Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Nikon reflex - bridges - compacts => Discussion démarrée par: Caille le 29 Juil, 2013, 17:49:38 pm
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Bonjour à toutes et tous,
Je vois un débat sur le fil consacré aux D3, D3s, D3x au sujet de la dynamique des capteurs de nos appareils photos.
Je constate d'ailleurs que les boitiers les plus récents ne possèdent pas forcément la meilleur dynamique ?
Par exemple le D3s est plus récent que le D3x et ce dernier le dépasse en terme de chiffre.
Les D800 et D800E, dépassent également le D4 sur ce point.
- Cette dynamique ne vient-elle pas plutôt des fournisseurs de capteurs pour Nikon que de Nikon lui-même, qui seraient différents suivant le boitier ?
- Je pensais que plus les pixels étaient petits, plus la dynamique était faible, aux vus des D3s et D4, ce n'est probablement pas le cas ?
- Le simple D600 ou le D7000 font largement mieux que ces deux derniers.
Je place en préambule une citation de : --> "Ti Cilc (http://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=9921.msg799851#msg799851)"
+1
Quand le D3x a été présenté par Nikon (1er trimestre 2009, sauf erreur de ma part) il était en tête de peloton sur le plan de la dynamique, mais il aurait pu ne pas l'être. En règle générale, la dynamique d'un capteur est un facteur très important. C'est la raison pour laquelle les boitiers récents ont généralement une meilleure dynamique que leurs prédécesseurs.
Mais il y a un mais.
J'avais fait une étude il n'y a pas très longtemps sur le classement très sérieux de DXO concernant les boîtiers Nikon. Je n'avais pas encore les résultats des tests sur le D7100, mais il y a de bonnes chances pour qu'il caracole en tête aujourd'hui. Regardez où se situe ce magnifique boîtier qu'est le D4.
Je possède un D3 et son frère complémentaire le D3x. Lorsque la lumière est bonne et la mitrailleuse inutile, le D3 reste au fond du sac, dans le cas contraire, c'est le D3x qui dort.
Et quand je dors, je vois mon prochain boîtier comme suit : (I had a dream !)
- un capteur "Nikon" avec la dynamique du capteur double du Fuji S5 Pro
- la gestion des photosites du D2h
- les 24 MPix du jour, parce que les 36 MPix du D800e ont carrément détruit mes capacités de patience devant un écran
- un capteur sans filtre passe-bas
- une cage sans graisse ajoutée (foie gras du Gers excepté). Mon D3 continue à cracher régulièrement son huile sur son capteur 5 ans après. Au point que je me demande s'il n'y a pas dans un coin bien secret de cette belle mécanique une jauge à lubrifiants pour les ceusses du SAV.
- la magnifique gestion des couleurs du D4
- la capacité énorme du D3s à encaisser les différents types de bruit
N'hésitez pas à me réveiller le jour où LA CHOSE se produira.
Cordialement.
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Je place également une citation de : --> "didierroppers (http://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=9921.msg811034#msg811034)"
Il faut être vigilant lorsqu'on se réfère à des chiffres car ceux-ci ne reflètent qu'une petite partie de la vérité.
Ici, on ne cite que la dynamique à sensibilité nominale. Pour avoir une vraie comparaison des deux capteurs, il faudrait aussi voir ce qui se passe lorsqu'on augmente la sensibilité.
En réalité, à la sensibilité nominale, les deux capteurs sont strictement équivalents. Et dès qu'on monte, le D7100 prend un petit avantage (rien qui soit significatif cependant)
Alors à tous si vous avez des réponses sur la dynamique, même pour ceux qui n'ont pas de série Nikon à un chiffre, c'est ici. :'( :'( :'(
Cordialement.
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- Cette dynamique ne vient-elle pas plutôt des fournisseurs de capteurs pour Nikon que de Nikon lui-même, qui seraient différents suivant le boitier ?
Ca n'est que mon avis, mais je pense que c'est Nikon qui fixe les niveaux d'exigence pour les performances de ses équipements. En outre Nikon conçoit lui-même certains de ses capteurs il me semble.
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Ca revient à choisir entre deux bacheliers en les départageant grâce à leur moyenne au bac.
