Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Nikon hybrides => Discussion démarrée par: Gadenne le 09 Mai, 2020, 10:15:13 am
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Bonjour,
Voilà j'ai acquis un Z7, et, avant toute utilisation j'ai mesuré empiriquement l'écart de densité imprimable, ce n'est pas à vraiment parlé la dynamique du capteur, mais c'est vraiment utile pour mes PDV, en studio plus particulièrement.
j'ai donc trouvé un ecart de 7 IL avec un dérawtisation phase one sans correction et 11 IL avec correction
comparativement avec un D800E j'ai 6/7 IL sans correction et 9 IL avec correction.
La manipe
Boitier Nikon Z7 optique AF-S Nikkor105 mm 1:2.8 GED
Sur pied
Source de lumière le soleil vers 11 h angle environ 45°
Sujet carton blanc 40 x 50 cm mise au point manuel.
Dérawtisé avec Phase One réglage lors du transfert
expo saturation + 20
Netteté montant 400 rayon 0.4 seuil 0.4 surpression 0
Clarté naturel clarté +40 structure +40
HDR HL -20 sombre 20 blanc -20 noir 20
Balance des blanc Kelvin 6278 nuance 3.8
Niveaux noir 5 gris 0 blanc 250
Transfert en PSD 8 bits Pro foto
Assemblage des prises de vue sur une seule page avec des aplats noir et blanc pour évaluer les limites par comparaison visuelle
Imprimé sur Hahnemuhle Baryta FB 35 g avec une Epson SC-P800 séries
Limite du blanc 1/30 f 5.6 limite noir 1/500 f32 soit 11 IL
Fait le 08/05/2020 vers 11 h
Petite remarque sur ces résultats et l'histogramme du Z7 je remarque que dans la zone de gauche les noirs imprimable du sujet ne sont pas en buté il me faudra en tenir compte lors du débouchage des ombres en studio ... et les hautes lumière à droite elles ont encore de la marge alors que sur l'histogramme les valeurs sont bien en butées et sur la surbrillance d'alerte pour le "cramage" et lui aussi un peu faux il y a de la marge entre 1/2 à 1 diaph ... je ne sais pas si cela est paramétrable sur l'apparence de l'histogramme ?
A savoir que ceci est basé sur le diagramme de Jones et la reproduction objective des valeurs, voir le livre de P. Kowalliski sur la théorie photographique appliquée édition Masson & Cie de 1972, terriblement d'actualité avec nos outils numériques et les logiciels de dérawtisation ou l'on peut faire varier toutes les courbes comme l'on veut chose qu'il était impossible sauf pour les fabricants de surface sensible ( l'argentique )
J’espère que ce type d'essai ne vous à pas trop ennuyé
au plaisir de vos commentaires et remarques
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Une impression sur papier (quel qu'il soit et quelle que soit l'imprimante) a une dynamique bien plus faible que le capteur. Et tu imprimes quoi comme fichier, un JPEG, un TIFF ? Un JPEG est limité à 8 bits (ou 8 IL).
Pour connaitre la dynamique d'un capteur, tu consultes DxOMark qui a déjà fait toutes les mesures.
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Merci mais à quoi ça va me servir de savoir que la dynamique de Z7 et de 14 IL je fait quoi avec ça ???
par contre toutes mes photos doivent être imprimable sur du baryta en A2 et là de connaitre les deux facteurs les plus important sont fondamentales l'ecart de densité imprimable et la neutralité sur toute la courbe une fois imprimée pour cette dernière j'avais fair la recherche des gris avev mon 1er Apn un D2X et aussi avec mon 2 ème un D 800E et les deux étaient bon donc je présume que le Z7 le sera aussi.
J'imprime les fichiers en PSD uniquement
A l'époque argentique les films couleur négatif avaient une dynamique de plus de 14 IL mais les tirages sur papier n'allait guère au delà de 6 à 8 Il donc au final soit les blancs étaient crames soit les ombres étaient bouchés
En inversible l'on faisaient des masques de compression de valeurs pour exploiter toute la courbe.
pour revenir au numerique comment je fais en studio pour avoir le fin du fin de détails dans les lumière et le fin de fin de détails dans les ombres sur mon tirage ?
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Merci mais à quoi ça va me servir de savoir que la dynamique de Z7 et de 14 IL je fait quoi avec ça ???
