Je pense que cette histoire de proximité avec le sujet, vient de la photo de rue humaniste où les focales 35mm à 50mm, étaient un principe morale et philosophique. Il s’agissait de ne pas voler des photos sans consentement des personnes à priori ou posteriori.
Cela ne s’applique pas à la photo de mariage.
L’idée est bien d’avoir la bonne subjectivité du point de vue en fonction de la scène.
Je suis pas d’accord avec toi.
La photo de rue se pratique avec des focales inférieure ou égale au 50 pour plusieurs raisons
D’abord un souci de discrétion
Ensuite un besoin de de constituer une image contextualisée, c’est à dire que une image ou le sujet est représenté avec son environnement, son arrière plan, tout ce qui l’entoure et permet de constituer un récit.
Perso je n’ai jamais entendu parler de principes moraux ou philosophiques dans le fait de recourir à des petites plages focales. C’est amha bien plus simple que cela.
Et à l’époque des Doisneau, HCB, Dorothy Lange etc… les gens ne donnaient pas forcément leur consentement, voire même ils s’en fichaient. Pas flippés comme maintenant avec les réseaux sociaux et la circulation des images.
Et j’en reviens donc à ce que je disais, je défends juste une manière de pratiquer la photo de mariage, à savoir la mienne et celle pratiquée par pas mal de mes confrères : le reportage ! Le récit du mariage de manière documentée, rendre compte des événements.
Et je ne parle pas de principes mais de ma connaissance du terrain et de la pratique. J’en suis a pas loin de 100 mariages couverts, je me permets de penser que j’ai une petite idée sur la question.