Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Nikon argentique => Discussion démarrée par: Francisc le 18 Sep, 2012, 18:17:08 pm
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Bonjour,
je me suis procuré depuis très peu de temps un Nikon EM, équipé d'un objectif en plastique (dit-il mon ami photographe) 50mm 1.8 série E.
J'ai appris à fixer une pellicule tri-x et fait même quelques photos (dont j'ai aucune idée si elles seront bien exposées au moins ...).
Dois-je savoir quelque chose de plus pour que mes photos soient bien exposées, que de respecter un temps d'exposition supérieur de 1/focale ?
De toute façon le boitier choisi automatiquement la vitesse, c'est très facile à utiliser. C'est juste la mise au point qui me semble un peu difficile, vu qu'il y a plusieurs zones dans cet objectif.
J'ai lu également qu'il fallait conserver les pellicules dans le frigo. C'est après le développement ou avant de les utiliser ?
Merci d'avance !
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Bonsoir,
Les éléments à priori à prendre en considération pour réaliser ses premiers clichés avec succès sont :
1. Reporter la sensibilité du film sur l'appareil via la couronne située au dessus à gauche du boitier pour un EM (manipulation inutile si l'on bénéficie d'un boitier à même de lire sur la bobine de film sa sensibilité (codage DX).
2. Effectuer la mesure de lumière en étant conscient que c'est au centre de la photo qu'elle sera évalué.
3. Faire la mise au point via le stigmomètre (deux demi lunes). Le principe est de réaligner la ou les lignes verticales qui traversent ces deux demi lunes et tournant la bague de mise au point
4. En fonction de l'objectif, on peut également bénéficier de la mise au point via la zone de "microprisme" (cercle ensserant les 2 demis lunes). Lorsque ce cercle ne présente plus de "scintillement" cela signifie que la mise au point est faite sur la zone devenue "claire".
5. Veiller à une vitesse correcte (30eme au minimum avec un 50 dans un premier temps).
6. Cadrer, déclencher.
Attention à bien charger la pellicule en vérifiant que le méchanisme de rembobinement tourne bien à chaque fois que l'on avance le film. Dans la négative, l'amorce du film a sans doute "sauté" lors du chargement initial et le développement du film risque de se solder par un blanc immaculé sur 36 poses.
Thierry
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Petite précision : si l'objectif est en plastique, il est loin d'être en carton. Super objo qui ne diffère que très peu de la version AI-S.
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Le 50/1,8 série E différe de l'AI-S sur quelques points :
- les bagues en polycarbonate au lieu du métal (c'était une révolution à l'époque, aujourd'hui, c'est les objectifs avec des bagues en métal qui sont devenus l'exception)
- les lentilles en verre moulé au lieu de lentilles en verre taillé (c'est également devenu courant aujourd'hui)
- le traitement multicouche beaucoup plus léger… là Nikon a fait du très bon comme du très mauvais selon les optiques : il faudra juger sur pièces
A+
Laurent Galmiche
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un objectif en plastique (dit-il mon ami photographe) 50mm 1.8 série E.
Série E = économique. Mais ce n'est pas non plus une "marque-repère" :D
Cette optique était livrée en kit avec divers boitiers, dont le FE ; et elle produit des résultats très honorables, très proches sinon identiques à ceux des autres 50mm de la même époque.
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Merci de vos interventions. D'abord, l'objectif est en effet surprenant, car monté sur le D700 il a un bokeh magnifique.
Je pourrai utiliser un 24mm AF-D et un 105mm 2.5 Ai-S aussi avec l'EM.
Bonsoir,
Les éléments à priori à prendre en considération pour réaliser ses premiers clichés avec succès sont :
1. Reporter la sensibilité du film sur l'appareil via la couronne située au dessus à gauche du boitier pour un EM (manipulation inutile si l'on bénéficie d'un boitier à même de lire sur la bobine de film sa sensibilité (codage DX).
C'est fait ! 400 pour le Tri-X que j'ai acheté.