Ton écran n'est pas non plus capable d'afficher 14 bits (ou 14 IL). Les 14 bits du fichier RAW sont là pour récupérer les hautes lumières et la basses lumières. Dans un logiciel de dérawtisation, tu déplaces les curseurs pour que les 14 bits rentrent dans une plage dynamique que tu souhaites afficher.
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pour revenir au numerique comment je fais en studio pour avoir le fin du fin de détails dans les lumière et le fin de fin de détails dans les ombres sur mon tirage ?
ben tu fais une caractérisation du papier après avoir calibré ton écran
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Merci à vous apparemment ma petite manipe ne sert à rien ! mais moi j'aime bien comprendre comment sont restitué les valeurs et ou sont les limites.
Mon imprimante à son réglage usine et j'ai calé mon écran par rapport à une image imprimé test, et si je compare le fichier que j'ai placé sur le 1er post j'ai les même plages maxi et mini sur l'écran que l'impression donc aussi 11 IL
Merci à ceux qui ont tout lu même si ça sert à rien
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Merci mais à quoi ça va me servir de savoir que la dynamique de Z7 et de 14 IL je fait quoi avec ça ???
Les mesures DXO te donnent déjà un élément de comparaison des boitiers les uns par rapport aux autres.
Netteté montant 400 rayon 0.4 seuil 0.4 surpression 0
Clarté naturel clarté +40 structure +40
Déjà évoqué, ces réglages sont bien trop forts.
Tu peux jouer avec le curseur structure, mais dans ce cas il faut ramener le montant à 0.
HDR HL -20 sombre 20 blanc -20 noir 20
Pourquoi ne pas avoir mis les curseurs HDR à 0, je pense que tu induis un biais ?
sur la surbrillance d'alerte pour le "cramage" et lui aussi un peu faux il y a de la marge entre 1/2 à 1 diaph ... je ne sais pas si cela est paramétrable sur l'apparence de l'histogramme ?
Effectivement, ce n'est pas propre au Z7, il y a toujours une belle marge de récupération.
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j'ai une Epson SC-P600 qui me sert uniquement pour tirer du noir et blanc
une caractérisation du papier est vraiment un plus
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J'ai tout lu et je ne comprends toujours pas quel enseignement tu espères tirer de ces opérations.
A mon avis cela n'a aucun rapport ni avec la dynamique du capteur, ni avec celle des épreuves imprimées, ni non plus avec la capacité de remonter les ombres ou de tasser les hautes lumières d'un fichier Raw avant impression.
Aucun rapport non plus avec l'épreuvage (soft proofing) non plus.
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J'ai du mal à comprendre également ce que tu cherche à mesurer, mais si j'ai bien compris, tu cherche à savoir jusqu’où est-il possible de ramener les hautes-lumières et rehaussés les ombres, pour que l'impression n'ai pas d'aplat blanc cramé, ou des ombres complètement noir bouché.
si c'est bien ça que tu cherche à mesurer, et bien c'est là que le métier d’imprimeur entre en jeux. Les imprimeurs d'art connaissant bien leur machine et méthode d'impression, vont t'aider à travailler ton TIFF exporté pour ramener les valeur à ce que l'imprimante est capable d'affiché au maximum, qui sera toujours plus faible que ce que le capteur est capable de voir.
Cela demande de l’expérience, en fonction du type de photo que tu lui présente, mais aussi du résultat que tu cherche à obtenir, comme le choix de l'exposition lors de la prise de vue.
Pour mieux comprendre ces facteurs il faut travailler avec un posemètre (en mesure réfléchie essentiellement), et prendre une charte de gris neutre plutôt que du noir ou blanc, et de mesurer l'écart de chaque graduation éclairé.
Ensuite après avoir pris une photo par rapport au gris éclairé à 18%, tu vas travaillé ton RAW, et voir jusqu’à tu peut dans les hautes lumières avant de n'avoir plus aucune information, et même chose dans les ombres.
On parle beaucoup de plage dynamique, mais ce qui importe vraiment c'est la dynamique utile, c'est à dire à partir de quel point les images bruites trop dans les basse lumières, et commence à être délaver dans les haute lumières.
C'est pourquoi on fait beaucoup de test caméra en cinéma, pour savoir de manière concrète quel dynamique sera vraiment "belle", et utilise sur la plage dynamique totale de la caméra.