Ca ne veut pas dire grand chose sur leurs compétences futures ...
Bonjour,
Je ne sais pas s'il est possible de comparer avec un bachelier.
Car le boitier ne changera jamais de capteur il est figé par construction, par contre le bachelier peut encore évoluer.
Nos boitiers bien que très performants ne possèdent pas encore de cerveaux.
C'est quand que tu présente ton D4 à la prochaine cession philosophie. :lol: :lol: :lol:
Cordialement.
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Je ne sais pas s'il est possible de comparer avec un bachelier.
Ce qui est comparable, c'est que ça revient à synthétiser un ensemble de compétences complexes et hétérogènes en un seul chiffre, ce qui en soi est une ineptie.
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Ce qui est comparable, c'est que ça revient à synthétiser un ensemble de compétences complexes et hétérogènes en un seul chiffre, ce qui en soi est une ineptie.
Je voulais seulement dire que le boitier est figé par construction, pas le bachelier.
Mais tu as bien sur entièrement raison, toutes ces données ne sont que de la théorie, souvent très éloignées de la pratique. :)
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Pour un sujet intéressant, c'est un sujet intéressant. Dès ton premier message (http://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=85884.msg811178#msg811178) je me pose des questions, peut-être dues au fait que je me méprends sur la signification de ce qu'est la dynamique.
Les deux boîtiers que j'utilise, D200 et D300s, peuvent sauver des RAW en 10 et 12 bits respectivement. Un pixel image peut prendre 1024 et 4096 valeurs possibles. Cela fait des dynamiques de... 10 et 12. Est-ce bien cela ?
Sauf que dans le tableau que tu insères je lis 11,5 et 12,2 :hue: Je me dis qu'il pourrait s'agir de la dynamique d'un RAW "dérawtisé", le processus combinant plusieurs pixels adjacents. Ceci reviendrait à ajouter 1 à la dynamique pour chaque pixel supplémentaire impliqué. Comme on peut penser qu'il y en a 4, on devrait arriver à 13 et 15. Là c'est bien trop au-dessus des valeurs du tableau. L'explication pourrait-elle tenir dans l'application de facteurs de pondération (< 1) appliqués aux valeurs des pixels RGGB pour la production d'une image couleurs ?
J'ai l'impression que la dynamique d'une image
- est déterminée principalement par le type de convertisseur analogique / numérique (10 bits, 12 bits...) ,
- est limitée par le format d'enregistrement (NEF 10/12 bits, comprimé ou non),
- est éventuellement légèrement augmentée lors du dématriçage.
Finalement, je me dis que les chiffres de ton tableau indiquent la dynamique que DxO a été capable de tirer de divers RAW. Un autre programme en tirera une dynamique sans doute légèrement différente s'il dématrice différemment.
Je suis peut-être tout à fait à côté de la plaque... mais j'ai trouvé intéressant de réfléchir à ce problème :D
La question subsidiaire est de savoir ce que représente l'histogramme affiché par le boîtier... :rolleyes: Pas la dynamique du RAW je suppose ?
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hchiper, la dynamique du capteur est le contraste global maximal qu'il est capable de restituer sans saturer soit en noir, soit en blanc. Comme il s'agit d'un contraste, il est exprimé en EV (exposure values).
Donc quand la dynamique est de 12.2EV, ça signifie que le boîtier est capable de restituer 12.2 "diaphs" d'écart entre le blanc et le noir.
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Merci Heywood Floyd.
Dans cette logique :
+1 diaph <=> lumière *2
+2 diaph <=> lumière *4 (= 2 exposant 2)
+3 diaph <=> lumière *8 (= 2 exposant 3)
...
+12 diaph <=> lumière * 4096 (= 2 exposant 12)
La dynamique correspond donc au nombre de bits qui expriment le niveau maximum de lumière ?
Pour 12,2 diaph, je trouve lumière * 4705. D'où "sortent" donc les 609 valeurs au-delà de 4096 (un RAW 12 bits digne de ce nom est incapable de contenir une valeur plus grande ou égale à 4096) ? Je ne vois que la combinaison des RVVB.
De toute façon ce sujet m'intéresse beaucoup.
