Nikon Passion : Communauté Photo
Choisir votre matériel Photo => Nikon reflex - bridges - compacts => Discussion démarrée par: halt2010 le 19 Mar, 2015, 11:26:43 am
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Bonjour,
Tout nouvel utilisateur d'un D7100, je me demande si je peux faire confiance au paramétrage de la balance des blancs que propose cet APN. Mes premiers essais semblent corrects mais mon expérience est très limitée dans le temps (quelques heures), d'où ma question.
Y a-t-il une correction à appliquer ou puis-je utiliser les valeurs proposées par Nikon ? Quid de la balance automatique ?
Merci de me faire profiter de votre expérience.
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personnellement, j'utilise la balance auto et j'affine en post prod , évidemment je shoot en raw.
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Si tu ne maîtrises pas encore le sujet, reste en automatique et fais des photos :)
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La plage "utile" de la balance automatique va de 3500K à 8000K.
En lumière du jour ou avec le flash, ça donne d'excellents résultats.
En revanche, si tu fais des images en intérieur avec l'éclairage domestique, dit "incandescent", généralement équilibré autour de 3000K, le balance auto te produire certainement des images avec une dominante jaune.
C'est là qu'il faudra quitter l'automatisme pour choisir Incandescent.
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La balance automatique donne la plupart du temps de bons résultats, du moins s'après ce que j'en vois en visualisant les images pour tri avant traitement. Mais serait-elle mauvaise que ça ne changerait pas grand-chose pour moi.
En pratique, puisque j'utilise le NEF, j'ajuste finement le balance des blancs en post traitement. C'est plus confortable que de le faire à la volée sur l'appareil.
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il n'y a plus guère ' incandescent en domestique ;) donc pas facile de trouver quelle lumière éclaire notre intérieur.
Les halogènes basse consommation, qui ont remplacé les traditionnelles ampoules à filament, ont usuellement une TC de 2800 à 3000K.
C'est facile à vérifier : c'est marqué sur l'emballage.
Et ça ne change donc rien pour la BdB.
Les ampoules équilibrées lumière du jour (5.000K) existent, mais elles ne sont pas très courantes, et il faut vraiment les chercher, en général en magasin spécialisé. Si tu achètes les tiennes en grande surface, il y a toutes les chances qu'elles tournent autour de 3.000K.
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Pour ma part, je n'ai aucune confiance en la bdb auto.
En extérieur : bdb ensoleillée, c'est le réglage le plus passe-partout et le plus courant dans ma pratique.
En extérieur toujours, par temps couvert ou début/fin de journée, les bdb "nuageux", voire "ombragée" fonctionnent très bien.
Avec des lumières artificielles ou de nuit, il est trop difficile d'utiliser un température de couleur pré-programmée, ce sont les seules situations où j'utilise la bdb auto (et aussi avec le flash).
Bien sûr ces réglages peuvent se modifier en un clic en post-traitement (en RAW bien sûr), mais je préfère de loin obtenir des séries avec des bdb homogènes dès la prise de vue.
En post-traitement, la bdb est certainement le réglage le plus délicat, de multiples interprétations sont possibles, d'où l'intérêt à mon avis dès la prise de vue d'essayer d'utiliser une bdb la plus juste possible, sinon bonjour la galère derrière l'écran d'ordi.
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Avec des lumières artificielles ou de nuit, il est trop difficile d'utiliser un température de couleur pré-programmée, ce sont les seules situations où j'utilise la bdb auto
Ce sont pourtant les situations où la BdB auto donne les plus mauvais résultats, car elle est hors de sa plage de fonctionnement.
De nuit sous éclairage urbain, on obtient systématiquement une forte dominante verte, due aux éclairages aux vapeurs de sodium.
Et en intérieur avec éclairage domestique, une forte dominante jaune.
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Cela est à relativiser selon les boitiers. *
Quand j'écris que j'utilise la bdb auto, cela ne veut pas forcément dire que je m'en contente, il est évidemment toujours possible d'affiner en post-traitement.
Ce que je veux surtout dire, c'est qu'avec des lumières artificielles, je suis bien incapable d'utiliser une bdb préprogrammée correcte, donc je me contente du résultat auto comme base de travail.
A l'inverse en lumières naturelles (et à fortiori si on y voit quelque chose sur l'écran arrière), je trouve bien plus facile et souhaitable d'affiner manuellement la bdb.