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Tonton-Bruno cela me sert à savoir ou je pose mes pieds et surtout si je suis bien au milieu des tolérances d'expo et non pas soit toujours trop à gauche ou trop à droite cela me donne de la marge des deux cotés
Et cela me viens de l'argentique en inversible mais qui connait ce "Diagramme de Jones" ? une base fondamentale dans la compréhension de la prise de vue photographique !
emvre le preset que j’utilise avec phase one c'est uniquement pour des PDV de paysages ou des natures mortes en studio, jamais pour des portraits ce serait beaucoup trop brutal, et, jamais pour du reportage : j'ai 3/4 preset en fonction du type de prise de vue
Merci à vous tous de vos passages et surtout de vos réponses bien instructives
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J'ai du mal à comprendre également ce que tu cherche à mesurer, mais si j'ai bien compris, tu cherche à savoir jusqu’où est-il possible de ramener les hautes-lumières et rehaussés les ombres, pour que l'impression n'ai pas d'aplat blanc cramé, ou des ombres complètement noir bouché.
si c'est bien ça que tu cherche à mesurer, et bien c'est là que le métier d’imprimeur entre en jeux. Les imprimeurs d'art connaissant bien leur machine et méthode d'impression, vont t'aider à travailler ton TIFF exporté pour ramener les valeur à ce que l'imprimante est capable d'affiché au maximum, qui sera toujours plus faible que ce que le capteur est capable de voir.
Cela demande de l’expérience, en fonction du type de photo que tu lui présente, mais aussi du résultat que tu cherche à obtenir, comme le choix de l'exposition lors de la prise de vue.
Pour mieux comprendre ces facteurs il faut travailler avec un posemètre (en mesure réfléchie essentiellement), et prendre une charte de gris neutre plutôt que du noir ou blanc, et de mesurer l'écart de chaque graduation éclairé.
Ensuite après avoir pris une photo par rapport au gris éclairé à 18%, tu vas travaillé ton RAW, et voir jusqu’à tu peut dans les hautes lumières avant de n'avoir plus aucune information, et même chose dans les ombres.
On parle beaucoup de plage dynamique, mais ce qui importe vraiment c'est la dynamique utile, c'est à dire à partir de quel point les images bruites trop dans les basse lumières, et commence à être délaver dans les haute lumières.
C'est pourquoi on fait beaucoup de test caméra en cinéma, pour savoir de manière concrète quel dynamique sera vraiment "belle", et utilise sur la plage dynamique totale de la caméra.
Sachant que tout ce que je viens d'expliquer n'est valable que pour UNE seule est même valeur d'ISO.
Dès lors que tu change la valeur de l'ISO (ou plutôt du gain numérique devrai-je dire...), ta plage dynamique vas changer. Il faut donc répété ce processus pour environ chaque +1IL d'ISO, donc de 100,200,400,ect...
Quand tu aura fait tout cela tu sera véritablement quel sont les possibilité de ton boitier.
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emvre le preset que j’utilise avec phase one c'est uniquement pour des PDV de paysages ou des natures mortes en studio
Même pour du paysage, ce degré d'accentuation est bcp trop élevé.
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Merci beaucoup César DH c'est exactement ce que je cherches à m'aligner sur les possibilités d'impressions
J'ai fait plusieurs livres à partir de pdv argentique puis scanné et aussi à partir de pdv numérique et j'ai pu (presque à chaque fois) faire un essai machine pas une épreuve mais un véritable essai ou j'ai joint différents éléments comme la recherche de gris et la recherches des extrêmes imprimables et au vu de ses résultats j'ai moi même adapter mes fichiers aux conditions d'impressions.
Et enfin j'ai presque toujours assisté aux roulages avec le conducteur de la machine qui était bien content de mon aide car moi je connaissait bien mes photos pour les avoir faites retouchés et adapter alors qu'un graphiste ne fait qu'adapter il ignore l'original
Mais il est évidement que se sont des conditions exceptionnelles sur 3/4 livres .
aussi fort de cette expérience j'essaye de la retrouver en interne avec mon boitier tout beau tout neuf un Nikon Z7 mes logiciels Phase one et Photoshop CS
et tant pis si ça sert à rien
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Merci Emvre je vais corriger tu mettrais combien ?
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Même pour du paysage, ce degré d'accentuation est bcp trop élevé.
pas forcément, en vérité un bon photographe de paysage vas mesurer au spotmètre chaque partie de son cadre pour voir si la capteur peut capter toute la scène sans être cramé ou bouché, c'est particulièrement le cas pour l'exposition du ciel en une seule prise de vue. Auquel cas il y aura toujours une possibilité de faire compositing avec deux ou trois exposition différentes.
