car ma focale la plus longue est inférieure à 300 mm
Mais, c'est vrai que les plans éloignés sont souvent 'brumeux' … et je n'ai jamais su que faire pour capturer cette zone avec plus de netteté.
Bof de ma besace : Tamron 70-300... Au delà de 200 objectif mou et entaché de forte aberrations chromatiques (en plus). Même en fermant, c'était pas top
Cela confirme le constat fait par les propriétaires du Nikkor 70-300 mm VR : il semble moins net à partir de 200-250 mm.
ta liste de questions est intéressante.. Un bon embryon de ce que pourrait être une FAQ sur les technologies associées à la photographie.
Pour l'anecdote, après avoir écrit cette liste sur la 'netteté', j'en ai créé une autre sur "le contraste et les couleurs" (que je n'ai jamais terminé).
Puis, en les relisant, j'ai constaté que :
• la netteté dépend à 80% (ou plus) du matériel, et fait appel à la plupart des avancées en optique et en technos,
• alors que les couleurs et le contraste dépendent à 80% (ou plus) des logiciels : embarqués dans les appareil, ou sur PC/Mac
(les RAW 'bruts' sont assez peu contrastés, peu saturés, et peu croustillants de netteté !)
Qu'en pensez vous ?
Roger