Au flash, la bdb auto donne aussi de meilleurs résultats que la bdb préprogrammée "flash", allez savoir pourquoi.
* Si je reprends quelques unes de mes photos urbaines nocturnes où je me suis contenté de la bdb auto, je n'ai pas le sentiment que le résultat soit si catastrophique que cela (sur D800E) :
https://www.flickr.com/photos/78254171@N03/11019543835/
https://www.flickr.com/photos/78254171@N03/11019512035/ (peut être un peu trop jaune sur celle-ci, difficile de se prononcer)
https://www.flickr.com/photos/78254171@N03/11019491295/
https://www.flickr.com/photos/78254171@N03/11019776364/
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Ce que je veux surtout dire, c'est qu'avec des lumières artificielles, je suis bien incapable d'utiliser une bdb préprogrammée correcte
Moi non plus :D . Et je ne m'embête plus avec ça.
Soit je retouche à la pipette : avec un peu de chance il y a un gris neutre dans le champ ; soit, si j'ai du temps, je fais une première photo-témoin avec une charte de gris, je mesure la correction à la pipette et je duplique.
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Je n'utilise pas le post-traitement (de plus, je ne connais pas Photoshop ni Lightroom). Donc il me faut une valeur de balance correcte dès la prise de vue (JPEG Fine).
Mais je retiens de tous vos conseils avisés que la balance des blancs standard est de bonne qualité. Je ferai quelques essais pour confirmer. J'ai bien noté que je devrai utiliser une balance différente si éclairage incandescent ou fluo.
Merci de tous vos conseils et suggestions! L'expérience des autres c'est irremplaçable!
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Je n'utilise pas le post-traitement (de plus, je ne connais pas Photoshop ni Lightroom).
Il n'y a pas que Photoshop et Lightroom :D
Si tu choisis de faire tes images en raw + jpeg (jpeg pour la sécurité et ne pas changer tes habitudes, et raw pour t'essayer à la retouche), tu peux choisir parmi plusieurs logiciels gratuits, comme les logiciels Nikon, View NX et Capture NX-D, et d'autres, qui permettent de retoucher très facilement la balance des blancs en cas de besoin.
Et d'autres logiciels, payants, comme Capture One et DXO.
Sans surprise, les payants sont plus performants, avec plus de fonctions et d'outils.
Mais tu peux parfaitement commencer avec les gratuits Nikon, par exemple, les essayer et te familiariser avec le traitement des raw, puis plus tard essayer, toujours en essai gratuit (limité à 30 jours), les différentes solutions payantes, pour voir si l'une ou l'autre répond à tes besoins.
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L'expérience des autres c'est irremplaçable!
Alors je te fais part de mes constats : en dehors des situations simples de lumière du jour, le format raw est indispensable pour régler finement une BDB. Ce qui signifie un post-traitement rudimentaire obligatoire sous peine de colorimétrie fantaisiste dès lors qu'on se trouve en intérieur ;)
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Je n'utilise pas le post-traitement (de plus, je ne connais pas Photoshop ni Lightroom).
Je vais en remettre une couche en écrivant qu'il est illusoire de vouloir tirer le meilleur de ses photos sans shooter en RAW et sans effectuer un post-traitement minimal (il y a d'autres logiciels que ceux que tu cites, Photoshop étant plutôt indiqué pour faire des retouches "lourdes" et sans réel intérêt pour des photos "courantes").
De plus le format RAW permet une bien plus grande latitude de post-traitement : pour peaufiner la balance des blancs à loisir, pour ajuster finement l'exposition, etc...
Donc nous ne pouvons que te conseiller que d'y mettre au plus vite, même si cet apprentissage sera forcément long et laborieux au début.
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Je sais que je ne pourrai pas aisément échapper au post-traitement ! Depuis quelques temps, j'y pense de plus en plus souvent. Je sais que beaucoup de photographes numériques considèrent qu'il n'y a pas de salut en dehors du RAW. Je ne sais pas si c'est justifié... Je vais devoir y toucher, m'y essayer, pour me faire une opinion.
J'ai installé le logiciel ViewNX2 qui est livré avec le D7100. J'ai prévu d'y passer un peu de temps, si je trouve un tutoriel. J'espère qu'il pourra me rendre service avec l'édition de la balance des blancs... Un ami m'a proposé de me prêter Photoshop CC 2014, que je vais explorer également.
