Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Apprendre la photo : quel appareil photo choisir ? => Discussion démarrée par: klicklack le 12 Déc, 2023, 09:06:32 am
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Bonjour,
Devant reconsidérer mon très modeste équipement, j'aborde ma réflexion sur une approche globale où j'accorde à l'offre d'objectifs selon la marque et le modèle du futur boitier, une place prépondérante.
Ainsi, par exemple, le critère de l'ouverture aux marques tierces m'est-il apparu pertinent, en permettant l'accès à des optiques de qualité suffisante (à mes besoins), sans devoir subir les prix des optiques constructeurs.
Là je me trouve face à une incompréhension, liée à ce "crop factor" selon la taille du capteur.
En effet, si j'ai bien compris que lorsqu'un objectif est présenté comme étant ayant par exemple une focale de 50mm, il est sous-entendu (voire précisé) que cette valeur doit se comprendre en référence au full frame, autrement dit le 24x36, et que selon que ce même objectif serait monté sur un boitier APSC ou Micro 4/3, cette valeur de 50mm, devrait être portée à 75mm dans le premier cas, et 100mm dans le second. Ça, pour moi c'est clair.
Ce qui l'est moins, est que chez des fabricants tiers notamment, (mais pas qu'eux), les différents objectifs sont répertoriés selon le boitier auxquels ils sont destinés. Il y a donc un tableau pour les objectifs destinés aux hybrides plein format, un autre pour les boitier APSC et parfois encore un autre pour les boitiers micro 4/3. Et donc ma question est de savoir si la longueur focale indiquée dans ces tableaux d'objectifs pour les APSC ou le Micro 4/3 indiquent la focale réelle, ou bien toujours celle en 24x36 et qu'il faille là aussi appliquer le crop factor ? Plus généralement, qu'est ce qu'un objectif dit pour APSC a de spécifique ?
Merci d'avance pour vos lumières.
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Bonjour,
1- Tous les constructeurs donnent la focale en référence 24x36. Ensuite il faut convertir en fonction du capteur.
2- Pour la 2nde question, tu peux lire cet article: https://www.photoexposition.fr/2011/11/01/fx-dx-difference/
Gilles
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De la lecture sur ce site : https://www.nikonpassion.com/focale-equivalente-plein-format-facteur-conversion-dx-fx/
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De la lecture sur ce site : https://www.nikonpassion.com/focale-equivalente-plein-format-facteur-conversion-dx-fx/
Oups ! Désolé Jean-Christophe, j'ai oublié cet article pourtant déjà lu !
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De plus, ce sujet est un vrai marronnier ! ;/ :rolleyes: ::)
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si j'ai bien compris que lorsqu'un objectif est présenté comme étant ayant par exemple une focale de 50mm, il est sous-entendu (voire précisé) que cette valeur doit se comprendre en référence au full frame, autrement dit le 24x36, et que selon que ce même objectif serait monté sur un boitier APSC ou Micro 4/3, cette valeur de 50mm, devrait être portée à 75mm dans le premier cas, et 100mm dans le second. Ça, pour moi c'est clair.
Ce qui l'est moins, est que chez des fabricants tiers notamment, (mais pas qu'eux), les différents objectifs sont répertoriés selon le boitier auxquels ils sont destinés. Il y a donc un tableau pour les objectifs destinés aux hybrides plein format, un autre pour les boitier APSC et parfois encore un autre pour les boitiers micro 4/3. Et donc ma question est de savoir si la longueur focale indiquée dans ces tableaux d'objectifs pour les APSC ou le Micro 4/3 indiquent la focale réelle, ou bien toujours celle en 24x36 et qu'il faille là aussi appliquer le crop factor ? Plus généralement, qu'est ce qu'un objectif dit pour APSC a de spécifique ?
Tout d'abord, la longueur focale (ou plage de longueur focale pour un zoom) est une mesure propre à l'objectif, donc indépendante du boitier sur lequel il est monté. C'est cette valeur qui est indiquée sur l'objectif.
Ce qui varie avec la taille du capteur, c'est l'angle de champ capturé. A focale constante, plus le capteur est petit, plus le champ visible est étroit.
Pour traduire aisément cet angle de champ, on à inventé la "focale équivalente 24×36", qui, pour un format de capteur et une focale donnés, indique la focale qu'il faudrait utiliser en 24×36 pour avoir le même angle de champ.
Cette focale équivalente est souvent renseignée sur les appareils photo compacts ou bridges, mais je ne l'ai jamais vu inscrite sur un objectif interchangeable.
Ce qui change entre un objectif 24×36 et un objectif APSC, c'est le diamètre de l'image projetée, plus réduit pour l'APSC.
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bonjour,
Plus généralement, qu'est ce qu'un objectif dit pour APSC a de spécifique ?
ce qu'il a de spécifique est qu'il n'est pas utilisable sur un appareil Full Frame. (voir note de bas de page)
C'est pourquoi ils sont présentés par catégorie.
Ce qui change entre un objectif 24×36 et un objectif APSC, c'est le diamètre de l'image projetée, plus réduit pour l'APSC.
L'image projetée par un objectif APS-C ne couvre pas la totalité du capteur full frame.
à l'inverse un objectif FX est tout à fait utilisable sans restrictions sur un appareil DX.
NB : c'est pour faire simple que je présente la chose ainsi, dans les faits, chez Nikon, on peut utiliser un objectif DX sur un appareil FX, mais avec des restrictions ...
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Merci pour vos réponses
De plus, ce sujet est un vrai marronnier ! ;/ :rolleyes: ::)
C'est parce que c'est encore la saison du marron, que j'ai posé cette question =D
1- Tous les constructeurs donnent la focale en référence 24x36. Ensuite il faut convertir en fonction du capteur.
C'est ce que j'avais retenu
bonjour,ce qu'il a de spécifique est qu'il n'est pas utilisable sur un appareil Full Frame.
c'est justement là où les choses ne sont pas claires
exemple:
prenons cet objectif Sigma 56mm 1.4 (https://www.sigma-photo.fr/objectifs-photo/325-56mm-f14-dc-dn-contemporary.html)
Il est présenté comme étant un objectif pour Hybrides APSC
Cependant les différentes montures disponibles (dont la E et la L) font qu'il peut être utilisé aussi bien sur du plein format que de l'APSC (exemple avec la E sur un Sony A6700 APSC ou un A7C-II Full Frame)
Donc selon le boitier sur lequel cet objectif est installé il faudra multiplié ou non sa longueur focale !
