Perdu… l'explication n'est pas la bonne.
La valeur de l'ouverture est égale à la distance entre le plan image (film ou capteur) et le centre optique de l'objectif (en fait, le plan principal image) divisée par le diamètre de l'ouverture (en fait, du diamètre de la pupille d'entrée) éventuellement corrigée par la transmission de l'optique et le grandissement pupillaire (intérêt limité avec une mesure TTL, l'ouverture photométrique étant obligatoirement inférieure à l'ouverture géométrique… et c'est moins flatteur de dire qu'un objectif qui ouvre à 0,95 en ouverture géométrique n'ouvre en fait qu'à 1,2 en ouverture photométrique).
Avec un objectif de construction classique (sans mise au point interne…), à l'infini, la distance image - centre optique est égale à la distance focale (c'est même la définition de la distance focale) et au rapport 1, la distance image - centre optique est égale à deux fois la distance focale.
Dans ces conditions, un objectif qui ouvre à 2,8 à pleine ouverture à l'infini n'ouvre plus qu'à 5,6 au rapport 1 !
En photographie "courante", la distance image - centre optique est proche de la distance focale, et le nombre d'ouverture est calculé pour une mise au point à l'infini (le nombre est égal à la focale divisée par le diamètre de l'ouverture).
Avec les objectifs actuels (qui n'ont pas toujours de bague de diaphragme), la valeur indiquée est l'ouverture réelle (la série classique 1,4 - 2 - 2,8 - 4 - 5,6… est complétée par des tiers d'ouverture).
Avec les objectifs sur lesquels on règle l'ouverture par la bague de diaphragme, il convient de calculer une correction à appliquer pour calculer la profondeur de champ (si ça sert à quelque chose) ou corriger l'exposition (d'autant plus important sur les systèmes non TTL).
Une des méthodes pour calculer cette correction consiste à mesurer le grandissement de l'image, le coefficient de prolongation d'exposition est alors égal à (1+G)² (et on calcule la correction à appliquer en ouverture en calculant le logarithme de base 2 de ce coefficient) (l'avantage de cette méthode est qu'elle fonctionne quelque soit la focale de l'objectif, quelque soit sa formule optique et qu'il y ait ou non mise au point interne…)
A+
Laurent Galmiche