Je vais donc travailler au format RAW+JPEG pour me faire la main... Au vu de la qualité et de la réputation du D7100, je suis assez confiant: je pense que même la qualité JPEG fine doit être excellente. Après tout, si je fais des photos, c'est avant tout pour accumuler des souvenirs, comme tout le monde, mais en recherchant tout de même une qualité minimale. Mais, j'ai un peu peur de la taille des images RAW de 24 Mo: c'est vraiment très gros, donc le temps d'édition doit être vraiment très long, j'imagine... Et je n'ai pas l'intention de passer 5 mn pour prendre une photo et deux heures en post-traitement! Il faut que le temps d'édition reste raisonnable.
Si je "mords" au post-traitement, peut-être traiterai-je certaines de mes photos pour rectifier quelques erreurs ou faire des essais.
Il y a quarante ans, je possédais un Olympus OM2 avec lequel je faisais des photos superbes. Je ne me suis à l'époque jamais posé la question d'une balance des blancs, bien évidemment. La photo argentique était plus simple par bien des aspects... En numérique, on contrôle davantage de paramètres, mais est-ce toujours une bonne chose, est-ce indispensable ? Je ne sais pas...
Merci de ces suggestions.
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Il est vrai qu'en argentique on se posait moins de questions, ou pour être plus précis, on était moins nombreux à s'en poser.
On dépose les cartouches au labo et à dieu va!
En numérique, on contrôle davantage de paramètres, mais est-ce toujours une bonne chose, est-ce indispensable ? Je ne sais pas...
Je suis arrivé à la conclusion que oui.
Après neuf ans de JPEG (dont sept sans autre choix) je me suis aussi mis au NEF en lisant les bons conseils sur NP et je ne compte pas revenir en arrière. D'abord traités avec ViewNX, par la suite avec Lightroom.
Parce que déboucher une ombre ou corriger une exposition d'après un JPEG, le résultat est très moyen. Alors récupérer une BdB foirée ...
Comme le soir où j'avais photographié une fête d'anniversaire au flash avec la BdB sur "incandescent". Même après trois lavages, il reste une teinte bleutée.
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Avec un logiciel simple comme Capture NX-D, le post traitement de base (luminosité, contraste, hautes lumières/ombres et BDB prend 30 secondes avec un peu d'habitude. Donc pas d'inquiétude.
En argentique, les problèmes de BDB se posent de la même manière mais les outils pour les résoudre étant quand même beaucoup plus complexes à mettre en oeuvre, beaucoup acceptent une BDB foireuse sans se poser plus de questions ;)
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Et même moins de 30 secondes si tu utilises un pré-réglage de base personnalisé ou non.
Des logiciels comme LR ou Capture One traitent de manière quasi instantanée un RAW.
Dans un premier temps, développe tes RAW avec un logiciel basique comme View-NX ou CNX-d. Prends le temps de bien voir l'effet que tu obtiens en modifiant les paramètres principaux (exposition, réglage des niveaux, bdb, contraste, hautes et basses lumières...).
Quand tu auras fait cet apprentissage, fais des développements comparés avec des logiciels plus sophistiqués (DXO, LR, Capture One) pour voir avec lequel tu as le plus d'affinités (oublie le très complexe Photoshop au passage).
Tu verras que les rendus obtenus par ces logiciels sont bien meilleurs que les JPEG boitier (en terme de colorimétrie, gestion des hautes et basses lumières, réduction de bruit...), qui ne sont que les reflets des Picture Control réglés à la prise de vue.
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Il y a quarante ans, je possédais un Olympus OM2 avec lequel je faisais des photos superbes. Je ne me suis à l'époque jamais posé la question d'une balance des blancs, bien évidemment. La photo argentique était plus simple par bien des aspects...
Pourtant, la photo argentique couleur posait exactement les même problèmes de balance des blancs que la photo numérique.
Les films couleur courants, négatifs et inversibles, étaient équilibrés pour la lumière du jour, et il fallait avoir recours soit à des filtres soit à des films équilibrés "tungstène" en cas d'éclairage à incandescence.
Le résultat ne pouvait pas être contrôlé sur l'écran arrière dès la prise de vue, et il était aléatoire si on corrigeait "au pif".
Mais le problème se posait bel et bien, et dans des termes identiques.
A défaut de pouvoir agir de manière raisonnée sur la question, on en tolérait les conséquences, et dans la plupart des cas on les subissait.