A Jean-fr:
- De toute manière il ne faut pas se berner d'illusions et finir par se rendre à l'évidence qu'un objectif zoom n'aura jamais les mêmes performances optiques qu'une focale fixe haut de gamme.
- La raison en est très simple: un zoom est le résultat d'un compromis de calcul optique. Il faut qu'il soit correct à 17mm comme à 55mm, à courte et à longue distance, tout en restant suffisamment lumineux et performant. Et à chacun de ces paramètres apparaissent des défauts et des aberrations qui annulent les corrections précédement introduites: un véritable cauchemard et un casse-tête chinois pour l'opticien.
- Bien sûr, il n'est plus question de calculer tout ça avec une règle à calcul, comme autrefois, quand plusieures années étaient nécessaires pour finaliser le calcul d'une optique somme toute banale. Les supercalculateurs d'aujourd'hui, assistés de programmes sophistiqués, permettent de mener à bien un calcul complexe en quelques mois, les verres ont évolué, les formes asphériques des lentilles sont de plus en plus utilisées, les traitements de surfaces sont très sophistiqués.
- Mais, malgré tous ces efforts, les photons restent fragiles et quand il s'agit de traverser un zoom composé de 18 lentilles en 16 groupes (même en très bon verre optique et super traitées multi-couches), une partie de ces petites bêtes restent sur le carreau. D'où flare, sphéricité, faible contraste, aberrations chromatiques. Dans ces conditions, pour le micro-contraste, passez votre chemin.
- C'est la raison aussi pour la quelle l'on continue à utiliser des optiques spécialisées: macro, télé, à portrait, pour "available light", etc.
Cordialement,
Photokor.