2. Effectuer la mesure de lumière en étant conscient que c'est au centre de la photo qu'elle sera évalué.
La mesure de lumière se fait lorsque j'appuie sur le déclencheur à mi-chemin, comme en numérique ?
L'évaluation de la mesure de lumière correspond à une mesure spot, pondérée centrale ou matricielle ?
De toute façon, quand je verrai mes clichés, je pourrai juger si je sur-expose ou sous-expose et tirer une conclusion sur la façon dont la mesure se fait, mais les conditions de lumière sont tellement diverses que c'est quand même mieux que je connaisse le type de mesure :)
3. Faire la mise au point via le stigmomètre (deux demi lunes). Le principe est de réaligner la ou les lignes verticales qui traversent ces deux demi lunes et tournant la bague de mise au point
J'ai absolument aucune idée de ce que vous expliquez. Il y a 3 zones (des disques) dans le viseur.
4. En fonction de l'objectif, on peut également bénéficier de la mise au point via la zone de "microprisme" (cercle ensserant les 2 demis lunes). Lorsque ce cercle ne présente plus de "scintillement" cela signifie que la mise au point est faite sur la zone devenue "claire".
Je vois. Donc ça c'est pour une mise au point très précise, quand je travaille avec des profondeurs de champs très réduits ?
5. Veiller à une vitesse correcte (30eme au minimum avec un 50 dans un premier temps).
6. Cadrer, déclencher.
C'est ça qui donne le plus de plaisir :)
Attention à bien charger la pellicule en vérifiant que le méchanisme de rembobinement tourne bien à chaque fois que l'on avance le film. Dans la négative, l'amorce du film a sans doute "sauté" lors du chargement initial et le développement du film risque de se solder par un blanc immaculé sur 36 poses.
Thierry
Je ferrai attention, c'était ma crainte la plus importante. Merci encore pour toutes ces informations. Quelqu'un aurait-il le manuel du Nikon EM en pdf ?
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mode d'emploi trouvé ici :
http://mesnotices.fr/314159.php?k=ea62c7d2b6962541d28d65d70ac7bd58&ID=418580&q=NIKON EM
Sinon mesure pondérée centrale (cercle de 12mm, certainement le denier après les microprismes
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mode d'emploi trouvé ici :
http://mesnotices.fr/314159.php?k=ea62c7d2b6962541d28d65d70ac7bd58&ID=418580&q=NIKON EM
Sinon mesure pondérée centrale (cercle de 12mm, certainement le denier après les microprismes
Un énorme merci !
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Le 50/1,8 série E différe de l'AI-S sur quelques points
Tout dépend avec lequel on compare : le dernier 50/1.8 Ais (pancake), en dehors de la série limitée en métal destinée au marché japonais, est en tout point identique au 50/1.8 Serie E à l'exception du traitement de surface des lentilles et de quelques détails cosmétiques.
Sinon, pour en revenir au sujet, ne pas oublier de régler la sensibilité voulue* est sur le boîtier et d'effectuer (ou faire effectuer) le développement en fonction de celle-ci.
*la TriX c'est 400 iso "de base" en 24x36, mais ça marche aussi très bien à 200 ou 800...
Buzzz
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à vrai dire ça n'a guère changé depuis, on fait toujours une photo en appuyant au bon moment :D
Ceci dit c'est un appareil économique mais pas pour autant mauvais, les optiques E sont bien meilleures que ce qu'on veut faire croire, j'avais offert cet appareil à ma soeur, je dois dire que je n'ai pas vraiment vu de différence avec mes F et F2 ou autres FE que j'avais, juste les fonctions et le boîtier sont différents...
Il est bon à savoir que le boîtier n'est pas compatible avec les cartes CF et encore moins les SD ou µSD :lol: :lol: :lol:
Sur les optiques E, un bon filtre neutre avec traitement multi-couche n'est pas superflu
Si tu n'aimes pas la mise au point ou la trouve difficile, exploite les marquages de pdc et pourquoi pas l'hyperfocale et hop plus besoin de chipoter, c'est du "point and shoot" pur jus :D
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ah vi, le frigo, ne pas oublier de laisser le temps à la pellicule de s'acclimatiser dans son pot hermétique avant de la sortir, sinon risque de condentation
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Sur les optiques E, un bon filtre neutre avec traitement multi-couche n'est pas superflu
Tu suggères de monter dessus un filtre neutre ? Je ne comprends pas Monsieur ...
