Attention a ne pas perdre de vue les contraintes énoncées par notre ami: poids, encombrement, poussières, polyvalence, budget.
Compte tenu de ces éléments, le 28-300 ne me parait pas un mauvais choix, surtout en DX qui gommera les faiblesses de cet objectif sur les bords.
Et en plus il lui restera un budget pour se payer une focale fixe très lumineuse genre 35 mm, 50 mm ou 85 mm ( en rajoutant un peu de sous), a monter sur le boîtier à l'abri des poussières pour les photos en faible luminosité.
Il vaut mieux un objectif polyvalent et disponible en permanence qu'une focale de course qu'on ne sortira pas du sac parce que trop lourde ou trop fragile ou trop encombrante. Une bonne photo, c'est aussi la capacité à être prêt lorsque l'occasion de shooter se présente. Et il me semble, mais je peux me tromper, qu'un guide doit à la fois être attentif aux animaux et aux personnes accompagnées. Il n'a donc pas vraiment de temps à passer à bricoler son matériel et à fouiner dans son fourre-tout.
Reste la faible luminosité de ce zoom ( dans quelles conditions de luminosité est- il amené à faire des photos) et le fait qu'il ne permettra pas d'obtenir de superbes bokeh comme une focale fixe très lumineuse ( que recherche-t'il comme résultats et qu'elle exploitation veut-t'il faire de ses photos).
Si c'est pour de l'animalier pur et dur et à distance, il vaut mieux s'orienter vers de plus longues focales. Mais tout dépend des conditions dans lesquelles un guide est amené, avec d'autres personnes, à pratiquer l'approche des animaux.
Une alternative serait un 70-200 2,8 VR ( la première version ) d'occase, accouplé à un multiplicateur 1,4 ou 1,7. Sur un DX, ça donne une focale de 300m sans le multiplicateur et de 420mm f3,5 avec le multiplicateur 1,4 ou 510 mm f3,8 (calcul de tête) avec le multiplicateur 1,7. Mais c'est une solution plus coûteuse, plus lourde et qui entraîne le sacrifice des focales courtes.
Bonne prise de tête.
