Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Objectifs pour Nikon => Discussion démarrée par: jp_g le 18 Fév, 2016, 16:37:12 pm
-
Bonjour,
J'avais déjà évoqué ce sujet il y a quelques temps, je reviens dessus tout en réfléchissant sur mon ensemble d'objectifs à venir.
Je photographie des paysages, la nature, du nocturne, parfois des animaux, j'envisage de me lancer dans le reportage urbain (sans que ce soit de l'architecture).
J'ai un D5500 pour cela, avec deux objectifs pour le moment :
- Tamron 90 mm macro
- Nikon 35 mm
J'ai besoin d'un objectif grand angle plus souvent qu'un téléobjectif, mais qui me sera utile plus rarement.
J'avais pensé à un zoom à large range, genre 18-200 ou 18-300, mais je ne suis pas convaincu.
Je n'ai pas besoin de voyager léger pour le moment. Je peux porter 3 ou 4 objectifs sans problème.
Je suis intéressé par le Nikon 20 mm f/1.8 ED, qui me donnera un angle de 70° degré au format DX.
Je suis sensible au poids, et pourtant, je pense au Sigma 18-35 mm f/1.8, très lourd quand même (800g.)
Pour le téléobjectif, j'ai quand même besoin d'aller jusqu'à 200 mm, mais je peux faire un compromis :
Prendre un multiplicateur X2 pour le monter sur le tamron, ca donnera un 180 mm à F/5.6.
Peut-être que pour une utilisation relativement exceptionnelle, ca peut le faire.
Qu'en pensez-vous ?
-
Pfouuuuu! La côlleuuu... :hue:
Essaye voir un zoom de reportage DX genre 12-24 f/4, ça se trouve d'occase pour moins de 500€ pour une optique superlative.
Ça devrait t'ouvrir des horizons.
Pour le télé, pourquoi pas le dernier 70-300 de chez Tamron, dont tout le monde dit tant de bien?
-
Merci :)
Je vais regarder le 12-24. ... et réfléchir sur l'ouverture aussi : Ai-je vraiment besoin d'un f/1.8 ? ... même pas sûr, y compris pour du nocturne sur trépied !
A propos du télé, un zoom-télé à porter dans mon sac, juste pour des rares occasions. Je ne sais pas.
C'est pourquoi j'avais l'idée d'un doubleur, juste parce-que c'est pas bien gros, je l'aurais dans le sac avec le tamron 90 f/2.8 qui est excellent à mes yeux.
Je reste ouvert à toute option, et tout me fera réfléchir.
Je ne suis pas pressé.
Pfouuuuu! La côlleuuu... :hue:
Haha ;D
-
et réfléchir sur l'ouverture aussi : Ai-je vraiment besoin d'un f/1.8 ? ... même pas sûr, y compris pour du nocturne sur trépied !
le principe des grandes ouvertures c'est justement de pouvoir se passer de trépied ...
-
C'est pourquoi j'avais l'idée d'un doubleur, juste parce-que c'est pas bien gros, je l'aurais dans le sac avec le tamron 90 f/2.8 qui est excellent à mes yeux.
Un bon doubleur, ça se paye : voir le tarif du TC20E III, et encore, il est peu probable que tu puisses y monter le Tamron macro.
Un 55-200, ça va chercher dans les 250€ et ce n'est pas si encombrant. Je pensais aussi à l'excellent AFD 180 f/2.8, mais avec un D5500, tu n'aurais pas l'autofocus.
-
Effectivement il est peu probable que le TC20E III fonctionne avec le D5500 et le tamron !
Je n'attend pas une qualité au top pour une focale > 180 mm. J'essairai de voir le doubleur kenko, sinon, je regarderais les télé-zoom : poids, dimension, prix.
le principe des grandes ouvertures c'est justement de pouvoir se passer de trépied ...
Oui, vrai, et cela risque de me manquer !
C'est quand même une grande histoire de compromis : zoom ou ouverture, il faut choisir !