Si tu n'aimes pas la mise au point ou la trouve difficile, exploite les marquages de pdc et pourquoi pas l'hyperfocale et hop plus besoin de chipoter, c'est du "point and shoot" pur jus :D
Oui mais paradoxalement j'aime bien travailler à PDC très réduites ;D
Je suis en train de lire le manuel et je vois en quoi consiste la différence entre les 3 zones du viseur:
- stigmomètre: pour des contours bien définis, il faut tourner jusqu'à ce que les deux moitiés forment une seule image
- microprismes: pour des contours peu précis, l'image dans les microprismes doit devenir sèche (je ne sais pas ce que c'est ça ...)
- dépoli fin: pour les téléobjectifs et de la macro. En effet, j'ai vu qu'en montant mon 105mm je faisais la MAP plus aisément en regardant cette zone.
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Mais rien ne vaut la précision du stigmomètre, faut juste chercher à avoir les deux prismes clairs, avec un peu d'excercice on y arrive si les conditions le permettent, sinon les micro prismes, le dépoli est traite, j'ai eu une série qui n'était pas nette, jusqu'au jour où je me suis aperçu que je devais faire corriger la dioptrie de mes verres... Je compensais donc la mise au point de ma vue... ce qui donnait de photos floues :D
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Mais rien ne vaut la précision du stigmomètre, faut juste chercher à avoir les deux prismes clairs, avec un peu d'excercice on y arrive si les conditions le permettent, sinon les micro prismes, le dépoli est traite, j'ai eu une série qui n'était pas nette, jusqu'au jour où je me suis aperçu que je devais faire corriger la dioptrie de mes verres... Je compensais donc la mise au point de ma vue... ce qui donnait de photos floues :D
Je vais essayer de faire confiance au stigmomètre alors.
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il faut utiliser le stigmomètre, il n'y a que par très basse lumière et/ou avec un long télé que ça pose problème. Une fois le point fait sur le sujet principal s'il y en a un, tu peux utiliser le testeur de profondeur de champ (c'est-à-dire fermer le diaphragme à la valeur choisie) et alors c'est sur le dépoli que tu voies quelles parties de l'image sont nettes et lesquelles sont floues.
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Hello
Bon, question "Frigo", dans nos contrées, il n'est pas obligatoire de devoir conserver les films dans des congels.
Dans les magasins "photos" ils sont dans les présentoirs, qui eux-mêmes sont à température ambiante.
Si maintenant, bien sûr, on les maintiens plusieurs jours dans une pièce surchauffée, il est évident que le frigo est conseillé. Et, comme il est dit plus haut, sortir le ou les films plusieurs heures avant de s'en servir... ;)
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Bon, question "Frigo", dans nos contrées, il n'est pas obligatoire de devoir conserver les films dans des congels.
Obligatoire non, mais cela permet de les conserver plus longtemps...
Dans les magasins "photos" ils sont dans les présentoirs, qui eux-mêmes sont à température ambiante.
Dans les magasins pros, ils ont au frigo ;)
Buzzz
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Mais rien ne vaut la précision du stigmomètre, faut juste chercher à avoir les deux prismes clairs, avec un peu d'excercice on y arrive si les conditions le permettent, sinon les micro prismes, le dépoli est traite, j'ai eu une série qui n'était pas nette, jusqu'au jour où je me suis aperçu que je devais faire corriger la dioptrie de mes verres... Je compensais donc la mise au point de ma vue... ce qui donnait de photos floues :D
J'ai enfin compris comment s'en servir du stigmometre et j'ai vu comment la ligne verticale qui sépare les deux demi-lunes disparait. Ca aide beaucoup le fait de prendre des photos en lumière naturelle :)
J'ai hâte de voir mes premières photos argentiques, j'espère qu'il y aura au moins 1 que je puisse vous montrer ;D
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Obligatoire non, mais cela permet de les conserver plus longtemps...
