Bonjour,
Après avoir tenté sans grand succès (esthétique) quelques clichés au flash "bulb" de Nikon, je souhaite retenter l'expérience avec ma dernière acquisition "SEM".
Tout semble propre et les premiers tests semblent démontrer que le flash déclenche qui plus est avec la pile d'origine achetée en 1986 pour la modique somme de 70 FrF (j'aurais pas eu la facture, que je n'y aurais pas cru).
Reste le déchiffrage des hiéroglyphes hollandais repris sur la boite des ampoules PF1B.
De ma compréhension :
- la synchro (sur l'appareil) M est pour les flash Bulb, la X pour les électroniques. Les éclairs d'un bulb étant plus longs dans l'amorce et la durée, la position X fonctionne également.
- l'équation permettant la juste exposition repose sur : la sensibilité, l'ouverture, la distance (la vitesse étant celle de la synchro).
- sur base du tableau repris sur la boite des ampoules (cfr ci-joint) pour :
* un film de 200 asa
* ouverture F8
* la distance recommandée est 6 mètres ?
Dit autrement (deuxième tableau)
Pour :
* un film de 200 asa
* le nombre guide est 52
* si je choisi d'ouvrir à F8, la distance sera 52/8 = 6m et des poussières
Ma compréhension est elle bonne ?
C'est évidemment énorme comme distance surtout si l'on veut réaliser des intérieurs (un recul de 6m c'est pas courant en appartement).
Il doit bien entendu y avoir des limites notamment vis à vis de la distance maximum et vraisemblablement liées en partie à la dispersion de l'éclair lumineux (malgré le bol)
Reste une question subsidiaire. Le fabricant d'ampoule ne peut pas réellement "présager" du type d'appareil/obturateur utilisé (il fait bien référence au plus courant (BOX), mais c'est tout).
En M, y a t il un quelconque élément qui m'empèche de faire varier la vitesse au lieu de l'ouverture lorsque j'utilise un obturateur central (à priori synchrone sur toutes les vitesses (à vérifier pour le SEM, mais cela semble être le cas pour le Mamiya). Si c'est le cas, la position M est elle plus adéquate que la X ?
J'en déduis également un facteur vraisemblablement historique. Dans les années 50, les émulsions courament utilisées devaient plus se situer dans les 25/50 asa que dans le 400.
En vous remerciant par avance pour le témoignage de votre science vis à vis de ce sujet qui reste quelque peu obscur en ce qui me concerne.
Thierry