Cela date du jour où je me suis rendu compte que l'histogramme d'une photo affiché sur mon D200 saturait et que le RAW n'était pas cramé... donc le boîtier affiche l'histogramme de quoi ou sur base de quoi ? Mais ceci es HS.
Je pense que nous disons fondamentalement la même chose mais de manières différentes ?
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Cela n'a rien à voir avec les bits de nos fichiers NEF, bien que plus le fichier a un nombre importants de bits plus il y aura de valeur pour l'image finale
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La dynamique n'est pas tant au niveau logiciel qu'au niveau du semi-conducteur du capteur. La question à mon avis n'est pas "quelle profondeur d'information peut-on transcrire sur 12 bits ?" mais plutôt "à quelles quantités de photons mon capteur est-il sensible ?"
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Cela n'a rien à voir avec les bits de nos fichiers NEF
La similitude des valeurs est pourtant assez troublante...
Cela a alors quelque chose à voir avec quoi ?
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Je pense que la quantification de nos boitiers, 12 ou 14 bits serait en mesure de prendre en charge beaucoup plus de valeurs que 10, 12 ou 14 EV que nos cher capteurs ont du mal à fournir, c'est pour moi deux choses totalement différentes.
Une Ferrari à 4 roues, une deux chevaux Citroën aussi, pourtant la similitude n'existe pas quant aux performances.
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La dynamique n'est pas tant au niveau logiciel qu'au niveau du semi-conducteur du capteur. La question à mon avis n'est pas "quelle profondeur d'information peut-on transcrire sur 12 bits ?" mais plutôt "à quelles quantités de photons mon capteur est-il sensible ?" Et hélas je doute que le comportement du capteur soit linéaire.
Je ne connais spécifiquement pas les capteur utilisés dans les boîtiers photo. Mais pour m'être intéressé aux CCD il y a pas mal de temps déjà je sais que, en fonction de l'électronique associée, les CCD de certaines caméras sont capables d'emmagasiner jusqu'à 100 000 électrons donc 100000 photons potentiellement. Cela dépend aussi de la structure du CCD, donc naturellement de la taille des pixels (photosites).
Et justement, l'avantage d'un CCD est que c'est beaucoup plus linéaire qu'une pellicule photo. Ceci dit, avec les processeurs d'image intégré au boîtier il peut se passer des choses...
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Même si ton électronique fait 2 bits et non 12, tu peux très bien stocker l'information renvoyée par un capteur qui serait sensible à un contraste de 20.2EV par exemple. Simplement le 10 premiers EV seraient tous représentés par le même gris foncé, et les 10 derniers EV seraient représentés par le même gris clair.
Bon OK mes valeurs arbitraires sont aberrantes mais il peut être satisfaisant de disposer d'un capteur sensible à un contraste de 15EV, même si tu ne sais stocker le signal que sur 8 bits : tu restitues une moins grande variété de nuances, mais ce qui compte c'est de pouvoir restituer les luminosités extrêmes (tendant soit vers le noir soit vers le blanc).
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Je ne connais spécifiquement pas les capteur utilisés dans les boîtiers photo. Mais pour m'être intéressé aux CCD il y a pas mal de temps déjà je sais que, en fonction de l'électronique associée, les CCD de certaines caméras sont capables d'emmagasiner jusqu'à 100 000 électrons donc 100000 photons potentiellement. Cela dépend aussi de la structure du CCD, donc naturellement de la taille des pixels (photosites).
Et justement, l'avantage d'un CCD est que c'est beaucoup plus linéaire qu'une pellicule photo. Ceci dit, avec les processeurs d'image intégré au boîtier il peut se passer des choses...
Attention, 1 photon incident ne donnera pas forcément 1 électron pour les capteurs photo, il me semble. Cela dépend notamment de la sensibilité utilisée.
Quelques pages sur les capteurs si ça peut vous aider : astrosurf (http://www.astrosurf.com/luxorion/photo-numerique3.htm), wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Capteur_photographique)
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Bonjour
n'étant pas expert en la matière j'ai pris mon moteur de recherche favori pour voir s'il y avait des explication claires et facilement compréhensible, j'ai trouvé cet article à la porté de tous je pense et il me semble avoir tout compris.