Dans les magasins pros, ils ont au frigo ;)
Buzzz
Hello,
...Cher ami, sache que j'ai eu un magasin, sur la Côte d'Azur, pendant 25 ans et que mes films ainsi que ceux de mes confrères, ne se trouvaient pas dans des "frigos". Certainement qu'en Afrique, il vaut mieux prendre cette précaution, mais pas dans nos pays tempérés, à part les films très sensibles ou "IF"...
Si à présent, les utilisateurs font des provisions sur plusieurs années, je suis d'accord !
Bye
John
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...Cher ami, sache que j'ai eu un magasin, sur la Côte d'Azur, pendant 25 ans et que mes films ainsi que ceux de mes confrères, ne se trouvaient pas dans des "frigos". Certainement qu'en Afrique, il vaut mieux prendre cette précaution, mais pas dans nos pays tempérés, à part les films très sensibles ou "IF"...
Si à présent, les utilisateurs font des provisions sur plusieurs années, je suis d'accord !
Je ne dis pas que c'est absolument indispensable, je constate simplement que dans la plupart des magasins pros dans lesquels j'ai eu l'occasion de me rendre les films étaient conservés dans des frigos. Même à la Fnac, il y a une dizaine d'années, les émulsions pro y avaient droit (les autres non).
Buzzz
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Après un point important en Noir et Blanc c'est de choisir pour quelles zones tu exposes. De nuit pas de souci tu exposes pour les hautes lumières.
Après c'est en fonction de ton sujet. Exposer pour ls hautes ou basses lumières peu te donner deux images / interprétation différentes. La tolérance d'un film >Noir et blanc sera de nos jours inférieur à la tolérence qu'un boitier numérique peut faire en RAW
Donc faut te lancer...
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Après un point important en Noir et Blanc c'est de choisir pour quelles zones tu exposes. De nuit pas de souci tu exposes pour les hautes lumières.
Après c'est en fonction de ton sujet. Exposer pour ls hautes ou basses lumières peu te donner deux images / interprétation différentes. La tolérance d'un film >Noir et blanc sera de nos jours inférieur à la tolérence qu'un boitier numérique peut faire en RAW
Donc faut te lancer...
Voici un message du genre que j'attendais. C'est très intéressant ce que vous dites et c'est un point auquel je ferrai très attention.
Pour le moment, je ne sais pas comment, la manière dont je fais la mesure est correlée précisément avec le résultat. En numérique il m'est facile, je regarde simplement l'écran.
Je crois que pour ma deuxième pellicule, je garderi une liste avec les réglages que j'ai faite ainsi que la façon de faire la mesure de la lumière. Parce que pour être franc, pour le moment je ne fais pas forcement attention où je fais la mesure, mais bon, la plupart des photos sont des portraits et je fais la mesure sur le visage, que je veux que ça soit bien exposé.
Que voulez-vous dire par "La tolérance d'un film >Noir et blanc sera de nos jours inférieur à la tolérence qu'un boitier numérique peut faire en RAW" ?
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Faire la mesure sur le visage... très bien :)
Par tolérance je parle de la latitude d'exposition l'écart en IL si tu préfères. En Noir et blanc tu as une bonne tolérance rassures toi, mais selon l'exposition de ton sujet ( fort contraste ) tu devra privilégier une zone ou l'autre car tu ne pourras pas tout restituer. Mais je te dis tout cela, pour l'instant ne te prend pas la tête avec ça. Fais déjà une première pelloche en partant de là tu vas voir constater certaines choses et tu comprendras vite.
Ah oui... c'est bien de noter tes réglages sur un calepin.
Pour l'instant travaille à 400 iso, mais la Tri-X tu peux pousser le film sans problème jusqu'à 1600 iso, faut ensuite adapter le développement. Seule différence avec le numérique, un film s'expose toujours en entier à la sensibilité choisie. Un exemple à 1600 iso http://www.argentik.net/index.php?showimage=45
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C'est ce je me suis dit, que les premières pellicules vont me servir pour apprendre.