C'est comme si lorsqu'on monte une roue sur une voiture il fallait tenir compte du modèle de celle-ci. Une roue de 15 pouces pour une Clio, fera toujours 15 pouces sur une 208.
En somme et travers cet exemple du Sigma 56mm, qu'il soit soit présenté comme objectif pour APSC, on s'en fout finalement. Ce qui compte c'est de connaitre la monture disponible.
Sinon, est-ce que ce "crop factor" s'applique aussi à l'ouverture maximale ? (de ce que j'ai pu comprendre jusqu'ici, je ne vois pas pourquoi ce serait le cas, mais vu qu'un photographe pro m'a glissé cela dans une conversation, je finis par douter)
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A focale équivalente, distance et ouverture égales, la profondeur de champ augmente quand la taille du capteur diminue. L'exposition par contre reste identique.
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c'est justement là où les choses ne sont pas claires
exemple:
prenons cet objectif Sigma 56mm 1.4
Il est présenté comme étant un objectif pour Hybrides APSC
C’est un 56 mm quel que soit le capteur.
C’est un APS-C donc son cercle image est réduit par rapport à un 56 mm plein format. Comprendre : il ne couvre pas tout le champ du capteur plein format, donc tous les pixels ne seront pas utilisés.
Sur un APS-C il cadre comme un 56x1,5 soit 84 mm.
Sur un plein format il cadre comme un 56 mm mais la taille de l’image est réduite au cercle image de l’APS-C, donc perte de pixels (20 Mp au lieu de 45, 10 MP au lieu de 24).
Il est très peu intéressant d’utiliser un objectif APS-C pour un plein format, sauf à l’avoir déjà en attendant d’en changer.
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peut-être que tu te poses trop de questions ...
en définitive, tu cherches à acheter quoi comme matériel, à quel prix, pour faire quoi, sur quel appareil ?
il peut être utilisé aussi bien sur du plein format que de l'APSC
Donc selon le boitier sur lequel cet objectif est installé il faudra multiplié ou non sa longueur focale !
moi je connais pas les autres marques, donc je te fais une réponse simple basée sur du Nikon.
la marque de l'objectif, elle n'a aucune importance.
tu prends un objectif Z 24mm f/1.7 et tu le montes sur un Z50, ça te fait l'équivalent d'un 36mm full frame.
tu le mets sur un Z6, l'appareil bascule alors automatiquement en "zone DX", et n'utilise alors que la partie centrale de son capteur : tu as donc transformé ton Z6 plein format en appareil APS-C, et ton objectif donne toujours un "équivalent" 36mm. Manque de pot, l'appareil n'utilise alors que 10Mpx au lieu de 24.
quant à l'ouverture, la quantité de lumière que laisse passer le diaphragme ne change pas entre un objectif DX et un objectif FX. Ce qui change c'est le rendu, profondeur de champ, bokeh, bruit, qui n'ont rien à voir avec l'objectif mais avec la taille du capteur tout simplement.
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Vos compléments ajoutent à la fois des éclaircissements et de la confusion.
Il me semble que les trois premiers dessins traduisent ce que vous expliquez.
Ce qui m'amène au 4ème, où je ne vois pas pourquoi il faut appliquer le coefficient de crop factor lorsqu'on utilise un objectif APSC avec un capteur APSC. C'est pas logique.
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... sauf que tu as déplacé le point focal entre l'objectif FX (images 1 & 2) et DX (images 3 & 4).
Précise si tu raisonnes à focale réelle constante ou focale équivalente constante (donc angle de champ identique).
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Bon j'ai juste des croquis de principe, et cette question du "point de focale" ne m'a pas fait bouillonner la boite à neurones. Mon "raisonnement" est basé uniquement sur la surface couverte du capteur, car c'est bien ce qui explique le crop factor lorsque l'objectif Full Frame est monté sur un capteur APSC.
Ainsi, lorsqu'un objectif APSC est installé sur un boitier APSC, c'est exactement comme un objectif Full frame monté sur un boitier full frame: 100% de la surface du capteur est couverte. C'est donc une situation identique.
De là, si on dit que la focale est de 50mm pour l'objectif full frame monté sur boitier full frame, pourquoi faudrait-il dire 75mm lorsque un objectif 50 mm APSC est monté sur boitier APSC, puisque de fait il n'y a pas de crop factor ?
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Je dois avouer que ton dernier post m’a d’abord questionné.
Puis après avoir relu l’article de Jean-Christophe https://www.nikonpassion.com/focale-equivalente-plein-format-facteur-conversion-dx-fx/, j’ai compris d’où vient ta confusion.
En effet, un objectif de 50mm a une focale de 50mm indépendamment du capteur (APSC ou FF).
En revanche, cette focale reste de 50mm sur un capteur FF et donne l'impression d'une focale 75mm sur un APSC Nikon que cet objectif soit au format DX ou FX alors que c'est toujours physiquement une focale 50mm.
En effet le capteur APSC étant 1,5 fois plus petit que le FF, le cadrage d’un même sujet sera 1,5 fois plus petit sur un APSC que sur un FF.
Donc si tu photographies un sujet avec un 50mm monté sur un FF, tu auras un certain résultat. Maintenant si tu fais exactement la même photo, même sujet et même distance de map, avec un 50mm FX ou DX monté sur un APSC, alors le résultat sera bien différent et sera celui d’une photo prise avec un 75mm car le cadrage sera plus serré.
L’objectif DX d’une focale donnée a une lentille arrière correspondant à la taille du capteur APSC alors que le même objectif FX aura une lentille arrière de taille correspondant à la taille du capteur FF.
Un exemple concret serait de comparer les AFP 70-300 FX et DX.
Là on parle de Nikon mais c’est la même chose chez Canon, Sony, Fuji, … mais pas Leica car seul le format FF existe chez eux.
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Pour faire simple.
Si un objectif APS-C avec un cercle image plus petit que celui d'un objectif plein format crée une image sur un capteur plein format, celle-ci n'occupe pas toute la surface du capteur.
Une fois l'image créée (au sens informatique), et les bords non impressionnés retirés, l'image résultante est "agrandie" puisqu'elle n'a pas les bords noirs.
Le facteur d'agrandissement est 1,5.
C'est de l'optique.
La focale "équivalente" sur l'image est donc 1,5x plus grande que celle de l'objectif qui n'a pas changée.