C'est d'ailleurs presque obligatoire pour de la photo argentique de paysage en positif, ayant généralement 4 à 5 diaf de dynamique au maximum, en négatif il y a beaucoup plus de marge dans les hautes lumières.
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Merci Emvre je vais corriger tu mettrais combien ?
Les valeurs par défaut (accentuation par défaut, clarté à 0).
J'ai eu le même défaut à une époque, j'accentuais trop, je suis revenu depuis aux valeurs par défaut.
En paysage j'ajoute parfois un peu de clarté localement lorsque les ciels sont peu expressifs (+20 ou + 50). Mais c'est bien le seul usage que je fais de la clarté.
pas forcément, en vérité un bon photographe de paysage vas mesurer au spotmètre chaque partie de son cadre pour voir si la capteur peut capter toute la scène sans être cramé ou bouché, c'est particulièrement le cas pour l'exposition du ciel en une seule prise de vue. Auquel cas il y aura toujours une possibilité de faire compositing avec deux ou trois exposition différentes.
On ne parle pas de la même chose, le sujet est le réglage de l'accentuation et non la restitution de la plage dynamique de la scène photographiée (et pour cela pas besoin de spotmètre).
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Même pour du paysage, ce degré d'accentuation est bcp trop élevé.
C'est ce qui démontre la limite de cette démarche.
Quand on développe un RAW on peut choisir une courbe de contraste totalement linéaire, puis ajuster le contraste en fonction du sujet.
Partir d'un contraste pré-établi, et très élevé de surcroît, n'a pas beaucoup d'intérêt.
Je connais des photographes très exigeants qui ont recours à des mires et des logiciels spécialisés pour déterminer la parfaite courbe linéaire de leur boîtier.
Cela permet en particulier de gagner au moins 1 IL dans les hautes lumières, mais cela complique les opérations au développement.
De plus ces opérations n'ont tout leur sens que si l'on se crée la courbe UNIWB correspondante et si on la charge comme Picture Control personnalisé sur son boîtier.
Je ne connais pas grand monde qui fait cela.
En fait je ne connais qu'un seul photographe, c'est Benjamin Didier, qui utilise cette technique sur ses reflex Nikon et sur ses Leica M.
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,301760.525.html
Il m'avait créé les profils de développement sous Photoshop pour mes boîtiers D610, D500 et D850, mais après 2 mois d'expérimentation j'y ai complétement renoncé car je ne retrouvais pas au final le gain théorique que ces manipulations délicates sont censées apporter.
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Même pour du paysage, ce degré d'accentuation est bcp trop élevé.
C'est ce qui démontre la limite de cette démarche. (...)
Tonton Bruno : une nouvelle fois, ma remarque concernait le réglage de l'accentuation par défaut de notre ami ("Netteté montant 400 rayon 0.4 seuil 0.4 surpression 0
Clarté naturel clarté +40 structure +40", dans Capture One). Simple remarque concernant un paramètre hors sujet vis-à-vis de la restitution de la gamme dynamique.
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Cesar D.H. c'est bien vrai qu'en argentique inversible la dynamique est de 4 /6 IL et en négatif si elle est plus grande elle est limité par le support de tirage sur papier ! en numérique le fait pour moi de savoir que cette ecart de densité imprimable et de 9/10 en brut de prise de vue m'apporte une facilité de lecture de l'histogramme, outil je j'utilise en permanence pour savoir si mon expo est correct, l'image elle me permet de contrôler que le cadrage .
L'histogramme sur le Z7 couvre environ 10 IL et n'ont pas les 14 de la dynamique annoncée et cette infos me permet en cas de mauvaise expo de corriger celle-ci ..... Par exemple si je fais un PDV surexposé mais de combien? sur l'histogramme j'ai un pic à droite et ce n'est n'est pas mesurable ! par contre à gauche l'histogramme ne viens pas en butée en en estimant la distance entre la fin de l'histogramme et le bord du graphique si cette distance est d'environ de 2/10 du graphique je sais que je suis surexposé de 2 IL Il en est de même pour une sous exposition ou c'est sur la droite du graphique que l'on peut estimer la correction.
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Merci mais à quoi ça va me servir de savoir que la dynamique de Z7 et de 14 IL je fait quoi avec ça ???
par contre toutes mes photos doivent être imprimable sur du baryta en A2 et là de connaitre les deux facteurs les plus important sont fondamentales l'ecart de densité imprimable et la neutralité sur toute la courbe une fois imprimée pour cette dernière j'avais fair la recherche des gris avev mon 1er Apn un D2X et aussi avec mon 2 ème un D 800E et les deux étaient bon donc je présume que le Z7 le sera aussi.
