[Laurentia]

Bonjour,
Mise à jour du firmware du Z50 II en version 1.01 :
https://downloadcenter.nikonimglib.com/fr/download/fw/551.html

 :CH

[andreP]

Bonjour,

Ce fil que j'ai parcouru dans sa quasi intégralité abordant le sujet du Focus Stacking, j'en profite pour y poser ma question.
Cette fonction, très utile et efficace au demeurant en studio ou sur trépied couplée au transfert des Nef par Wi-fi vers l'ordi pour traitement, me pose quand même question. Pourquoi diable Nikon, au contraire d'Olympus par exemple, a fait le choix du lancement a travers un sous-menu, et de plus d'éteindre l'écran pendant la prise de vue. Sans cela il serait alors envisageable de l'utiliser à main levée pour de la proxy. Dans l'état actuel, hors paysage, je trouve que les résultats sont trop aléatoires, surtout pour le calage de la mise au point de la première vue.
Avez-vous trouvé des astuces pour contourner ces contraintes ?

[orglop450]

Bonjour andreP,

Perso je faisais du bracketing de MAP cad du décalage de MAP avant que la fonction soit disponible sur le Z50 II.

Ceci dit je le faisais de manière manuelle avec un gros risque de "bougé" y compris avec trépied + un nbre de clichés bcp plus réduit qu'avec la fonction "automatisée".

Ceci dit comme vous, je trouve que la fonction telle qu'elle est proposée sur le Z50 II pourrait être "améliorée" dans la mesure où si on visualise bien où s'effectuera la MAP sur la 1ère image de la série, il est assez difficile avec le système actuel de "prévoir" où elle s'achèvera. Ceci, parce qu'on ne visualise pas "en direct" la prise de vue avec la fonction décalage de MAP.

Le système de bracketing de la MAP proposé par Olympus / OM system semble de ce pt de vu plus évolué dans la mesure où :
1- On a une visualisation de chaque prise > la première, la dernière comme chaque prise entre ++
2- Par défaut on peut mettre un nbre très élevé de prises et interrompre la prise de vue dès que la MAP nous semble avoir été effectuée sur le point le plus éloigné qui nous intéresse.

Ceci dit, que ce soit sur Nikon Z50 II ou OM system - OM1, le réglage du décalage (intervalle) fait appel à ce qu'on a déjà pris, à nos essais. Plus on est proche et/ou qu'on a un rapport de repro élevé avec une gde ouverture, plus le décalage doit être réduit. Et inversement. Comme je n'ai pas un ordi de compétition je ne fais pas des séries avec un très gd nbre de prises (en général je pars sur 8 à 15 prises et je sélectionne ensuite).   

Mais bon, cela ne m'empêche pas d'utiliser la fonctionnalité telle qu'elle est proposée sur le Z50 II. Un exemple, ouvert à f/5.6 avec le nouveau zoom 16-50 f/2.8 VR pas loin de sa distance mini de MAP. Trépied. 10 photos/prise > n'en ai sélectionné que 6 ou 7 pour l'empilement.

A part ça je n'ai pas trouvé d'astuce. Si certains en ont, je suis preneur.

Bon WE à vous

[andreP]

Bonjour orglop450,

Je pratique aussi depuis plusieurs années avec un banc de stacking horizontal manuel de fabrication maison et aussi sur statif avec Helicon Remote mais en mode studio uniquement. Depuis 4 ans j'ai par ailleurs un Olympus TG-5 qui me permet de travailler sur le terrain à main levée, ou avec un appui de fortune, sur des insectes vivants à des fins d'identification. La méthode de mise en œuvre Olympus me semblait tellement naturelle et ergonomique que lorsque j'ai eu une opportunité pour un Z50_2 j'ai naïvement omit de consulter le mode d'emploi, convaincu que ce serait la même mise en œuvre ! J'ai malheureusement été très déçu quand j'ai découvert l'ergonomie de cette fonction 'a la Nikon', c'est la première fois en 50 ans de pratique de la marque que cela m'arrive !