Pensez à cliquer sur les lien des autre pages.
http://www.blog-couleur.com/?Qu-est-ce-que-la-plage-dynamique-d
Donc d'après ce que j'ai compris, notre appareil quel qu'il soit va enregistrer plus d'informations qu'un Tiif ou un JPG (8 bit) puisse en contenir, donc cela nous laisse une latitude pour le développement des raw, charge au développeur de bien doser.
Plus la dynamique sera importante plus les détails des dans les nuances seront fins.
Enfin il faut que la chaine de traitement puisse aussi encaisser ces nuances qui, si elles sont visible sur l'histogrammes, ne le seront pas forcement à l'écran ou sur un tirage.
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Attention, 1 photon incident ne donnera pas forcément 1 électron pour les capteurs photo, il me semble. Cela dépend notamment de la sensibilité utilisée.
Et même si c'était le cas la chaîne de traitement du signal génère un bruit qui est certainement très, très supérieur au signal théoriquement généré par 1 électron...
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Attention, 1 photon incident ne donnera pas forcément 1 électron pour les capteurs photo, il me semble. Cela dépend notamment de la sensibilité utilisée.
Tu as raison, un photon ne donne pas toujours un électron, parfois ça rate, et le taux de "ratage" dépend de la couleur du photon.
Mais attention : doubler, quadrupler, ... la sensibilité sur unAPN consiste à régler le convertisseur analogique / numérique pour qu'il compte une unité numérique pour un nombre de photons donné (en réalité la charge des électrons produits), pour la moitié, le quart, ...
Comme des électrons sont aussi produits aléatoirement (cause thermique) en plus de ceux produits par la lumière, on favorise ainsi l'apport des électrons aléatoires et on augmente du même coup le bruit dans l'image (plus exactement le rapport signal / bruit).
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Même si ton électronique fait 2 bits et non 12, tu peux très bien stocker l'information renvoyée par un capteur qui serait sensible à un contraste de 20.2EV par exemple. Simplement le 10 premiers EV seraient tous représentés par le même gris foncé, et les 10 derniers EV seraient représentés par le même gris clair.
Oui, mais où veux-tu en venir ?
Avec un fichier image sortant d'une électronique à 2 bits, vas-tu pouvoir retrouver que le capteur a une dynamique de 20,2 EV ? Car le sujet est de savoir comment connaître la dynamique du capteur ?
Ca se fait à partir d'images sortant du boîtier jus suppose...
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Oui, mais où veux-tu en venir ?
;) Quand on parle de dynamique du capteur d'un appareil photo, on parle de la capacité de la chaîne d'acquisition du signal à restituer une scène sans saturer les hautes et basses lumières. La chaîne d’acquisition est composée du semi-conducteur qui traduit des photons en électrons, de la chaîne de traitement du signal qui fait circuler les électrons et mesure leur circulation sous forme d'un courant caractérisé par une tension et une intensité -non sans noyer le signal dans un certain bruit-, et enfin par le firmware du boîtier qui traduit le courant électrique en image, stockée sous forme de points décrits par une information dont la profondeur est de 12, 14, N bits.
Le plus dimensionnant me paraît être la capacité du capteur à restituer un contraste sous forme de courant d'électrons. Le stockage sous 12, ou 14, ou 50 bits est choisi par les concepteurs selon la performance du capteur. Le jour où les capteurs sauront restituer un contraste de 50EV, ils sauront se fendre de fichiers RAW échantillonnés sur 16384 bits, pesant 50Go, pour stocker la finesse d'information qui-va-bien.
Ce que je voulais souligner (en trait très épais, certes), c'est que la dynamique du capteur est un contraste, et non un nombre de bits.
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... C'est la raison pour laquelle DXO (on voit mal comment on pourrait faire autrement) se contente de donner la meilleure plage possible.
Tu les mésestimes ;)
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Désolé d'intervenir si tard, panne d'accès au serveur de NP depuis ce matin.
Comment-comment ?
C'est réparé depuis 16h00 :D
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Je pense justement que ces tableaux de synthèse font perdre tout leur sens aux différentes mesures proposées qui, elles, sont très instructives.