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Oui, oui je comprends vos dernières explications...jusque là je suis, pas de problème.
Là où je coince, c'est quand un objectif qui ne peut être que APSC (je prends par exemple la monture X pour Fuji), est monté sur un boitier APSC, et donc que le capteur est couvert en totalité par une image ni plus petite ni plus grande, pourquoi il faut quand même appliquer le "crop factor". (c'est ma 4ème image)
L'exemple Fuji est caractéristique: ce constructeur ne fabrique que des APSC (monture X) et des moyens formats (monture G), et des gammes d'objectifs pour chacune de ces catégories. Par conséquent un objectif Fuji 50mm sur un APSC Fuji, c'est le mariage parfait...pourquoi faut-il quand même appliquer le crop factor ? Et c'est aussi ce qui est fait avec les moyens formats et les objectifs monture G, où là il faut diviser...alors que l'objectif en question a été conçu pour couvrir la totalité du capteur de ce moyen format.
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Là où je coince, c'est quand un objectif qui ne peut être que APSC (je prends par exemple la monture X pour Fuji), est monté sur un boitier APSC, et donc que le capteur est couvert en totalité par une image ni plus petite ni plus grande, pourquoi il faut quand même appliquer le "crop factor". (c'est ma 4ème image)
Parce que , comme cela t'a été dit dés les premières réponses à ce fil :
Les fabricants d'objectifs indiquent toujours une focale correspondant au format FX ou 24x36 dont si l'objectif est monté sur un format DX il faut appliquer le crop factor ;)
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Oui, oui je comprends vos dernières explications...jusque là je suis, pas de problème.
Là où je coince, c'est quand un objectif qui ne peut être que APSC (je prends par exemple la monture X pour Fuji), est monté sur un boitier APSC, et donc que le capteur est couvert en totalité par une image ni plus petite ni plus grande, pourquoi il faut quand même appliquer le "crop factor". (c'est ma 4ème image)
L'exemple Fuji est caractéristique: ce constructeur ne fabrique que des APSC (monture X) et des moyens formats (monture G), et des gammes d'objectifs pour chacune de ces catégories. Par conséquent un objectif Fuji 50mm sur un APSC Fuji, c'est le mariage parfait...pourquoi faut-il quand même appliquer le crop factor ? Et c'est aussi ce qui est fait avec les moyens formats et les objectifs monture G, où là il faut diviser...alors que l'objectif en question a été conçu pour couvrir la totalité du capteur de ce moyen format.
La pédagogie, c'est aussi de varier la façon d'expliquer, alors je vais te donner mon explication :
Je ne sais pas si tu es familier avec la notion de perspectives (notion assez complexe à connaitre en photo, en architecture, dessin etc.) mais la réponse est là.
Donc le rapport de taille de capteur, pour une même photo, influe sur la distance de prise vue (mais aussi sur la lumière et la netteté) pour garder les mêmes perspectives.
La notion de focale équivalente est en faite une approximation qu'il conviendrait ne pas utiliser. Une focale de 50mm en FX restera une focale de 50mm en DX, tout changement de focale pour rester dans un cadrage équivalent changera les perspectives et les photos seront différentes.
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Oui, oui je comprends vos dernières explications...jusque là je suis, pas de problème.
Là où je coince, c'est quand un objectif qui ne peut être que APSC (je prends par exemple la monture X pour Fuji), est monté sur un boitier APSC, et donc que le capteur est couvert en totalité par une image ni plus petite ni plus grande, pourquoi il faut quand même appliquer le "crop factor". (c'est ma 4ème image)
L'exemple Fuji est caractéristique: ce constructeur ne fabrique que des APSC (monture X) et des moyens formats (monture G), et des gammes d'objectifs pour chacune de ces catégories. Par conséquent un objectif Fuji 50mm sur un APSC Fuji, c'est le mariage parfait...pourquoi faut-il quand même appliquer le crop factor ? Et c'est aussi ce qui est fait avec les moyens formats et les objectifs monture G, où là il faut diviser...alors que l'objectif en question a été conçu pour couvrir la totalité du capteur de ce moyen format.
il n'y a rien à diviser ou à multiplier. Visiblement, ce qui t'échappe c'est que "50mm" ce n'est pas une caractéristique qui renseigne ni sur le grossissement d'une image ni sur la taille d'une image. Il faut penser à pourquoi ça s'appelle un "50mm". Traditionnellement un objectif s'appelle un 50mm parce qu’il mesure 50mm tout bêtement. Plus exactement il place la pupille d'entrée (l'endroit où l'image se retourne dans l'objectif) à 50mm de la pellicule ou du capteur de nos jours.
https://www.missnumerique.com/blog/les-bases-de-la-photo-la-distance-focale/
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Afin de parler un langage commun, nous avons donc créé la « focale équivalente ».
Ce qui t'intéresse, c'est l'angle de champ. Le problème c'est que l'angle de champ, ça n'évoque rien à personne ...
Mais cette information est fournie, par exemple, ici, pour le 50mm f/1.8S :
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Parce que , comme cela t'a été dit dés les premières réponses à ce fil :
Les fabricants d'objectifs indiquent toujours une focale correspondant au format FX ou 24x36 dont si l'objectif est monté sur un format DX il faut appliquer le crop factor ;)
La focale d'un objectif n'est liée à aucun format.
Qu'il soir DX, FX, moyen format, ou que sais-je encore, la distance focale se mesure entre le centre optique et le plan de focalisation d'un objet à distance infinie. Qu'on projette l'image sur un timbre-poste ou le mur du fond n'y change rien.
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La notion de focale équivalente est en faite une approximation qu'il conviendrait ne pas utiliser. Une focale de 50mm en FX restera une focale de 50mm en DX,
Là je suis d'accord, et comme juste après sylvainmandin précise que "50mm" c'est finalement juste la longueur de l'objectif (pour faire court).
Du coup, ça ramène à mon "problème" un 50mm pour full frame sur un full frame, et un 50mm APSC sur un capteur APSC, faisant la même longueur, pourquoi pour le 50mm APSC on dit que c'est un équivalent 75mm?
J'ai une vis de ∅50mm je la présente à un écrou de ∅50mm ça matche nickel; et quand je regarde côté écrou, je vois bien que celui-ci est totalement rempli par la vis.
