Bonjour et -gentiment- pas du tout d'accord...
Prenons le cas d'un travelling arrière comme en cinéma.L'appareil cadre la scène en entier (plein cadre)
Avec la mesure en lumière réfléchie, on obtiendra un couple vitesse/diaph en fonction des ISO, du nombre de luxs éclairant la scène et du pouvoir réflchissant du sujet.
Si les acteurs de cette scène sont habillés, par exemple, en blanc on aura une première valeur, s'ils sont habillés en noir on en aura une autre alros que l'éclairage n'a pas changé du tout. C'est un ("le") problème de cette mesure en réfléchie et c'est pour cela que la plupart des professionnels mesure toujours, mais alors là toujours! en lumière incidente.
On recule l'appareil de prise de vue quel qu'il soit et le cadre est rempli cette fois à 50% par la scène et à 50% par ce qui l'entoure.
Dans la plus grand majorité des cas ce qui l'entoure est la salle où elle se trouve, salle noire ou "sombre foncé" si on veut...
Il y a toujours autant de luxs qui éclairent la scène mais cette fois la cellule de l'appareil, si on est pas en position "spot", va tenir compte de l'environnement sombre de la scène et va tout naturellement...surexposer l'image (elle va la voir trop sombre) alors qu'il n'y a absolument aucune raison puisque l'éclairage n'a pas changé. On a pas besoin de plus de lumière si on est plus éloigné d'un sujet.
Il suffit d'une mesure en incidente (ou au spotmètre sur un carton gris 18%) qui elle ne tient pas compte de l'éloignement de l'appareil mais uniquement de la quantité de lumière qui éclaire le sujet. Cette quantité reste la même à tout moment que l'appareil soit à 3 mètres ou à 30.
Par contre si vous agrandissez une image avec un agrandisseur, le résultat correct pour un 9x12 par exemple devra être exposé plus (en luxs et/ou en secondes) pour avoir le même résultat en 30x40 (toujours par exemple) mais ce n'est plus du tout le sujet... et là, effectivement, l'éclairement varie de façon inversément proportionnelle au carré de la distance. Ici, la distance sujet (le négatif)/papier photographique change puisqu'on monte la tête de l'agrandisseur et donc la lampe qui s'y trouve!!!
Dans notre exemple cité plus haute, la distance de l'éclairage par rapport à la scène ne change pas.
Donc, dans le cas décrit plus haut, tant que la distance entre l'éclairage et le sujet ne bouge pas, il n'y a aucune raison de modifier quoi que ce soit.
Si cette distance augmente ou diminue, alors là on modifie en fonction (la cellule le fera très bien toute seule), la distance boitier-sujet n'a rien à voir là-dedans.
Facile à vérifier dans son salon:
une simple lampe de chevet éclairant une pomme (par exemple)
On fait une première mesure (en lumière réflechie malheureusement) rapide (image 1)
On recule en remesurant de manière identique à l'aide de la cellule, on se fait une seconde image (image 2)
On reste à la même position (même cadre) et on se fait une troisième image avec les valeurs reprises à l'image 1. (image 3)
L'image 3 aura un autre cadre que la première mais l'exposition de la scène (la pomme) sera rigoureusement semblable à celle de l'image 1 (elle sera cependant entourée d'une partie plus sombre) tandis que l'image 2 sera en partie (la pomme) surexposée.
Amicalement