La suppression des règles qui font enfler le prix de notre matos, ça amène globalement à plus de précarité pour le plus grand nombre, et plus de pognon pour ceux qui en ont déjà.
La photo est, pour la plupart des gens ici, un loisir. Pour les pro, la question ne se pose pas, on achète pas au marché gris.
Est-ce qu'on peut accepter que notre loisir, qui n'a **jamais** été aussi peu coûteux (via l'occaze, on trouve des boîtiers FF extrêmement complets pour un prix raisonnable, et de l'APSC et du FF old school pour un prix dérisoire) ne soit pas source de dumping social pur et dur ? A un moment, les vendeurs en boutique, les techniciens Nikon France/Europe qui permettent d'avoir une réparation en moins de six mois avec A/R par cargo, le tout avec des interlocuteurs parlant français, ils ont besoin de se nourrir, d'être correctement payés (soyons fou : plus que le SMIC), et de ne pas bosser 50h/semaine. C'est plus cher que l'entreprise en Chine avec un salaire moitié moindre qu'en France, et une protection sociale diminuée.