Maintenant je présente cette vis de ∅50mm à un écrou de ∅33mm...bon mécaniquement cela ne rentre pas, mais en plaçant mon oeil côté écrou, je vois bien que la vis est trop grosse...ça déborde; c'est le crop factor
Bon puisque j'ai écrou ∅33mm dans lequel ma vis de ∅50mm ne rentre pas, je prends une vis de ∅33mm, et bingo, ça marche, et quand je regarde du côté de l'écrou, la vis remplit totalement l'écrou...c'est la même situation qu'avec le couple vis ∅50mm et écrou ∅50mm...(sauf que là c'est plus petit).
Là il ne vient à l'idée de personne de demander une vis ∅33mm pour un écrou de ∅50mm, en appliquant un coefficient multiplicateur pour que ça fasse pareil.
Voilà pourquoi je ne comprends pas qu'il faille multiplier par le crop factor, pour des objectifs spécifiquement conçus pour APSC et montés sur boitier APSC.
Mais bon, selon l'expression, on va pas se prendre le chou (encore que c'est déjà fait je crois), pour des trucs sur lesquels de toute manière on ne pourra rien changer. Mieux vaut classer le sujet sans suite.
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pourquoi pour le 50mm APSC on dit que c'est un équivalent 75mm?
Parce que c'est une règle d'optique, et que la photo utilise l'optique.
https://www.nikonpassion.com/fondamentaux-optique-cours-photo-eyrolles/
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Du coup, ça ramène à mon "problème" un 50mm pour full frame sur un full frame, et un 50mm APSC sur un capteur APSC, faisant la même longueur, pourquoi pour le 50mm APSC on dit que c'est un équivalent 75mm?
Je te l'ai expliqué là : lien (https://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=212721.msg1732353#msg1732353)
Donc, partant de ton 50mm monté en DX, si tu veux obtenir le même cadrage en FX, tu devra utiliser un objectif de 75mm de focale.
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Focale équivalente est donc un abus de langage et les termes cadrages et angles de champs équivalents sont plus justes !
Surtout que dans l’histoire on perd aussi la notion d’ouverture équivalente !
Donc un 50mm f/1,4 en FX restera un 50 f/1.4 en DX mais la quantité de lumière reçue par le capteur sera différente pour un même cadrage!
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En fait ce qui me gène c'est le manque d'aspect pratique de la signification de la longueur focale, puisqu'à elle seule cela ne suffit pas, nécessitant de devoir connaître la taille du capteur qui y sera associé.
Je préférerais que l'on parle d'un facteur de grossissement.
Par exemple, puisse que l'on considère que le 50mm sur un full frame correspond à très peu de chose près à la vision humaine, son rapport de grossissement est de 1. Déjà une telle indication me semble plus utile que la longueur focale, parce que fondamentalement que l'objectif fasse 50, 60 ou 40mm on s'en fout, si au final son rapport de grossissement est toujours de 1 (bon l'angle de vision est aussi important, mais je vais éviter de noyer l'argumentaire avec trop de paramètres)
Donc ensuite si j'ai un boitier APSC, j'y monte un objectif APSC, et que mon besoin est d'avoir un rapport de grossissement de 1, il suffit d'avoir l'objectif en conséquence; peu importe qu'il fasse 33, 27, 40mm de longueur. Et ça ne me sert à rien de savoir que l'objectif APSC est un 35mm équivalent 50mm en full frame, puisque je n'ai pas de full frame...par contre ça m'est bien plus utile de connaître son rapport de grossissement pour mon boitier à moi...pas pour un équivalent que je ne possède pas.
Ainsi un objectif pourrait se décrire de cette manière FF / 1:1/ F1.8 ou APSC / 1:1 / F2.0 (et la longueur en mm de ces objectifs n'a aucune importance technique...tout le monde vous le dit d'ailleurs que c'est pas la taille qui compte !)
Mais bon, je ne crois pas que l'industrie photographique va changer sa manière de décrire ses objectifs, juste pour obéir à ma logique personnelle (qui de mon point de vue en vaut bien une autre).
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N’oublie pas que plein format ne veut rien dire, il faudrait dire 24x36, ce qui fait que ta logique tombe à l’eau.
Au final, peut-être que la logique historique a du sens.
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Ah bon Full frame ne veut rien dire ?
C'est pourtant bien par cette expression que tout le monde désigne les capteurs 24x36, et autant dans ce fil de discussion que de manière générale, utiliser Full Frame au lieu de 24x36 n'a posé aucune difficulté de compréhension à qui que ce soit: Full Frame est le synonyme sémantique de 24x36, ce qui fait que "ma" logique est parfaitement pertinente. Tu remplaces FF dans tout ce que j'ai écrit par 24x36 que cela n'en affecte nullement ni le sens ni la portée.
Autre argument qui plaide en cette faveur: quand on va chez l'opticien les verres qui sont installés sur nos lunettes ne sont pas décrits par des caractéristiques équivalentes à une correction de référence: le verres pour une myopie réelle de -2,3 dioptries ne sont pas référencés comme verres équivalents -5 dioptries par rapport à un verre arbitrairement désigné de référence...et qui n'est pas installé sur la paire de lunette.
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Pour info, la dioptrie est l'inverse de la distance focale mesurée en mètres. Un 50mm vaut 1/0.05 = 20 dioptries.
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Ah bon Full frame ne veut rien dire ?
Full Frame signifie Plein cadre, ce qui ne dit pas la taille du cadre.
Par abus de langage, tout le monde pense et écrit 24x36 mais cadrer plein champ sur un moyen format c'est aussi faire du Full Frame, et ce n'est pas du 24 x 36.
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Full Frame signifie Plein cadre, ce qui ne dit pas la taille du cadre.
Par abus de langage, tout le monde pense et écrit 24x36 mais cadrer plein champ sur un moyen format c'est aussi faire du Full Frame, et ce n'est pas du 24 x 36.
Et un 85mm sur un moyen format ne cadrera pas comme un 85mm sur un 24x36... ;)
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La focale d'un objectif n'est liée à aucun format.
Qu'il soir DX, FX, moyen format, ou que sais-je encore, la distance focale se mesure entre le centre optique et le plan de focalisation d'un objet à distance infinie.
👍👍👍 https://fr.wikipedia.org/wiki/Focale
Mais bon, je ne crois pas que l'industrie photographique va changer sa manière de décrire ses objectifs, juste pour obéir à ma logique personnelle.
Non, je ne le pense pas, les lois optiques sont immuables.