L'image est géniale. Mais c'est une pellicule de 1600 ISO qui a été utilisée ?
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non de la Tri X 400 exposée à 1600 isos
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"non de la Tri X 400 exposée à 1600 isos"
Pas "exposées" mais "sous exposée" et surtout surdéveloppée.
Pour les coupeurs de cheveux en . . .
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On pourrait ajouter et pour la photo en question, très bien exposée ou très bien tirée voire même les deux.
La caractéristique d'une pellicule sous exposée et sur développée est de favoriser plus facilement l'apparition d'un fort constraste. Dans le cas de la photo en exemple, le blanc n'est pas cramé. Un conseil pour un débutant (que je m'applique à moi-même, même si je ne suis plus totalement débutant mais très loin d'être expérimenté) : 400 isos et tu y restes. Avec un objectif à grande ouverture tu peux faire pas mal de choses à cette sensibilité. Cela te permettra au moment de tes développements de savoir quoi faire pour obtenir un rendu constant.
Et pour info, idem avec le choix du film lui-même: tu explores les différentes possibilités mais une fois ton intérêt pour un type de rendu satisfait, tu t'y colles. A prendre en considération : le choix de la qualité du film. Par exemple, l'APX 100 n'est pas forcément une pellicule sur laquelle il faut s'attarder. L'émulsion provenant désormais de différents fabriquants, la qualité n'est pas constante. Le cauchemar si tu es un peu sourcilleux sur la qualité de ton rendu et que tu souhaites faire un reportage cohérent (sur la forme en tout cas). C'est dommage c'est un film avec un rendu magnifique (je trouve) pour peu que tu apprécies une gamme étendue de gris.
Le conseil en N&B, les traditionnels couteaux suisses : trix, HP5, neopan 400 ou Tmax.
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Bonjour,
Autre conseil "canif suisse" de la part d'un "vieux": avoir toujours dans sa sacoche PAN F (50 ASA), FP4 (125 ASA), et HP5 (400 ASA) ; avec ça on peut quasiment faire face à tout, de 25 à 3200 ASA.
...Et pour "le reste", on boît un coup et on pense à autre chose.
Wouaff,wouaff !
Cordialement.
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"non de la Tri X 400 exposée à 1600 isos"
Pas "exposées" mais "sous exposée" et surtout surdéveloppée.
Pour les coupeurs de cheveux en . . .
Ohh non, captainyvan suit mon fil. C'est clair, je n'aurai jamais le courage de montrer les photos de ma première pellicule ici ;D
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On pourrait ajouter et pour la photo en question, très bien exposée ou très bien tirée voire même les deux.
La caractéristique d'une pellicule sous exposée et sur développée est de favoriser plus facilement l'apparition d'un fort constraste. Dans le cas de la photo en exemple, le blanc n'est pas cramé. Un conseil pour un débutant (que je m'applique à moi-même, même si je ne suis plus totalement débutant mais très loin d'être expérimenté) : 400 isos et tu y restes. Avec un objectif à grande ouverture tu peux faire pas mal de choses à cette sensibilité. Cela te permettra au moment de tes développements de savoir quoi faire pour obtenir un rendu constant.
C'est ok pour les 400 isos. En suivant votre conseil je reste sur une même pellicule pendant un temps, pour ne pas rajouter une dimension supplémentaire à la complexité du problème ^^
Par contre, ce n'est pas moi qui va faire le développement, donc je n'ai pas le contrôle total sur le rendu final.
Et pour info, idem avec le choix du film lui-même: tu explores les différentes possibilités mais une fois ton intérêt pour un type de rendu satisfait, tu t'y colles. A prendre en considération : le choix de la qualité du film. Par exemple, l'APX 100 n'est pas forcément une pellicule sur laquelle il faut s'attarder. L'émulsion provenant désormais de différents fabriquants, la qualité n'est pas constante. Le cauchemar si tu es un peu sourcilleux sur la qualité de ton rendu et que tu souhaites faire un reportage cohérent (sur la forme en tout cas). C'est dommage c'est un film avec un rendu magnifique (je trouve) pour peu que tu apprécies une gamme étendue de gris.
