Ce bateau est la réplique de la frégate originale construite en 1703, navire-amiral d’une flotte commandée par le tsar Pierre Le Grand qui souhaitait s’inspirer des modèles hollandais et anglais.
La reconstruction de cette frégate à l’identique est l’initiative de son capitaine russo-ukrainien Vladimir MARTUS et de son association à but non lucratif Shtandart Project.
C'est sur l'emplacement d'un ancien chantier naval sur les rives de la Neva que la réplique du Shtandart fut réalisée en 5 ans, de 1994 à 1999... Cette initiative fut sponsorisée par les gouvernements russe et britannique, et par l'apport financier de donateurs étrangers.
En conflit avec le régime de Poutine qui voulait s'approprier le navire pour en faire un musée, son capitaine et président de l'association fuit la Russie en 2009.
Ce navire dissident, avec à son bord une dizaine de marins de 6 nationalités différentes, est reconnu par l'administration européenne comme navire Historique et réside en Europe depuis quelques années.
Participation à l'Armada : 2013, 2019, 2023.
2023 : La présence de la frégate russe, le Shtandart, à la Semaine du Golfe, à Vannes (Morbihan), a entraîné des polémiques. Jeudi 18 mai 2023, la diplomatie s’est invitée à bord, avec la présence de deux réfugiées ukrainiennes, qui ont rencontré le capitaine Vladimir Martus (dont le père était ukrainien).
2024 : Le Shtandart aux fêtes maritimes de Brest de juillet 2024. Le navire vient d’obtenir le pavillon des îles Cook qui lui permet d’amarrer dans les ports français, comme il l’a fait à La Rochelle, le week-end du 22 et 23 juin.
Le secrétariat général de la Mer, via la préfecture maritime, a donné son accord parce que le Shtandart a respecté son engagement : entrer dans la rade de Brest et s’amarrer au quai sous un autre pavillon.
Et pour finir, ceux qui avant, lui reprochaient d'arborer le pavillon russe ne connaissent tout simplement pas... le droit maritime !
Voilà !