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Full Frame signifie Plein cadre, ce qui ne dit pas la taille du cadre.
Par abus de langage, tout le monde pense et écrit 24x36 mais cadrer plein champ sur un moyen format c'est aussi faire du Full Frame, et ce n'est pas du 24 x 36.
C'est marrant (enfin si je puis dire) parce que le terme "full frame" est quand même utilisé et compris dans le monde de la photo, comme étant relatif au capteur plein format (24x36)
https://www.studio-plus.fr/reflex-numerique/capteur-full-frame-vs-aps-c.html
https://www.coolblue.be/fr/conseils/qu-est-ce-qu-un-appareil-photo-full-frame.html
[...]/09/mp-46-comprendre-le-full-frame-et-ses-avantages/
https://www.photo-univers.fr/blog/choisir-capteur-full-frame-ou-aps-c/
https://apprendre-la-photo.fr/full-frame-aps-c-micro-4-3-taille-du-capteur/
bon je vais pas tous les citer non plus...
Tiens bizarrement quand on doit décrire des jumelles ou un monoculaire, on parle jamais de sa longueur focale (réelle ou équivalente à je ne sais quoi): on donne le grossissement et le diamètre de la lentille frontale. Étonnant, non, et personne ne s'en émeut, et comprend tout de suite la caractéristique du produit tel qu'il est, et non comparé à une équivalence.
Sinon, on peut aussi titiller la sémantique, et se poser la question de la logique (si elle existe) d'appeler "Moyen format" un capteur qui est de taille supérieure à ce qui se fait appeler "Plein format" (full frame).
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Donc, partant de ton 50mm monté en DX, si tu veux obtenir le même cadrage en FX, tu devras utiliser un objectif de 75mm de focale.
On peut aussi proposer une autre façon de voir le problème. On peut très bien avoir le même cadrage avec un plein-format et un APS-C, tout en ayant un objectif de 50mm dans les 2 cas.
Pour ça, il suffit de se positionner à 1.5x la distance quand on utilise le capteur en APS-C.
Plein-fomat : Distance boitier / sujet = 10m
APS-C : Distance boitier / sujet = 15m
Dans les 2 cas, on aura exactement le même cadrage.
J'ai lu aussi un peu plus haut que la taille du capteur changeait la profondeur de champ et le rendu de la photo. Pour être plus précis, la taille du capteur ne change absolument rien, tout sera strictement identique, excepté le cadrage.
Par contre si on veut un cadrage équivalent avec les 2 capteurs, alors il faudra se reculer de 1.5x la distance, ce qui va alors changer la profondeur de champ et le rendu.
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C'est marrant (enfin si je puis dire) parce que le terme "full frame" est quand même utilisé et compris dans le monde de la photo, comme étant relatif au capteur plein format (24x36)
https://www.studio-plus.fr/reflex-numerique/capteur-full-frame-vs-aps-c.html
https://www.coolblue.be/fr/conseils/qu-est-ce-qu-un-appareil-photo-full-frame.html
[...]/09/mp-46-comprendre-le-full-frame-et-ses-avantages/
https://www.photo-univers.fr/blog/choisir-capteur-full-frame-ou-aps-c/
https://apprendre-la-photo.fr/full-frame-aps-c-micro-4-3-taille-du-capteur/
bon je vais pas tous les citer non plus...
Tiens bizarrement quand on doit décrire des jumelles ou un monoculaire, on parle jamais de sa longueur focale (réelle ou équivalente à je ne sais quoi): on donne le grossissement et le diamètre de la lentille frontale. Étonnant, non, et personne ne s'en émeut, et comprend tout de suite la caractéristique du produit tel qu'il est, et non comparé à une équivalence.
Sinon, on peut aussi titiller la sémantique, et se poser la question de la logique (si elle existe) d'appeler "Moyen format" un capteur qui est de taille supérieure à ce qui se fait appeler "Plein format" (full frame).
Je crois que l'on a fait le tour du sujet Klicklack.
C'est l'heure de sortir prendre des photos, c'est bien plus utile car les constructeurs ne changerons pas pour toi leur terminologie de désignation d'objectif ;)
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@Nel
ce que tu expliques c'est le crop factor; ça je l'ai compris.
Ma remarque était de savoir quel est l'intérêt de décrire un objectif APSC avec une "fausse focale", dans le sens où la focale annoncée doit être convertie en "focale équivalente 24x36" alors que ledit objectif APSC est monté sur un boitier APSC.
D'où ma remarque et conclusion, que présenter les objectifs par leur rapport de grossissement serait bien plus pertinent (et c'est ce qui est utilisé depuis des lustres pour d'autres appareils optiques, comme les jumelles).
Je crois que l'on a fait le tour du sujet Klicklack.
ça c'est un peu la réponse type qui traduirait que c'est quand même agaçant qu'un newbie sorti de nulle part, dont on ne sait rien, puisse ne pas raconter (que) des âneries...
C'est l'heure de sortir prendre des photos, c'est bien plus utile
D'accord avec toi...sauf que privé d'objectif je suis un peu en mode "bonne du curé" [j'voudrais bien mais j'peux point]
(voir fil https://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=163239.225)
les constructeurs ne changerons pas pour toi leur terminologie de désignation d'objectif ;)
ben sait-on jamais...
imagine qu'un jour ce soit le cas : du coup ma gloire sera faite, grâce à ce fil de discussion je pourrai revendiquer être le géniteur de cette norme pleine de bon sens
Je crois que l'on a fait le tour du sujet Klicklack.
on va donc en rester là.
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On peut aussi proposer une autre façon de voir le problème. On peut très bien avoir le même cadrage avec un plein-format et un APS-C, tout en ayant un objectif de 50mm dans les 2 cas.
Pour ça, il suffit de se positionner à 1.5x la distance quand on utilise le capteur en APS-C.
Plein-fomat : Distance boitier / sujet = 10m
APS-C : Distance boitier / sujet = 15m
Dans les 2 cas, on aura exactement le même cadrage.
Sauf à avoir un sujet parfaitement plat, changer la distance au sujet modifie les proportions entre sujet, avant-plan et arrière-plan. Donc le cadrage n'est plus le même.