Le Z50_2 offre quand même quelques avantages, avec le Wifi ça me permet en studio de m'affranchir de la connexion au PC par rallonge Usb, et d'utiliser la prise Usb-C pour raccorder le boitier à une source d'alimentation électrique. Du coup la durée des séances n'est plus un souci, d'autant que sur statif l'accès à l'accumulateur et à la carte SD est assez malaisé. Il devient donc tout naturellement mon outil préféré pour cet usage en remplacement de mon reflex D500 qui commence à accumuler les déclenchements. Mais sur le terrain il ne pourra pas remplacer mon TG-5... dommage car j'ai découvert un dispositif d'éclairage LED circulaire à monter sur le filetage avant de l'objectif, doté d'un accu intégré de 30 minutes d'autonomie à pleine puissance, et modulable en TC et puissance. Il aurait parfaitement complété mon outil de rêve

Il me reste la méthode de dépannage que j'utilisais parfois avec mes reflex, à savoir la rafale rapide en me rapprochant moi-même du sujet, mais ça ne marche que sur des sujets immobiles type proxi, et avec un résultat plus aléatoire. Quel dommage que Nikon ait choisi de démarrer le bracketing de MaP par touche OK d'un sous-menu, rédhibitoire pour garantir le maintien de la mise au point initiale... l'écran noir aurait été alors supportable.

Si d'aventure ils décident de changer cela sur les prochaines générations de boitier je serais leur premier client, de préférence quand même sur un APS-C question budget 

[orglop450]

Bonsoir andreP,

..Depuis 4 ans j'ai par ailleurs un Olympus TG-5 qui me permet de travailler sur le terrain à main levée, ou avec un appui de fortune, sur des insectes vivants à des fins d'identification.

Pour ma part je n'en suis pas encore à ce stade.. 

Pour le moment sur insectes vivants je suis en prise unique en essayant soit d'utiliser une vitesse d'obturation élevée, soit en ayant recours à un flash pour "figer" leurs mouvements. Et dans les 2 cas en fermant bcp (mais pas trop pour éviter une dégradation de mes photos par phénomène de diffraction). Mais je suis rarement avec des rapports de repro très élevés (gros plans ou insectes très petits genre coccinelle ou encore + petit, comme des fourmis avec ici le souhait qu'elles occupent bcp de place dans mes images, qu'elles soit très détaillées et mieux identifiables).

C'est clair que si on a besoin de rapports de repro très élevés (pouvant être supérieurs à 1:1 cad genre 2:1 ou +) avec une zone de netteté plus élevée que celle permise en fermant au delà de f/11, le focus stacking a ici tout son intérêt. Grosse limite cpdt la durée de la prise de vue ++ car prendre ne serait-ce que 15 clichés avec bracketing (décalage) de MAP, ça prend "bcp" de temps même avec un AF. Surtout si on utilise un flash (pb du temps de rechargement) versus comme pour vous, le recours à un éventuel éclairage d'appoint par LED. Et sur un insecte vivant ce délai pour faire ttes les prises, cela peut poser pb. Enfin, c'est mon avis.

Pour ce qui serait de réaliser des prises en rafale avec à priori une MAP manuelle associée à notre propre déplacement d'avant en arrière (comme on peut le faire en cliché unique sur des rapports de repro élevés en s'aidant ou non de la mise en relief) perso je n'ai pas testé. Mais comme vous le dites, on peut comprendre qqe part une part d'aléatoire. Ce d'autant que la rafale du Z50 II peut atteindre une cadence assez élevée (mais hélas en JPEG en C15/C30 - idem le pré-déclenchement). Faudra que j'essaie à l'occasion. Au moins pour le fun. Gag ! 

Je n'ai pas tte votre expérience pour le moment. Mais ça à l'air très intéressant à essayer ou à mieux maîtriser si on souhaite mieux contrôler sa PDC dans un sens, comme dans l'autre.

Qqe part je me dis que la fonction décalage de MAP est apparue chez Nikon, sauf erreur de ma part, avec le D850 qui est d'abord un reflex. Et depuis Nikon, ne semble pas encore avoir jugé utile de l'améliorer de manière significative pour ses hybrides en monture Z. Au moins ceux haut de gamme, comme les Z9/Z8.

Mais demain ?  - Je ne m'étends pas davantage sur cette fonction (focus stacking) qui est seulement une fonctionnalité parmi bcp d'autres proposées par le Z50 II.

PS : Depuis peu en vérité, j'utilise aussi les LED de mes flashs, non plus en tant que "lampes de modélisation" mais aussi parfois comme sources d'éclairage principal ou d'appoint (en proxy-macro les sources de lumière pouvant être très proches des sujets on n'a pas besoin de bcp de puissance). Ici mon flash "macro" un Godox MF12-K2 fixé sur l'objectif de mon ancien D7200 avec les 2 lampes LED allumées. Là je vous rejoins sur l'intérêt de l'éclairage LED continu en proxy-macro en shoot unique, comme en focus stacking.