Il faut comprendre qu'un raw est une image en niveaux de gris, donc monochrome. L'information de couleur est absente.
Le logiciel de dé-raw-tisation est indispensable. Il sait que, pour le capteur du D3000 (par exemple), tel pixel est bleu, tel autre rouge et tel autre vert, selon la cartographie (la "matrice") qu'il a en mémoire pour ce boitier bien précis.
Au stade du dématriçage, de l'application des couleurs RVB et de l'affichage écran, c'est toujours un raw que tu as, mais décodé et en couleur.
C'est lorsque tu vas décider d'enregistrer ton fichier, après dématriçage et éventuellement après traitement, que tu vas décider du format de sortie.
En général, tu as le choix entre
- le jpeg, un fichier 8 bits compressé avec pertes. En général on choisit ce format lorsque le fichier est totalement finalisé et qu'il doit circuler : envoi aux amis, affichage sur une galerie, impression par un labo en ligne, stockage sur clé USB pour un diaporama à projeter sur un TV... etc.
- le tiff, un fichier 8 ou 16 bits au choix, compressé ou non, avec pertes ou non. En général, on choisit le tiff 16 bits non compressé lorsque l'on veut continuer à manipuler le fichier avec un autre logiciel qui, lui, ne sait pas dématricer les raw.
- conserver le raw avec les ajustements effectués : en général, il n'y a pas besoin, ni même souvent possibilité, d' "enregistrer" au sens habituel. C'est le dérawtiseur qui va sa charger de garder automatiquement en mémoire les ajustements, et il les affichera à l'identique à la prochaine ouverture du raw (avec le même logiciel uniquement).