Je rejoins complètement Guile concernant la baïonnette du système K !
Moi aussi sans hésiter. L'intérêt principal est sans aucun doute la compatibilité ô combien plus universelle. En monture "K", on trouve de presque tout, de toutes les provenances, dans toutes les gammes de prix et des qualités les plus diverses.
Le rêve serait sans doute un Pentax LX (l'appareil pro à viseurs interchangeables et équipé de la fameuse baïonette). Il semble y avoir une copie soviétique presque conforme de Nikon F 2 - mais à monture Pentax K. Fabriquée à Leningrad (pardon, Saint Petersbourg, évidemment).
Il existe des appareils de marques tiers utilisant la monture Nikon F. Soit en toute illégalité, soit en accord avec la marque. Mon Nikkorex (aussi connu sous le nom de Ricoh Singlex et encore vendu sous un autre nom par une grande chaîne US de grands magasins - Sears si mes informations sont bonnes) utilise la baïonette tout à fait légalement.
Le boîtier n'a jamais été fabriqué par Nikon. Mais bel et bien par Ricoh. Utilisant simplement le même obturateur Copal que sur mes FM et FE et feu mon FA. Et les obturateurs connaissent partout les mêmes défauts. Souvent, ils restent ouverts, le miroir bloqué en position haute, et on a une image ratée et les deux à côté voilées.
Heureux ceux qui peuvent monter un moteur sur leur appareil. Car là, curieusement, cette panne technique disparaît le plus souvent. Je ne me sers plus de mon FM sans le MD-12 exactement pour cette raison. Sinon, le moteur n'aurait pas un intérêt extraordinaire sur un boîtier purement manuel. Mais du moins, il permet à l'appareil de fonctionner correctement.
A part cela, un D200 me plaîrait bien. D'autant que tous mes objos sont à monture Nikon. Je crois donc que c'est à peu près logique. Si j'étais mon père, j'utiliserais sans doute un Topcon car compatible avec la monture de ses Exakta et Exa. N'existe pas en numérique, évidemment.
Mais pire que cela : le paternel ne se sert même plus de son splendide matériel réflex. Aujourd'hui, il n'utilise probablement même plus le pseudo-Leica numérique compact. Il a un téléphone portable, contrairement au mien équipé d'une Webcam permettant de faire des "photos".
Alors que moi, j'étais extrêmement content d'avoir déniché un téléphone me permettant de téléphoner et rien d'autre. Pas trop cher de surcroît et équipé d'une Mobicarte. Si l'on pense à la recharger de temps en temps, cela ne revient même pas trop cher.
En Suisse, j'éteins le portable. Déjà pour éviter les P.-V. ou même la confiscation du téléphone. Même si j'ai un "kit mains libres" avec oreillette. Pour téléphoner, je me rends à une aire de service d'autoroute.
Là, je sors ma carte de crédit et utilise la cabine téléphonique. Tarification tout à fait normale et à la minute près. En Suisse, on n'a donc pas seulement pas besoin de téléphone portable. On y trouve même encore des fois des films de légende à des prix presque décents.
Comme des Kodachrome. Qu'on y envoie aussi, de surcroît, pour les faire développer. A Lausanne avec deux semaines d'attente en moyenne s'ils ne se perdent pas en chemin.
J'ai presque toujours fini par tout récupérer. Mais parfois, cela a pris plusieurs mois. Autrefois, un Kodachrome envoyé en Allemagne, à Stuttgart, revenait en moyenne dans les deux jours ouvrables suivants. Mais c'était autrefois.
Quoi qu'il en soit : je ne photographie pas avec mon téléphone, et je n'essaie pas de téléphoner avec mes Nikon. Et je n'essaie pas non plus de faire la cuisine avec mon fer à repasser (surtout, je n'essaie pas de téléphoner avec, ne serait-ce que pour éviter des brûlures aux oreilles). Un peu de logique dans la vie, c'est peut-être pas plus mal.
Un seul détournement peut être intéressant : une lampe à souder est drôlement efficace pour fabriquer une Crème caramel ou catalane. C'est en effet la meilleure méthode. Mais on ne photographie pas avec. A la rigueur, si l'on est auteur de livres de cuisine, on photographie le dessert une fois prêt. Mais là, c'est évidemment autre chose.