En cherchant les 12-24 sur le net, je suis tombé sur le nikon AF-S ED 14-24 F/2.8 : intéressant, mais très lourd (près de 1 kg) et surtout hors budget pour moi :-[
-
mettre le 14-24 sur un capteur Dx est une idée saugrenue ...
finalement tu ne penses plus au 18-35 ? si il est du niveau des optiques sigma actuelles, tu pourrais te passer du 35dx !
si tu gardes ton 35, un 12-24 fera l'affaire, il n'y a pas que nikon qui en propose non plus ...
Je n'attend pas une qualité au top pour une focale > 180 mm. J'essairai de voir le doubleur kenko, sinon, je regarderais les télé-zoom : poids, dimension, prix.
l'intérêt d'un doubleur sur une optique macro c'est surtout de pouvoir grossir d'avantage et de dépasser le rapport 1/1. Tu doubles la focales mais gardes presque la même distance de mise au point.
j'ai l'ancienne version du doubleur (Af-D) que j'utilisais avec le tokina 100 f2.8 macro. Mais de mémoire je n'avais pas des résultats extra. C'est peut-être mieux avec le nouveau. (je vais peut-être refaire quelques essais ... ;-) )
-
A mon avis tu as tort de ne pas songer aux 18-200 ou 18-300 Nikon, pour voyager c'est très bien.
-
Merci à vous,
Pour résumé :
- le sigma 18-35 f/1.8 me plait par ses performances : C'est le seul zoom sans compromis avec son ouverture que j'ai trouvé. Il pèse lourd, et je dois peut-être accepter cela.
- un 12-24, je n'avais pas pensé à ce genre de zoom, je découvre.
- un multiplicateur pour doubler mon 90 mm : c'est juste une idée, parce-que léger et occasionnel.
- un télé-zoom, type 55-200 ou 70-300, vraiment pas cher, sans exigence de qualité, pourquoi pas ?
- un zoom trans-standard, 18-200 ou 18-300, intéressant sur le principe, pour avoir toutes les focales, sans être exigeant sur la qualité : ca peut-être utile pour assurer un cadrage.
J'ai de quoi réfléchir !
-
Sur dxomark, je ne trouve pas le nikon AF-S 12-24 f/4 ...
Etrange !
-
Je reviens sur ce sujet.
Alors, j'ai lu et appris beaucoup sur les UGA que je ne connaissais pas.
Je ne suis pas certain d'avoir besoin d'un UGA, un angle de champs de 70° plus ou moins, me conviendra.
J'ai l'impression que plus la focale est courte, plus l'objectif perd en qualité ... juste une impression en regardant la liste LENSES de DXO, faut voir dans les détails ensuite.
En même temps, lorsque je vois certaines photos publiées ici ou ailleurs en UGA, je suis vraiment impressionné par leurs qualités.
A propos du Sigma 18-35 f/1.8, qui se révèle excellent, qui me plait, mais qui pèse très lourd : 810 g alors le D5500 fait seulement 470 g !
Quand hier, je suis sortit prendre quelques photos, j'ai imaginé avoir cet objectif monté sur mon boitier...
J'aime avoir en main mon boitier, si l'objectif est "trop" lourd, je ne pense pas être à l'aise avec.
Je pense donc revenir au 20 mm f/1.8 Nikon, qui pèse seulement 350 g.
Je viens de comparer le 20 mm Nikon avec celui de Sigma : Le nikon a un meilleur piqué que le sigma à grande ouverture, d'après dxo.
A propos des zooms trans-standard, j'ai remarqué le Sigma 18-300 contemporary, il donne des résultats acceptables, pour répondre à mon besoin en télé.
Il a même un piqué "bon" à F/11 pour 200 mm sur Dxomark. Il vignette fort en grand angle au dessous de f/5.6.
Pour finir ce point, l'ensemble des objectifs se composerait donc :
- nikon 20 mm f/1.8
- nikon 35 mm f/1.8
- tamron 90 mm f/2.8
- sigma 18-300 contemporary
J'écris au conditionnel, car selon vos réactions, je peux me remettre en question.
