A gregechoes:
- A l'époque "préhistorique" de film argentique, l'on se servait d'une mire composée de différents traits et cercles de plus en plus petits pour determiner les performances optiques d'un objectif. Naturellement, un film très fin était utilisé pour ces tests de résolution optique (Kodak Technicalpan, Agfa Ortho25, etc.). Plus tard, l'on a généralisé l'usage des bancs FTM.
- Aujourd'hui, les procédures de tests tiennent compte du couple Capteur/Objectif et se basent sur des mesures par rapport à la résolution native du capteur numérique.
- Il va de soi que d'autres paramètres optiques sont mesurés lors des tests optiques: vignettage, distorsion, astigmatisme, coma, aberrations chromatiques, aberrations de sphéricité et courbure de champ.
- En argentique, un objectif faible "passait" à pleine ouverture entre 15 et 20 paires de lignes au mm. Un objectif correct, à son ouverture optimale F/5,6 ou F/8, "passait entre 60 et 80 plm. Les très hauts de gamme pouvaient atteindre 150 plm.
- Ne pas oublier que le pouvoir résolvant d'un papier photographique se situe entre 30 plm (papier mat) et 40 plm (papier brillant) et que celui d'un film moderne peut se situer dans une fourchette de 80 à 150-200 plm. Le cercle de confusion, à la distance normale de lecture (30 cm), correspond à un cercle 00,3 mm de diamètre.
Cordialement,
Photokor.