Le conseil en N&B, les traditionnels couteaux suisses : trix, HP5, neopan 400 ou Tmax.
Après, je vais explorer d'autres pellicules aussi.
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Bonjour,
Autre conseil "canif suisse" de la part d'un "vieux": avoir toujours dans sa sacoche PAN F (50 ASA), FP4 (125 ASA), et HP5 (400 ASA) ; avec ça on peut quasiment faire face à tout, de 25 à 3200 ASA.
...Et pour "le reste", on boît un coup et on pense à autre chose.
Wouaff,wouaff !
Cordialement.
"non de la Tri X 400 exposée à 1600 isos"
Pas "exposées" mais "sous exposée" et surtout surdéveloppée.
Pour les coupeurs de cheveux en . . .
Donc je prends une pellicule de 400 ASA et je règle le boitier sur 400 ASA, puis au développement ils "sous exposent" à 1600 isos ?
ou
Je prends une pellicule de 400 ASA et je règle le boitier sur 1600 ASA, puis au développement ils "sous exposent" à 1600 isos ?
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tu règles sur 1600 et tu dis au labo de pousser de 2 diaphragmes le développement (ils "surdéveloppent")
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tu règles sur 1600 et tu dis au labo de pousser de 2 diaphragmes le développement (ils "surdéveloppent")
Je comprends. Mais si je le fais, ça sera pour la pellicule entière.
Ca me semble intéressant pour un reportage le soir.
En tout cas je vous remercie pour vos interventions, je suis flatté par l'attention qui m'est portée et ça me donne envie de revenir avec des photos.
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Bonjour,
Oui Fransic, c'est aussi simple que cela : vous réglez (s'il s'agit d'une 400 ASA) la cellule de votre boîtier sur 1600 ASA (par exemple), puis vous faites la totalité de votre film à 1600 ASA, et au moment de le donner au laboratoire vous leur précisez bien de le "pousser" à 1600 ASA (c'est à dire 2 diaphragmes de plus que sa valeur nominale).
...Pas compliqué, non ?
Cordialement.
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ah oui, ça ne marche que pour la pellicule entière (à moins de la découper à tâtons avant de mettre les morceaux dans 2 cuves de développement...)
je l'ai fait souvent avec de la HP5. Ca donne des images avec beaucoup de grain et très contrastées.
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J'ai bien compris messieurs. C'est clair !
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mais après j'ai découvert la tri-X 3200 et c'est pas mal non plus (là par contre c'est déconseillé de la pousser)
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Bonjour,
Oui Fransic, c'est aussi simple que cela : vous réglez (s'il s'agit d'une 400 ASA) la cellule de votre boîtier sur 1600 ASA (par exemple), puis vous faites la totalité de votre film à 1600 ASA, et au moment de le donner au laboratoire vous leur précisez bien de le "pousser" à 1600 ASA (c'est à dire 2 diaphragmes de plus que sa valeur nominale).
...Pas compliqué, non ?
Cordialement.
La je suis mêler, il me semblait que si je prenait une 400 asa exposé a 200 asa et si je voilait garder toutes mes gammes de noirs et gris, aux labo je la fessait développer a 400 asa :) :)
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"La je suis mêler, il me semblait que si je prenait une 400 asa exposé a 200 asa et si je voilait garder toutes mes gammes de noirs et gris, aux labo je la fessait développer a 400 asa"
On n'est pas sortit de l'auberge !
C'est pourtant des plus simples.
Exposé à 200 iso et développé à 200 iso.
Exposé à 400 iso et développé à 400 iso.
Exposé à 800 iso et développé à 800 iso.
Etc.
La gamme de gris la plus correcte s'obtient avec l'exposition à la valeur nominale de la pellicule.
En dessus et en dessous, c'est de la surex ou de la sousex.
Qui doit être compensée par un sous ou un surdévellopement.
Simple non ?