-
A propos des zooms trans-standard, j'ai remarqué le Sigma 18-300 contemporary, il donne des résultats acceptables, pour répondre à mon besoin en télé.
Il a même un piqué "bon" à F/11 pour 200 mm sur Dxomark. Il vignette fort en grand angle au dessous de f/5.6.
Euh heureusement qu'il est bon à ... f11 ::) Cela dit un objectif nul à f11 il doit pas y en avoir des masses non plus. :hue:
-
C'est à partir de f/11 que les objectifs redeviennent mauvais, car la diffraction commence à se manifester, en particulier avec les capteurs DX 24Mpx. On a un petit peu plus de latitude en FX mais pour ma part, même avec les gros pixels du D700, j'évite de fermer au delà de f/16.
-
Les grandes ouvertures, ça sert à diminuer la profondeur de champs. Un diaphragme, ça sert à gérer la profondeur de champs.
-
avant oui, mais avec les capacités en ISO des capteurs actuels, c'est surtout pour la pdc que les grandes ouvertures sont intéressantes.
-
Le rôle principal du diaphragme est de gérer la profondeur de champs. C'est à mauvais escient que l'on s'en sert pour la lumière. A moins de vivre dans un monde en deux dimensions.
C'est pour cette raison (entre autre) que les objectifs grand-format ultra lumineux n'existent pas: aucun intérêt, compte tenu de la profondeur de champs résultante. Sauf en photographie aérienne, quand la distance de mise au point est suffisamment importante pour obtenir une bonne profondeur de champs, même à f/2.
-
Bonjour,
avant oui, mais avec les capacités en ISO des capteurs actuels, c'est surtout pour la pdc que les grandes ouvertures sont intéressantes.
Je monte en ISO, seulement quand je ne peux pas faire autrement : on perd vite de la dynamique, donc des couleurs, et au delà d'un certain seuil, le bruit apparaît.
C'est à partir de f/11 que les objectifs redeviennent mauvais, car la diffraction commence à se manifester, en particulier avec les capteurs DX 24Mpx. ...
A partir de F/11, certains objectifs restent bon, très bon, ou même excellent en piqué, aberration chromatique, etc. mais pas tous ... non, non ! regarde dans dxo.
La diffraction n'est pas forcément une mauvaise chose, notamment en nocturne, je ferme de temps en temps le diaph pour avoir des effets de diffraction sur les lumières.
Le rôle principal du diaphragme est de gérer la profondeur de champs. ...
...
Oui, pour toi, et même souvent pour moi aussi... mais pas toujours, et pas pour tout le monde !
Le diaphragme, autrement dit, l'ouverture sert à :
- gérer la pdc (du bokeh à un large plage de pdc jusqu'à l'infini pour que tout soit net) ... bien-sur !
- quantifier la lumière qui va entrer sur la capteur, en fonction de la vitesse, parce-que parfois, c'est la vitesse qui est prioritaire
- maximiser la quantité de lumière, parce-que parfois, c'est l'iso et la dynamique du capteur qui est prioritaire.
Bon week-end.
-
Un diaphragme, ça sert à gérer la profondeur de champs.
C'est une conséquence indirecte.
Un diaphragme, ça a pour rôle premier de fermer le trou par lequel entre la lumière.
Et cette action de fermer le trou a deux conséquences :
- réduire la quantité de lumière qui entre (tous paramètres égaux par ailleurs)
- augmenter la PDC
Sur certains clichés, la PDC a une grande importance et on choisit le diaphragme en fonction de ce critère.
Sur certains clichés, faire entrer de la lumière est l'élément le plus important et on choisit le diaphragme en fonction de ce critère.
Et très souvent, lorsque la lumière est mauvaise, on cherche l'équilibre le moins mauvais entre ces deux critères.
-
Bien que les sources divergent, il semblerait que le diaphragme à iris (ou diaphragme pupille, ou œil de chat) a été inventé par Kircher au XVIIième siècle. A l'époque, ça lui servait à étudier le comportement des différentes longueurs d'ondes.