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bonjour,
Ma remarque était de savoir quel est l'intérêt de décrire un objectif APSC avec une "fausse focale", dans le sens où la focale annoncée doit être convertie en "focale équivalente 24x36" alors que ledit objectif APSC est monté sur un boitier APSC.
le truc c'est que si tu fais semblant de ne rien comprendre à ce qu'on explique c'est une discussion stérile. un 50mm est un 50mm. c'est tout.
personne ne t'oblige à convertir quoique ce soit. Quand tu vas acheter un D3400 avec son 18-55 tu ne demandes pas un équivalent 27-77,5mm s'il vous plait monsieur. Pas plus que quand tu montres une photo faite au 10,5mm fisheye tu ne t'empresse de préciser, vous savez c'est équivalent à 15,96mm FX.
à partir du moment où tu as fait ton choix d'appareil, tu connais ton matériel et ce qu'il sait faire. Maintenant imaginons que, comme il te sied, le 35mm DX de Nikon soit rebadgé 52,5mm, que vas-tu penser si tu achètes ensuite le 35mm FX et quand tu t'apercevras que tu as exactement la même image ? peut-être qu'on t'a un peu pris pour un jambon ?
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D'où ma remarque et conclusion, que présenter les objectifs par leur rapport de grossissement serait bien plus pertinent (et c'est ce qui est utilisé depuis des lustres pour d'autres appareils optiques, comme les jumelles).
un facteur de grossissement, toi ça te parle peut-être mais moi, non. Et de toute façon ça ne changerait toujours rien puisque la force du système reflex, en tout cas chez Nikon car je ne connais pas en détail des autres marques, c'est justement de pouvoir monter sur ton appareil DX des objectifs FX, y compris datant de 1977. Et donc il faudrait toujours convertir le facteur de grossissement d'un objectif FX monté sur un appareil DX.
Donc si tu as un problème avec l'appellation la plus simple qui soit, à savoir celle qui permet de comprendre qu'on parle bien du même objectif quand il est monté sur deux appareils différents, tu n'as qu'à te familiariser avec l'angle de champ, comme je te l'ai montré plus haut c'est une information que tu trouves dans les caractéristiques, qui est donné selon le format de capteur, sans aucune notion "d'équivalence".
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Bel effort, Sylvain, mais comme dit le dicton, "il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre". Je pense pense que ce n'est pas la peine de prolonger ce débat. ::)
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Bonjour
Les appareils qui utilisent des formats différents, ce n'est pas nouveau et les photographes d'antan savait faire sans crop factor.
Le crop factor, c'est comme la loi de Moore : après que Gordon Moore ait donné à ses ingénieurs l'objectif de doubler la fréquence, le nombre de transistors, et la puissance de ses processeurs tous les ans et demi, les journalistes en en déduit une loi prédisant que la fréquence, le nombre de transistors, et la puissance de ses processeurs devait doubler tous les ans et demi d'après Gordon Moore…
Quand sont sortis le Pronea, les premiers reflex numériques Nikon / Fuji / Kodak (Nikon associé avec Fuji pour leur premier reflex vendu sous les deux marques, Kodak qui a monté ses capteurs dans des boitiers Nikon…) et que le catalogue d'optiques dédiées était vide, le crop factor était un moyen simple pour expliquer au photographe qu'un 28 mm donnait les mêmes résultats qu'un 55 mm sur un DCS4x0. Le marketing a fait son boulot, les commerciaux et les journalistes ont répété ce que disait le marketing… et on a doté le crop factor de plein de propriétés magiques…
Quand je fais des photos, je choisi mon sujet, mon point de vue… et je prend l'objectif (ou je règle la focale) en conséquence… le crop factor ne sert… à rien.
Quel est le crop factor d'un Hasselblad 6×6 par rapport à un Nikon ? Comment ça se passe si je remplace le dos A12 par un A16 ? Quel est celui d'une chambre 13 × 18 par rapport à une 20 × 25 ? Comment on passe d'un 6×7 à un 24×36 ?
A+
Laurent Galmiche
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un facteur de grossissement, toi ça te parle peut-être mais moi, non.
Ah ben mince alors...tu ne dois pas comprendre alors la manière dont s'exprime le chiffre qui caractérise les télé-convertisseurs.
la force du système reflex, en tout cas chez Nikon car je ne connais pas en détail des autres marques,
C'est bien là une partie du problème.
Je vous parle objectifs au sens large, et vous ne répondez qu'avec des œillères qui limite votre vision à Nikon, ne cessant de parler de FX et DX....qui ne sont pas des termes universels.
C'est là l'autre aspect du monde de la photographie: ne pas être normalisé.
Mais bon, je n'insiste pas. J'avais indiqué précédemment en "rester là"
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Klicklack, aussi bizarre que cela te paraisse, la photo est très très normalisée et, non, les fabricants de matos ne font pas ce qu'ils veulent.
Un objectif doit être défini par sa distance focale et son ouverture relative ;
L'échelle des diaphragmes suit une échelle normalisée (échelle géométrique de raison √2) ;
La relation luminance du sujet / ouverture / vitesse / sensibilité est normalisée ;
La sensibilité des films et des capteurs est normalisée…
et caetera
Et ce n'est pas nouveau…
A+
Laurent Galmiche
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Un objectif doit être défini par sa distance focale et son ouverture relative ;
Autrement dit cela ramène exactement à la question que je pose.
Et si cette normalisation existait vraiment, on en serait pas à définir la longueur focale d'un objectif APSC en équivalence de 24x36
Le principe de la norme est de reposer sur une unité de référence unique (exemple le mètre étalon), et tout s'exprime par rapport à cette unité.
C'est bien cela qu'on a abandonné depuis des lustres les systèmes de mesure subjectifs comme la coudée, la lieue, etc, qui bien que portant le même nom n'avaient pas les même valeurs selon les endroits.
L'échelle des diaphragmes suit une échelle normalisée (échelle géométrique de raison √2) ;
Ah oui, ça tout le monde le sait (ou croit le savoir), sauf que je suis persuadé qu'il existe des personnes qui pensent qu'une ouverture 2.8 sur un objectif de 50mm ayant un diamètre de lentille externe de 67mm, laisse passer autant de lumière qu'un objectif de 200mm ayant un diamètre de lentille externe de 88mm.
Alors "normalisé" d'une certaine manière, mais pas du tout significatif, et finalement trompeur, puisque cette valeur de l'ouverture, n'est pas une valeur absolue, mais relative qui plus est spécifiquement et intrinsèquement à chaque objectif.
La sensibilité des films et des capteurs est normalisée…
Pour ce qui est de la sensibilité des films, aujourd'hui c'est sans doute anecdotique.