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Bonjour,
Je ne peux que vous conseiller, Francisc , de lire très attentivement notre :"Cours simple de photographie pour débutant." Vous trouverez cette "oeuvre" en téléchargement sur notre site.
Cette lecture passionnante - et oui, si si, il faut lire - vous permettra de répondre à la quasi totalité de vos questions.
Cordialement.
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[ On n'est pas sortit de l'auberge !
C'est pourtant des plus simples.
Exposé à 200 iso et développé à 200 iso.
Exposé à 400 iso et développé à 400 iso.
Exposé à 800 iso et développé à 800 iso.
Etc.
La gamme de gris la plus correcte s'obtient avec l'exposition à la valeur nominale de la pellicule.
En dessus et en dessous, c'est de la surex ou de la sousex.
Qui doit être compensée par un sous ou un surdévellopement.
Simple non ?]
OUI !! ça je comprend ça, c'est vrai qu'en argentique je suis a mes débuts, selon plusieurs il est recommander de surexposer la pellicule pour protéger les HL, mais comme je dis mes pellicules je les fait développer dans un labo.
Donc quand je m'informe auprès du technicien que lui même n'est pas sur ??????????
Si je prend une pellicule de 400 ASA et je l'expose a 200, donc quand je vais porter mes pellicules je leur dis qu'elle a été exposé a 200 ou a 400.???
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Bonjour,
Si vous exposez une 400 ASA à 200 ASA, vous dites au labo : "Bonjour monsieur, je désirerais que cette 400
exposée à 200, soit développée à 200
...au revoir monsieur."
Cordialement.
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"je m'informe auprès du technicien que lui même n'est pas sur ??????????"
Un technicien de chez Darty, de la Fnac, etc. ?
Un qui n'a jamais fait de l'argentique ?
Bertrand te confirme ce que j'ai dit.
Si ce n'est pas suffisant, on n'est pas sortit de l'auberge !
Ou alors tu achètes un vrai livre technique, genre Glafkidès, et tu potasses, longtemps.
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Merci, beaucoup a vous deux pour les réponses, c'est très apprécié, jusqu’à présent je les fessait développer a leur valeur native, donc les prochaines je vais suivre vos conseils je vais les faire développer a la valeur d'exposition.
Merci :) :)
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Le tout étant de trouver un labo qui ne developpe pas a l'eau de vaisselle . Ou mieux : une cuve Paterson, révélateur,bain d'arret, fixateur, eau demineralisée, quelques gouttes de produit vaisselle ecolo (vierge de tout parfum et colorant) .
Pour charger la cuve une piece noire ou un gant special aller pour une centaine d'euro de courses on se fait plaisir longtemps!
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"Pour charger la cuve une piece noire"
Pas absolument nécessaire;
Les cuves JOBO à chargement lumière du jour sont très pratiques.
Et si crainte les premières fois, remplacer l'eau déminéralisée par de l'eau de Lourdes.
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Bonjour,
Captainyvan a écrit :
"...par de l'eau de Lourdes..."
Et pour vous en procurer : www.eau-de-lourdes.com
...En attendant, Bert, je ne peux que vous conseiller de vous plonger avec délectation et intérêt dans un cours de photographie : ça aide aux miracles.
P.S.: Notre très admirable :"Cours simple de photographie pour débutant." est à votre disposition ; vous trouverez cette "oeuvre" en téléchargement sur notre site. Cette lecture passionnante - et oui, il faut lire malgré tout - vous permettra de répondre à la quasi totalité de vos questions.
Wouaff, wouaff !
Cordialement.
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Va pour la Jobo Captain, mais je parlais du basique, je chargeais ma cuve dans un placard sous des couvertures ;) !! Rajouter un termometre plongeur, un bain marie,et délectez votre famille de delicieuses odeurs des bains, pinces a dessins,fils tendus au dessus de la baignoire une loupe compte fil: Pour lire les notices de develop des pelloches, et puis trouvez un labo a l'ancienne pour discuter des heures sur les bienfaits du Rhodinal .....
