Pour l'utilisateur (celui qui regarde les images finies), il doit avoir la gestion des couleurs activée sur son ordi / tablette / smartphone, avoir un écran bien réglé et utiliser un navigateur qui gère les couleurs. C'est son problème et pas le mien (et si son écran est bien réglé, il n'a pas besoin de lunettes avec un filtre anti lumière bleue – ça ne fait pas les affaires de l'opticien –, la fatigue visuelle est réduite…)
Je suis un peu bloqué sur ce point : aujourd'hui, Windows 10 (et, je suppose, 11) (mais ceux qui installent le système ont trop tendance à le désactiver), MacOS gèrent par défaut les couleurs… Pour Android, c'est plus compliqué, il faudrait déjà savoir combien de couleurs affiche réellement le périphérique.
Donc, on peut fournir, même si ce n'est toujours pas ce qui est recommandé, des images en Adobe RGB sans que ça pose problème.
C'est plus compliqué pour l'impression : il y a des cas où Adobe RGB est indispensable (les impressions sur traceur à large gamut), les cas où ça ne sert à rien (les impressions laser, le tirage chromogénique, l'offset…). La Fuji DE100 avec ses, seulement, 4 encres à base de colorant aime l'Adobe RGB (mais la différence est faible entre le sRGB et l'Adobe RGB).
A+
Laurent Galmiche