Par contre concernant la normalisation de la sensibilité des capteurs, j'ai de très très gros doutes. En effet, si c'était vraiment le cas, on ne devrait alors pas observer de différence entre les mesures faites par le capteur et celles que l'on fait soit avec un posemètre soit avec un gris 18% (normalisé lui!)...[voir cette video (https://www.youtube.com/watch?v=EHG9LaQW888)]
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Quand j'écrit normalisé, ça veut dire que ça répond à une norme (en pratique ISO quelque chose) que chaque pays décline à sa sauce (en France, c'est l'AFNOR qui défini les règles de normalisation)
Quand les premières normes on été mise en place en photo (pour la sensibilité des films…), c'était pour faire le ménage dans ce qu'écrivaient les fabricants sur les boites de plaques et permettre des comparaisons entre marques.
Sensibilité des films : il y a une norme pour les négatifs noir et blanc, une pour les négatifs couleurs, une pour les inversibles couleur, une pour les films instantané…
Sensibilité des capteurs : la norme défini, de mémoire, 3 méthodes de calcul de la sensibilité des capteurs (dont une basée sur le bruit et une sur la dynamique).
Sur un objectif : la norme impose focale et ouverture relative (c'est ce qui est écrit sur l'objectif) (de toute manière, c'est la seule chose qui puisse être mesuré)… la machin factor ne sert à rien et n'est, comme déjà écrit, qu'un argument marketing et commercial.
Pour l'ouverture relative des objectifs : il y a deux manières de faire : ou utiliser une échelle photométrique (c'est ce qui est fait sur les optiques cinéma. A ouverture égale, deux objectifs différents donneront exactement la même exposition) ou utiliser une échelle liée au diamètre de la pupille d'entrée (ce qui permet de calculer la profondeur de champ… – c'est l'échelle utilisée pour les optiques photo – mais, comme ça ne tient pas compte de la lumière bouffée par les lentilles, 2 objectifs différents peuvent donnent des écarts d'exposition important à ouverture égale – j'ai mesuré 2 crans de diaphragme entre le 24-120 / 3,5-5,6 VR G et le 17-55 / 2,8).
A ma connaissance, le carton gris 18 % ne répond à aucune norme… ce qui est normalisé c'est la formule 2EV=A²/T=LS/K (avec EV : Exposure Value, A : ouverture relative, T : durée d'exposition, L : luminance du sujet, S : sensibilité du film ou du capteur, K : coefficient étant à peu près égal à 12,5)
A+
Laurent Galmiche
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Alors klicklack, il est clair que ton attitude ne permet pas à ce que l'explication arrive jusqu'à ta raison, donc laisse moi résumé le propos ;
Tout le materiel que tu utilise, à été penser, réfléchie et conçu par des gens bien plus intelligent que toi ou moi, et ce n'est pas en essayant de refaire le monde, en pensant savoir alors que tu n'en sait presque rien, que tu arrivera à une conclusion valable.
Une focale est un résultat mathématique exacte. Il n'y à pas de subjectivité ou interprétation, c'est une valeur physique calculé d'avance et confirmé après mesure. Même chose pour le diaphragme ou le cercle de confusion. D'ailleurs la formule pour calculer la focale d'une lentille simple est d'ailleurs relativement abordable, mais c'est une lentille simple.
C'est à dire une objet que l'on sait fabriquer depuis le haut moyen age.
Pour un objectif moderne ce sont des calculs complexe faisant intervenir de multiples éléments à géométrie variable, et à la technicité bien plus avancé ( construction anastigmate, éléments asphériques, anti-dispersions, revêtement nano, etc...) L'optique se base sur des principes identique à tous et qui ne peuvent pas être contourné.
Même chose pour la sensibilité, qui est normé et basée précisément sur l'échelle ISO qui à la base étais conçu pour une pellicule donné, avec une lumière d'intensité connu impressionnant pour un temps mesuré précisément et développer celons des paramètre défini, afin d'obtenir une densité d'exposition normé.
Et même si en numérique cela n'a absolument rien à voir, les capteurs sont calibré celons cette résultante ISO en terme d'exposition.
Tous ce qui t'entoure répond à ce genre de règles. L'ordinateur sur lequel tu écrit compte à lui tout seul des milliers de brevets qui vaut pour 50 à 70€ du prix de l'ordinateur en royalties à ceux qui font en sorte que tout marche correctement grace à ces normes.
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Et pour en rajouter une couche et aller dans le sens de César, il ne faut jamais oublier que quand on parle de norme, il y a norme et norme.
La grande majorité des normes utilisées en photographie sont des normes établies par des commissions spécialisées au niveau des états et au niveau international. Dans ces commissions, il y a des spécialistes, des industriels et des consommateurs (et des usagers, ce n'est pas la même chose)… Le sabot à contact central des flashes et la prise coaxiale, les vis pour fixation sur pied d'appareil photo répondent à des normes ISO…
Les normes ISO sont révisées régulièrement : c'est ainsi que, pour déterminer la sensibilité des films noir et blanc, les premières normes ASA étaient basées sur une valeur de contraste minimal et le film devait être traité avec un révélateur défini par la norme… il y a longtemps qu'on est passé à un niveau de densité + support + voile plus facile à mesurer et le révélateur normalisé fait partie maintenant des poubelles de l'histoire.