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Tout cela est fichtrement vrai !
Quand j'ai commencé la photo dans les années 60 (1960) il n'y avait pas de forums.
Uniquement des livres.
Et heureusement !
Je ne lisais et écoutais que des gens compétents.
Manuel Gevaert, manuel Agfa (avant la fusion), brochures Kodak, brochures Leica, brochures Linhof, etc.
Je n'en ai jamais retiré une mauvaise information.
Aujourd'hui, malheureusement, ce ne sont pas ceux qui savent le plus qui parlent.
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Et puis l'argentique ça permet de s'amuser un peu j'ai retrouvé ce tirage il y a peu . tout fait a la chimie puis avec des ciseaux. Ce n'est point du grand art je le confesse ::)
cela pourra donner a notre ami l'envie de se lancer et c'est à la porté d'un debutant .
Evidemment il y a Photoshop depuis ...
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Bonjour,
Ah, Sorgue, qui se souvient encore de ces bonheurs divers, variés, et parfois improbables, en labo : des solarisations, des l'Agfa contours, des l'isohélies, des l'équidensités, des tramages "fantaisies", des monochromes, etc.
...Ah, que ces doux artistico-bricolages, et autres photographismes hasardeux sont loin.
Wouaff, wouaff !
Cordialement.
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"...Ah, que ces doux artistico-bricolages, et autres photographismes hasardeux sont loin. "
Mais non.
Suffit de voir le fil "Holga . . . sténopé, etc"
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Si déjà on pouvait aujourd'hui, à l'heure du numérique, envisager qu'une photographie floue peut être belle, je pense qu'on avancerait un tout petit peu...
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Bonjour,
Tagada a écrit :
"...envisager qu'une photographie floue peut être belle..."
Ca c'est net.
Wouaff, wouaff !
Cordialement.
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Bonjour,
Ah, Sorgue, qui se souvient encore de ces bonheurs divers, variés, et parfois improbables, en labo : des solarisations, des l'Agfa contours, des l'isohélies, des l'équidensités, des tramages "fantaisies", des monochromes, etc.
...Ah, que ces doux artistico-bricolages, et autres photographismes hasardeux sont loin.
Wouaff, wouaff !
Cordialement.
Nous pourrions en disserter certe des heures, mais il me souvient d'experiences " la chimie amusante suivante Gaston Lagaffe" et si mes essais d'électrolyse des bacs de revelateur ou l'emploi tout aussi hasardeux du sulfate de cuivre avaient donné autre chose que des cacas je serai devenu le Pierre Boulez de la photographie au moins...ou Le PierreHenry:J'aurai ma statue à Arles et les palmes accademiques ...
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Bonjour,
Sorgue a écrit :
"...J'aurai ma statue à Arles et les palmes accademiques..."
J'ai toujours considéré, Sorgue, comme profondément injuste que vous n'ayez ni l'une ni l'autre ; ah, ça oui, vous mériteriez pour l'ensemble de vos oeuvres - et pour le reste aussi - pour le moins, un beau bronze palmé.
...Suggérerions-nous ici une collecte en ce but ?
Wouaff, wouaff !
Cordialement.
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C'est bien ce que je disais mes oeuvres valent que l'on coule un bronze ;)
Plus serieusement avec le photo argentique on peut réellement se faire plaisir .Ce n'est pas la meme démarche que le numérique , et il y a un apprentissage non pas plus ardus mais différent ;)
mais tout se resume à
Désir, Composition
Sensibilité Ouverture Vitesse .
Traitements
Tirages
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Bonjour
Bien parlé les amis !!!
Ce qui compte le plus en photographie à ce jour, c'est d'avoir le dernier né des "Nikon"...Fini les tracas du labo dans le noir pendant des soirées entières, à calculer avec son chrono le temps qu'il reste pour enfin sortir son film de la cuve "Paterson".
A présent si la photo n'est pas au "Top" c'est à cause du matos, "Tant pis, demain je change d'appareil, c'est ma faute après tout, je ne l'ai payé que 7000 € !" C'est quand qu'il sort le D8 !!!