Bonjour
Dans mon ancienne activité pro (prise de vue de studio), j’ai utilisé beaucoup de lumière flash… mais aussi, parce que c’est parfois plus pratique ou que certains "clients" n’aiment pas la « fausse lumière », de l’éclairage en lumière continue (sources 3200 K) (et ai recommandé l’achat de sources continues en fonction de la technologie disponible – sources fluorescentes jour ou torches fluo-comptactes).
Les éclairages LED actuels sont presque parfaits : petits, solides – les LEDs ne claquent pas au moindre choc –, ne chauffant presque pas, s’allumant instantanément, ne consommant presque rien, avec une puissance réglable… et, sur certains modèles, une température de couleur ajustable.
Pour mes loisirs photographiques, j’ai investi il y a quelques années dans un kit Godox S30 – de très bonne facture, un peu comme des Dedolight sans les défauts des Dedolight – qui me donne toute satisfaction… et d’un kit Godox plus classique (torches + boite à lumière, parapluie, reflecteur…) pour mon entreprise.
Avec les systèmes actuels, on a les avantages de la lumière continue – on voit exactement la lumière qui fera la photo ( ce qui est totalement impossible avec les flashes, la lampe pilote ne pouvant être positionnée au même endroit que le tube éclair), coût raisonnable (ce qui permet de multiplier les sources), pas de problème de synchro, possibilité de faire des poses longues…– sans les inconvénients des éclairages tungstène – nécessité de travailler sans parapluie ou boite à lumière mais avec des diffuseurs qu’il faut savoir positionner pour éviter l’incendie (je parle d’expérience), des spots Fresnel de toutes tailles…, des lampes avec une durée de vie limitée qui lâchent toujours quand il ne faut pas et qu’il faut changer quand la source est chaude, pas de variation de puissance simple (des grilles simples ou double… ou des diaphragmes très sophistiqués…), une puissance électrique qu’il faut gérer, de la chaleur qu’il faut évacuer…
Le numérique permet de faire simplement ce qui était compliqué avec les films tungstène – l’arrivée de Fuji avec des films modernes sur un marché devenu de niche n’a pas suffit à faire oublier le non investissement de Kodak dans la modernisation des Ektachrome 64T et 160T avec une gestion des écarts de réciprocité (effet Schwarzchild) d’un autre âge…
A+
Laurent Galmiche