Si les photos sur les cartes mémoires sont dans un dossier DCIM, c'est aussi à cause d'une norme établie sous la pression des consommateurs (il faut se rappeler le merdier que c'était avant ; après la mise en place de la norme, le stockage des appareils photos numérique devait se faire dans un "codage" type disque dur (ou clé USB) comme on le connait actuellement, que la connexion se fasse en SCSI, RS-232C, USB ou avec un lecteur de carte)
En informatique, c'est différent : parfois, un fabriquant prend une option technique… que les autres fabricants adoptent (c'est par exemple le cas du VGA, crée par IBM parce que ça devenait compliqué de monter en résolution et nombre de couleurs avec des connexions numériques… et tout le monde à suivi… et les évolutions du VGA ont été décidées entre industriels au sein du consortium VESA, ou, en photo, des procédés de développement couleur : l'E6, le C41, le RA-4 sont des "inventions" Kodak), d'autres fois, les industriels discutent entre eux et définissent la norme… (l'USB, les formats de carte mémoire et plein d'autres choses sont les conséquences de choix d'industriels… les consommateurs et les usagers sont exclus, de fait, de ces échanges)
Parfois, les politiques s'en mêlent : et l'USB-C devient la norme en matière de connecteur d'alimentation des périphériques portables (merci le Parlement européen et la Commission)
Et il y a tous les trucs qui n'ont de norme que le nom… ou que l'industriel qui les a commis a fait des pieds et des mains pour le faire adopter par l'ISO (les formats actuels de la suite bureautique Microsoft sont dans ce cas : il ne peut y avoir 2 normes pour une même chose et la Fondation Open Document avait réussi à faire normaliser par l'ISO les format de fichiers utilisés par Open Office / Libre Office… et comme certains états, comme la France, imposaient que les logiciels utilisés par l'administration utilisent des formats normalisés, Microsoft à fait des pieds et des mains pour pouvoir vendre encore Office à l'éducation nationale…)
A+
Laurent Galmiche
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Tout à fait Lgalmiche, il y a "normes" industrielle, sorte de consensus dans un domaine, mais sans trop m'étaler sur le sujet, car ça serait hors topic, mais sur les brevet de ces "normes", il y a plein de gens qui touche de l'argent là dessus, notamment tout les brevets lier au codec vidéo et image, qui représentant des dizaines de milliards sur le marché chaque années et une part non négligeable de compatibilité pour lire et interagir avec des fichiers vidéo et audio. (et qui sont très complexe).
C'est aussi pour ça que je préfère le terme "standards" pour parler d'un consensus sur une procéder unanime entre entreprises, même si souvent normes inclus le concept de standard et de brevet.
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Là je crois que l'on s'écarte du sujet initial...pas grave, car vos remarques sont très intéressantes (j'apprends des trucs).
Vous avez raison sur un point, et je vous présente mes excuses.
En effet, j'ai confondu, ou associé à tort, la notion de "norme" et de "calibration". Ainsi, lorsque j'exprimais mes doutes sur la norme relative à la sensibilité des capteurs, cela n'est pas un problème de norme, mais de calibration de ces capteurs. Effectivement la norme de sensibilités ISO, c'est une échelle de valeurs, comme n'importe quelle autre.
Or ma remarque, sur laquelle je fondais à tort des doutes sur cette norme, concerne la fiabilité des capteurs dans l'indication de la norme à laquelle ils sont censés se référer. Si le km/h est la norme pour les compteurs de vitesse des automobiles, l'indication qu'ils donnent n'est pas parfaitement exacte (la valeur indiquée n'est conforme à la vitesse réelle que dans une certaine plage de tolérance).
C'est donc le même problème pour les capteurs. Ainsi à la lumière de l'exemple que j'ai donné avec la vidéo, lorsque le capteur est "réglé" sur 100 ISO, et qu'il s'avère qu'en réalité il ne "voit" que du 80 ISO, le problème c'est pas la normalisation ISO, mais l'étalonnage du capteur. Et en l'occurrence une marge d'erreur de 20% me parait énorme.
De là quand on a dans les EXIF l'indication d'une valeur ISO qui n'est pas la valeur réelle sur cette échelle normalisée, ça pipe les dès pour toutes les comparaisons. Mais ça c'est un autre sujet (que je vais m'empresser de ne pas ouvrir).
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Effectivement, j'ouvert le sujet…
En matière de sensibilité de capteur, probablement parce que définir la sensibilité était compliquée à l'époque, l'ISO a fait le choix de 3 normes (mais les fabricants qui appliquent ces normes ne sont pas obligés de dire la méthode qu'ils appliquent) :
- la méthode basée sur le niveau de bruit donne une sensibilité maximale exploitable (c'est une méthode similaire qui est utilisée par DxO Mark)
- les deux autres méthodes donnent des chiffres plus réalistes… mais donnent des résultats différents
A partir d'une puce qui a toujours le même rendement photon / électron, on a 3 chiffres du type 100, 400 et 3200 (valeurs au pif)… ben oui, c'est pas bien. (mais avant la normalisation, les fabricants annonçait ce qu'ils voulaient du moment qu'il y avait une image… c'était encore plus le bazar – ça a dû batailler fort au niveau de la commission ISO entre experts de la sensitométrie et industriels…)
Après, en photométrie, quand on voit les méthodes utilisées pour les calculs (c'est encore de l'optique… mais on est loin de l'extrême rigueur de l'optique géométrique), un écart de 20 % est une valeur tout à fait acceptable… ça ne fait qu'un écart d'1/3 de diaph, ce qui n'est pas si mal que ça.
La sensibilité ISO est calculée par un quotient du type constante / lumination… en argentique, la constante varie, suivant le type de film, de 0,6 à 10 (de mémoire – bien sûr, quand c'est 10, on ne regarde pas la même chose : les ombres pour un film négatif, les hautes lumières pour un inversible et les tons moyens pour un instantané…)… et on doit indiquer la valeur arrondie au plus proche (dans les années 80, Kodak et les autres émulsionneurs ont sous-estimé volontairement la sensibilité des films négatifs couleur – un film annoncé pour 100 ISO en fait 200) parce que ça donnait de la marge en sous-exposition… les testeurs sérieux donnaient toujours la valeur qu'ils mesuraient…)
Et pour en revenir aux objectifs, il y a une valeur intéressante qui n'est jamais communiquée (sauf pour les optiques de chambre et les optiques à décentrement), c'est le diamètre du cercle image à l'infini et à pleine ouverture… il fut un temps où certains testeurs le faisaient mais ça prend du temps et nécessite beaucoup de matos.
Pourtant, ce serait intéressant : dans les rumeurs qui ont suivi la sortie de la monture Z, il y avait celle que Nikon monte un jour un capteur un peu plus grand que le 24 × 36 dans un boitier (Sony arrive à caser un capteur 24 × 36 derrière une monture prévue pour l'APS-C… vu le diamètre de la monture Z, il y a de la place). En connaissant le diamètre du cercle image des optiques, on pourrait deviner si la rumeur n'était qu'une rumeur ou pas…
A+
Laurent Galmiche
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Une norme est certifiée avec des organismes accrédités!
Ensuite on parle de standards industriels qui peuvent éventuellement devenir des normes.
Pour tout ce qui est mesure normée en France, la bible est l’AFNOR !
La précision entre normes et standards est extrêmement importante. L’une est une obligation de conformité, l’autre est lié à la propriété intellectuelle.