J'imprime les fichiers en PSD uniquement
A l'époque argentique les films couleur négatif avaient une dynamique de plus de 14 IL mais les tirages sur papier n'allait guère au delà de 6 à 8 Il donc au final soit les blancs étaient crames soit les ombres étaient bouchés
En inversible l'on faisaient des masques de compression de valeurs pour exploiter toute la courbe.
pour revenir au numerique comment je fais en studio pour avoir le fin du fin de détails dans les lumière et le fin de fin de détails dans les ombres sur mon tirage ?
Il y a plusieurs parties dans tes interrogations qu'il faut séparer
1) L'intéret à la prise de vue d'optimiser pour les Hautes Lumières (HL).
2) L'intéret de travailler avec un étalonnage capteur et courbe linéaire pour le développement ou post-traitement
3) La technique de développement pour rentrer dans le couple imprimante papier.
1/ J'optimise mes prises de vue en remplissant mon capteur de lumière sans saturer. 80% des tonalités sont dans la HL, 37% dans les tons moyens et 3% dans les Basses Lumières (BL).
Comment optimiser et est-ce nécessaire ? En tirant les curseurs depuis les BL ou les HL sans optimisation, cela ne change rien tant que je reste dans une dynamique de scène de 4 IL donc même pas besoin de mesure si tu sais repérer un gris moyen dans ta scène.. Au delà, l'optimisation est meilleure pour la restitution des couleurs et notamment les couleurs chairs ou les paysages.
On optimise couramment de +1,33EV à la prise de vue sur la lumière incidente.
J'ai voulu le vérifier sur un RAW 14bits de mon Z.
En plaçant une feuille de papier matte à coté d'une charte de gris moyen à 18%. j'ai comme cela une exposition à 50% (le pic au milieu de l'histogramme)
Puis j'ai utilisé le logiciel RawDigger pour mesurer mes canaux RVB ..
En optimisant et en appliquant la formule Ev = (LogE2-LogE1)/Log2, Pour mon Z, j'obtiens +1,44 EV d'optimisation sans cramer mes blancs à partir du Rouge
Par contre je suis à +0,90% en partant du vert car sur mon Z, car c'est le canal qui sature le plus vite.
Donc systématiquement, j'optimise ma prise de vue en portrait à 1,33 vs 1,44 parce que c'est plus facile sur une échelle de diaph en tiers d'IL sur le boitier et je garde une marge. Par contre sur un paysage avec beaucoup de vert ou un objet vert en studio je reste à 1EV d'optimisation car même si je sature un poil, cela ne sera pas visible au final à l'impression.
2/ L'optimisation de la courbe de réponse du capteur et sa calibration. Il s'agit ici d'aller un peu plus loin encore dans la récupération de la dynamique capteur. Cela correspond aux techniques utilisées en Vidéo/Cinéma depuis longtemps mais appliquées à la photo.
Je ne rentrerai pas dans les détails ici. Pour le Z, cela le rend inutilisable à cause de l'EVF. En vidéo on est obligé de passer par un moniteur extérieur. Pour la photo, je me suis fais un Picture Control de simulation flat perso. Je peux te le donner si tu veux, mais ce n'est qu'une simulation.
3/ Optimisation de la dynamique du couple Papier-imprimante qui est plus réduite que celle de ton capteur.
Il n'y a pas de réponse absolues puisque c'est très dépendant des 2 éléments. Cependant cela se mesure et se calibre comme tu le sais.
Donc c'est dans ton processus de développement/post traitement que tu vas gérer le passage d'une image à forte dynamique à une plus basse dynamique de l'impression. Grace à l'étape 1/, tu sais que tu as le max d'info à ta disposition, tu vas ramener tout doucement ta luminosité et tu vas pouvoir faire des cut sur tes RVB pour l'adapter à ton profil d'imprimante. Cette partie de post traitement et les choix que tu vas faire sont des choix artistiques et il n'y a pas de règle.
Si tu veux en savoir plus, contactes moi en mp.
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Pierock Merci beaucoup ce n'était donc pas si inutile ma petite recherche de l'ecart de densité imprimable
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Pierock Merci beaucoup ce n'était donc pas si inutile ma petite recherche de l'ecart de densité imprimable
Pas du tout, c'est même très important pour des tirages "fineart".
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Pierock Merci beaucoup ce n'était donc pas si inutile ma petite recherche de l'ecart de densité imprimable
La technique décrite par Pierrock est celle que j'évoquais.