C'est Daguerre qui, le premier, a adapté le système sur une chambre photographiques. Certains l'attribuent à Niépce, mais c'est bien Daguerre qui lui avait fourni la chambre, déjà équipée.
Dans la documentation qu'il a fourni avec la chambre, il y explique que ce diaphragme sert à la mise au foyer de la chambre, mais que dans la mesure du possible, il convient de le laisser ouvert au maximum.
L'implémentation de ce diaphragme dans un système photographique a donc bien été pensée dans le but de gérer la netteté, et c'est la perte de lumière liée à sa fermeture qui est une conséquence, non pas indirecte, mais secondaire, et même gênante à l'époque.
Avec des procédés ayant une sensibilité théorique de 1 iso, voire moins, il ne serait venu à l'idée de personne, à l'époque, d'inventer un système pour diminuer la luminosité. Par contre, sur du grand format, inventer un système pour maximiser la profondeur de champs, ça avait du sens.
Donc, oui, aujourd'hui, on considère le diaphragme comme un outil servant à gérer la quantité de lumière. Mais c'est, le plus souvent, une erreur, car ça change radicalement le résultat de la photo, et le reste du temps un substitut, à défaut de pouvoir gérer autrement.
Quand je dis
Le rôle principal du diaphragme est de gérer la profondeur de champs.
c'est un fait, pas une vision personnelle de la pratique photographique. Le diaphragme a été implémenté sur les systèmes photographiques dans ce but. C'est la pratique courante (et l'augmentation de la sensibilité des émulsions/capteurs) qui en a détourné l'usage. Et c'est la raison pour laquelle on voit tant de photographies à la profondeur de champs si mal gérée, qui auraient pu être bonnes, mais qui ne le sont pas...
oui pdc pour grand angle sur courte distance
mais je constate que ce n'est pas le cas pour longue distance et photo ciel de nuit ou tous recherche un objectif lumineux ca la pdc ne joue plus
et donc comment savoir ce qui est le plus important d'un objectif lumineux ? la pdc courte distance
ou plus de luminosité longue distance de nuit car pdc sans iùportance car infini
va dire a ceux qui ont besoin de luminosité pour ciel de nuit qu"ils se servent plutot de pdc que de la luminosité pour leur ciel et qu(il vivent dans un monde a 2 dimensions
Ceux qui photographies le ciel vivent effectivement dans un monde en deux dimensions, puisque de là où nous sommes, on peut considérer (dans le cadre de la photographie) que toutes les étoiles sont sur un même plan.
De plus, la luminosité maximum d'un objectif ne dépend pas de son diaphragme. Selon les formules optiques, cela va dépendre soit de la taille de la lentille d'entrée, soit de la taille de la lentille de sortie, soit du diamètre interne du fut optique.
Dans une certaine mesure, cela dépend aussi de la qualité des verres utilisés et de leur agencement. Certains objectifs ouvrants à f/5.6 se révèlent plus lumineux que d'autres ouvrants à f/4. Mais ce dernier point est vrai surtout sur les anciens objectifs, bien que l'on constate encore ce genre de phénomène sur certains objectifs plus récents.
-
...
De plus, la luminosité maximum d'un objectif ne dépend pas de son diaphragme. Selon les formules optiques, cela va dépendre soit de la taille de la lentille d'entrée, soit de la taille de la lentille de sortie, soit du diamètre interne du fut optique.
Dans une certaine mesure, cela dépend aussi de la qualité des verres utilisés et de leur agencement. Certains objectifs ouvrants à f/5.6 se révèlent plus lumineux que d'autres ouvrants à f/4. Mais ce dernier point est vrai surtout sur les anciens objectifs, bien que l'on constate encore ce genre de phénomène sur certains objectifs plus récents.
Bonsoir
Oui, est-ce cela ne s'appellerait pas la mesure "transmission" dans les tests dxomark ?
-
De plus, du temps des boitiers argentiques et de la MAP manuelle, une grande ouverture facilitait le réglage de la MAP en faible lumière (et une fois le film chargé, plus question de changer la sensibilité)
désolé de parler d'un temps que les moins de ...