En tant que collectionneur, je suis l'heureux possesseur d'un E2N (payé 140€) et d'un E3 (75€, comme neuf dans sa boîte d'origine !). Eh oui, que voulez vous des boîtiers d'1,4 m pixels qui coûtaient dans les 10 000 $ à leur sortie, maintenant, ça fait rire tout le monde. N'empêche que quand je m'amuse à les sortir, ça suscite bien des questions de possesseurs d'appareils modernes. En termes de fonctionnalités, de finition du boîtier et d'ergonomie, ça ressemble effectivement plutôt à un F4 numérique. On peut y monter toutes les optiques AI comme AF, et l'avantage, si on peut dire, c'est qu'ils disposent d'un système optique interne pour compenser le coefficient multiplicateur de la focale par rapport à la taille du capteur : ainsi, c'est comme avec un "full frame", un 35mm reste un 35mm. C'est la présence de ce dispositif qui explique la taille monstrueuse du boîtier, mais ça bouffe un max de diaph (ouverture minimale 6.7 !).
Ces appareils sont si peu connus que j'ai même vu aux US un livre "Compendium Nikon" publié récemment qui faisait débuter l'histoire des reflex numériques Nikon avec le D1, aucune mention de la série E (pour la petite histoire, le proto du E s'appelait d'ailleurs aussi D1), c'est un peu léger. L'auteur les considère peut-être comme des bâtards car ils étaient aussi vendus sous la marque FUJIX (mon E2N porte les 2 marques).
Au passage, si certains veulent se débarasser de "vieux" reflex numériques, je suis interessé.
Paps