Elle est parfaitement maîtrisée par Benjamin Didier et j'ai donné un lien.
Elle suppose bien entendu de partir d'une courbe de transfert totalement neutre et linéaire, sinon cela n'a pas de sens.
Ceci étant, en pratique cela joue sur pas grand chose, et c'est pour cela que même ceux qui partent sur des bases complètement erronées arrivent à des résultats corrects et reproductibles.
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La différence est minime pour des scènes de 4 IL ... Plus l'écart grandit plus c'est tangible.
Sur l'étape 1 de ce que j'ai expliqué, si vous faites le montage Charte de gris moyen 18% + Feuille de Papier, rajoutez votre main sur la photo.
Puis vous faite des images en sous exposant d'un IL à chaque fois au delà de -2IL. Puis dans LR, vous remontez vos curseurs pour retrouver les couleurs de la main à EV0 ... Vous aurez de la peau grise. Faites ensuite l'inverse à partir de +2EV.
La méthode permet de minimiser les post-traiments...
La mesure de votre appareil sous expose souvent ....
Dès que le travail doit être de qualité à l'impression, il faut mesurer au départ.
L'étape 1 est indépendante de l'étape 2, elle fonctionne avec la courbe d'usine de votre appareil.
J'ai fait les essais sur Z ce qui répond au plus proche à la question initiale.
Ce n'est pas un dogme et vous n'êtes obligés de l'appliquer en standard. Cela dépendra de la finalité de la photo envisagée à la prise de vue. Il n'y a aucun intérêt à de la technique sans intention photographique de toute façon.
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Merci Pierock c'est très instructif j'utilise toujours un gamme soit 3 plages sur en 19 plages lors de la reproduction de tableau ou là il faut être au plus proche de l'original et non pas à l’optimum du système "capteur logiciels imprimante" c'est d'ailleurs pas simple à normaliser ce type de PDV ....
Bon dimanche à tous
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J'ai fait l'exercice effectivement pour la reproduction également que m'avait demandé une amie qui voulait un tirage d'un tableau qu'elle vendait.
On doit s'appliquer au pied pour n'avoir aucune déformation, avec la bonne focale pour le rendre homothétique et à la bonne dimension.
Cela aurait été un travail de sagouin de faire une reproduction sans mesurer la lumière d'une œuvre ou d'un document !
Dans son jus
(https://live.staticflickr.com/65535/49878087272_7848e74b42_b.jpg)
Reproduction .. (Ce n'est pas à moi de faire la restauration, je n'ai pas la compétence, donc les imperfections doivent rester)
(https://live.staticflickr.com/65535/49878087082_f7ee243a89_b.jpg)
Un document d'histoire et d'authenticité.
(https://live.staticflickr.com/65535/49877246888_0655041088_b.jpg)
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Pierock tu as oublié la gamme de gris genre Kodak à 19 plages c'est le plus important j'ai fait pour un musée des milliers de reproduction de tableau il faut bien maîtriser l'éclairage les reflets éventuels on ne peut pas les dé-cadrer !
Bon Dimanche
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Quand la vitre est sale et pour une reproduction de l'oeuvre qui elle ne sera pas authentique ... tu es obligé.
Mais tu as raison si cela devait être une photo d'un tableau que l'on doit vendre dans son jus. J'obéis au client qui voulait malgré les mise en garde.
(https://live.staticflickr.com/65535/49877246663_db92cde8d6_b.jpg)
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Merci beau tableau c'est de qui ?
petit exemple d'une repro avec la gamme d'étalonnage des gris
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Le tableau reproduit est de Eugène Galien-Laloue ( 1854–1941)
Ce qui est intéressant je trouve c'est que c'est une vue de Paris avant la construction du Trocadero et donc de l'expo universelle.
C'est le bâtiment "gateau" à gauche qui existait avant comme salle de spectacle.
Je vois aussi que tu sais bien t'y prendre pour les tableaux. Sur mon écran je trouve les images très chaudes (Gamma 2.2 sans doute à la calibration ?)
Je vois bien ta charte de gris Kodack, je n'en ai pas alors c'est souvent le Color Checker pour moi.
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Merci comme expliqué plus haut je suis en interne et sur mon imprimante c'est bien neutre quand je place la gamme Kodak à coté de la reproduction imprimé "Il n'y a pas photo" et sous Photoshop la mesure des différentes plages sont a peu près à l'équilibre en RGB.